Mercato : Zidane, et maintenant ?
Annoncé comme le successeur de Didier Deschamps sur le banc de l'équipe de France, Zinedine Zidane va devoir reprendre de zéro suite à la prolongation pour trois ans et demi de son ex-partenaire chez les Bleus. Quel avenir pour le Ballon d'Or 1998 ?
Didier Deschamps a décidé de prolonger l'aventure. Malgré la déception de la finale perdue au Qatar, le sélectionneur de l'équipe de France a eu droit à un nouveau contrat qui court désormais jusqu'à la Coupe du monde 2026.
Une bonne nouvelle pour le Basque, beaucoup moins pour Zinedine Zidane. Alors qu'il prévoyait de succéder à son ex-partenaire chez les Bleus, le Ballon d'Or 1998 a vu la porte se fermer pour au moins trois ans et demi supplémentaires.
Pas de déception pour Zidane
Dans son édition du jour, L'Equipe évoque le ressenti du Marseillais après ce choix de la FFF. Et contrairement à ce que l'on pouvait croire, Zidane n'est pas si déçu que cela. Sans emploi depuis son départ du Real Madrid, il y a 18 mois, l'ex-meneur de jeu apprécie sa vie loin des caméras, profitant de sa famille, lui qui a fêté le mariage de son fils aîné en fin d'année dans la plus stricte intimité. Même si l'opportunité de reprendre l'équipe de France après le Mondial au Qatar s'est bien présentée à lui, le Sudiste sait que la porte n'est pas définitivement fermée, lui qui aura seulement 54 ans en 2026.
Son amour de l'équipe de France devrait d'ailleurs le pousser à refuser les approches de nombreuses sélections intéressées par son profil. Au Brésil, où Tite n'a pas encore été remplacé, sa cote de popularité est au plus haut pour tenter une collaboration aussi improbable qu'alléchante. Néanmoins, la barrière de la langue et la volonté de ne pas se lancer dans un projet à moyen-long terme avec une autre sélection freinent ce rapprochement entre les deux parties, alors que les États-Unis et le Portugal, également venus aux renseignements, ont été repoussés pour les mêmes raisons.
Toujours trois options solides pour Zidane
D'ici-là, Zidane pourrait chercher à rebondir dans un club. Là-aussi, les options sont assez peu nombreuses. Il a un temps été question d'un retour à la Juventus, où il a évolué entre 1996 et 2001. La nouvelle direction turinoise pourrait d'ailleurs se pencher sur son cas en fonction des résultats de Massimiliano Allegri, secoué depuis le coup d'envoi de l'exercice. L'alternative Real Madrid, après deux passages réussis sur le banc, existe toujours, puisque Carlo Ancelotti a déjà fait savoir qu'il n'allait pas s'éterniser au sein de la Maison Blanche. Un retour au bercail qui n'est pas à écarter tant Zidane et Florentino Pérez s'apprécient.
Enfin, il reste le Paris Saint-Germain. C'est le rêve ultime des dirigeants qataris. Celui qui a fait les beaux jours de Bordeaux a décliné l'invitation des décideurs parisiens, l'été dernier, en attendant l'équipe de France. L'horizon bleu bouché, Zidane peut-il revenir sur sa décision en cas de nouvelle approche ? «Il ne faut jamais dire jamais. Surtout lorsque vous êtes entraîneur aujourd'hui. Quand j'étais joueur, j'avais le choix, presque tous les clubs. Entraîneur, il n'y a pas cinquante clubs où je peux aller. Il y a deux ou trois possibilités» , expliquait-il récemment. Une chose est sûre : les rumeurs vont aller bon train dans les prochains mois.
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