Barça : Gavi, un premier classique brutal
Considéré comme un des joueurs les plus prometteurs de la planète, Gavi a livré une prestation extraordinaire contre le Real Madrid (3-1), dimanche, en finale de la Supercoupe d'Espagne. Un premier classique dans la carrière du jeune milieu du FC Barcelone qui va faire date.
Gavi ne pouvait pas laisser une telle occasion. Vainqueur du Trophée Kopa, en octobre, devant Jamal Musiala ou encore Jude Bellingham, le milieu de terrain du FC Barcelone a répondu comme il se doit à ceux qui estimaient cette distinction imméritée.
Seul au monde
Contre le Real Madrid (3-1), dimanche, en finale de la Supercoupe d'Espagne à Riyad, le Blaugrana a réservé un classique. Un de ceux dont les amoureux du football se souviendront très longtemps. Un but pour ouvrir la marque, deux passes décisives pour Robert Lewandowski et Pedri, le Barcelonais n'a eu aucune pitié pour la Maison Blanche, qu'il a détruit durant 90 minutes. Trois gestes décisifs réalisés avec son pied gauche, le pied faible.
Souvent comparé à Andrés Iniesta, Gavi n'est pas qu'un manieur de ballon. Il est aussi un sacré bagarreur. Pressing incessant, gros travail à la récupération, l'Espagnol ne rate pas une occasion de se salir le short pour harceler ses adversaires. Malgré son petit gabarit (1,73m), le numéro 30 du leader de la Liga a remporté 10 de ses 12 duels face à des Merengue qui n'ont jamais réussi à trouver la solution face à lui.
Busquets et Xavi s'inclinent
Noté 10/10 et élu homme du match par la rédaction de Maxifoot, Gavi a régalé tout le monde en Arabie Saoudite. Sergio Busquets, aux premières loges, a logiquement encensé son cadet. «Gavi est une bête. À cet âge, la majorité des joueurs sont encore dans les catégories inférieures. Il a un très grand avenir, j'espère qu'il marquera l'histoire du Barça» , a lancé le capitaine barcelonais pour Movistar+ au coup de sifflet final.
Même constat pour Xavi. «Sur le terrain, il met une âme, un coeur et un caractère qu'il imprime et donne à toute l'équipe. Et à seulement 18 ans, il a une capacité de leadership innée, un courage et une rage qui sont ancrés en lui. Je ne peux pas me fatiguer de le complimenter. Surtout, qu'il ne s'arrête pas, il n'a pas de limites» , a lancé le champion du monde 2010 face aux journalistes. 18 ans... et peut-être autant devant lui sur les terrains.
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