OM : Bakambu en veut à Longoria
Arrivé en janvier dernier en provenance du Beijing Guoan, Cédric Bakambu a été invité à quitter l'Olympique de Marseille à l'occasion de l'ultime mercato estival. Un départ très amer pour l'attaquant de l'Olympiakos, qui en veut au président du club phocéen, Pablo Longoria.
L'aventure de Cédric Bakambu (31 ans) à l'Olympique de Marseille a tourné court. Recruté en janvier dernier pour apporter une solution supplémentaire à Jorge Sampaoli dans le secteur offensif, l'attaquant arrivé du Beijing Guoan n'a pas fait long feu sur la Canebière. Huit mois après avoir posé ses valises dans la cité phocéenne, le buteur congolais a été invité par Pablo Longoria à aller voir ailleurs.
Bakambu ne voulait pas partir
Interrogé par le streamer Zack Nani sur YouTube, le Léopart a évoqué cette séparation amère avec le club sudiste. «Ils voulaient de l'argent. Sauf que moi, quand Pablo (Longoria) est venu me chercher, il me parle de deux ans et demi, ce n'est pas pour que je reparte au bout de six mois. Donc je dis : "Non, je n'ai pas trop envie de partir, je reste" » , a révélé celui qui a rejoint l'Olympiakos à la fin du mois d'août.
Le natif de Vitry-sur-Seine, qui a inscrit 4 buts en 12 matchs de Ligue 1 lors du dernier exercice, estime qu'il méritait de disputer la C1. «En plus, il y a le projet Ligue des Champions. J'ai mis des buts importants la saison passée. Pour moi, c'était légitime que je sois dans le projet, dans la continuité. J'ai juste dit que je voulais être dans le projet, laisse-moi faire mon trou, ça va bien se passer pour moi» , a poursuivi l'ex-Marseillais.
Une pression injuste de Longoria selon Bakambu
Écarté de la liste finale pour l'épreuve continentale, Bakambu n'a pas apprécié les méthodes du président olympien. «Sauf qu'il ne l'entendait pas de la sorte. Et comme les offres sont tombées... Ça parlait de 6-7 M€. Lui, il s'est dit : "Il ne veut pas partir, on va lui lettre la pression"» , a révélé l'avant-centre passé par Sochaux et Villarreal, poussé dans ses derniers retranchements pour lâcher prise avant la fermeture du mercato.
«Donc ils ne me faisaient plus jouer, ils me mettaient à gauche. Pour te dire la vérité, à l'entraînement, je jouais arrière gauche, arrière droit, alors que je suis attaquant !» , a fustigé celui qui a trouvé la faille à 4 reprises en 9 matchs au Pirée. Une fin d'aventure d'autant plus amère qu'il a été libéré sans la moindre contrepartie financière et que son remplaçant attitré, Luis Suarez, a quasiment disparu des radars depuis plusieurs semaines.
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