PSG : le capitanat, la C1, le Real... Les confidences de Marquinhos
Largement contesté en raison de ses performances plus que moyennes, Marquinhos traverse une période très difficile. Malgré tout, le défenseur central du Paris Saint-Germain garde son calme, revenant sur son rôle de capitaine, son approche des grands matchs de Ligue des Champions et sa prestation ratée à Madrid en 2022.
Marquinhos (28 ans) vit la période la plus difficile de sa carrière. Auteur du dernier penalty manqué contre la Croatie (1-1, 2-4 tab), en quart de finale de la Coupe du monde au Qatar, le Brésilien enchaîne les performances inquiétantes avec le Paris Saint-Germain.
Vivement contesté par une partie des supporters, le défenseur central s'est longuement confié au Parisien pour évoquer sa personnalité.
Le capitanat, Marquinhos marche sur des oeufs
L'Auriverde a notamment parlé de son rôle de capitaine, qu'il semble avoir beaucoup de mal à assumer depuis le départ de Thiago Silva. «Si les gars m'ont élu capitaine, c'est parce que j'étais comme je suis, que je ne change rien. Ce n'est pas parce que tu es capitaine que tu dois changer d'attitude. Il y a des choses supplémentaires à faire, il y a de bonnes aventures quotidiennes. On sait que tu es plus visé, tu dois être très exemplaire» , a lancé l'ancien joueur de la Roma.
«Tu dois toujours essayer de motiver les autres, aider tes coéquipiers, surtout les jeunes. Il faut continuer à être comme tu es. Il y a toujours des leaders dans un groupe. Un capitaine ne peut pas être seul capitaine dans une équipe. Même s'ils n'ont pas le brassard, il y a des leaders, des gens qui vont prendre aussi la parole, aider à la prise de décision... Nous, on fonctionne comme ça !» , a poursuivi celui qui a rejoint la capitale il y a presque dix années.
Marquinhos a oublié le Real
Une analyse simplette qu'on retrouve lorsqu'il parle de la Ligue des Champions, une compétition qu'il aborde sans trop se prendre la tête. «C'est une compétition qu'on veut gagner, car on ne l'a jamais fait au club, et aussi parce que beaucoup comme moi ne l'ont pas gagnée non plus à titre individuel. Mais il n'y a pas de pression ou de motivation supplémentaire. En dix ans, je pense qu'on a vécu les mêmes joies et les mêmes peines que tous les supporters. (...) Le foot, c'est ça, le plaisir de ressentir l'émotion de la victoire» , a expliqué le Sud-Américain, qui est revenu sur son match catastrophique à Madrid, en mars dernier.
«Ça fait presque un an qu'on a joué ce match face au Real et on en entend encore parler. Même si ça a été une défaite douloureuse, encore plus pour moi en particulier, il a fallu qu'on rebondisse vite. Dès qu'on fait la moindre erreur, on sait que certains vont penser que c'est lié à ce match. Mais c'est le genre de choses qui arrive dans la vie d'un joueur, il y a des bons et des mauvais moments qu'il ne faut pas toujours lier à des épisodes qui remontent à un an en arrière» , a tenté de justifier le numéro 5 du PSG. A la veille du premier choc contre le Bayern, Marquinhos s'est donc voulu rassurant. Réussi ?
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