Brighton : ça donne quoi, les débuts de De Zerbi ?
Choisi pour succéder à Graham Potter, Roberto De Zerbi connaît des débuts compliqués avec Brighton. La faute à un manque d'efficacité qui gâche les performances globales des Seagulls.
Roberto De Zerbi a repris du service. Après quelques mois à la tête du Shakhtar, l'entraîneur italien a logiquement décidé de quitter l'Ukraine, en conflit armé avec la Russie. En stand-by depuis mars, l'homme de 43 ans a trouvé un point de chute en Angleterre, du côté de Brighton, pour remplacer Graham Potter, parti à Chelsea. Une mission excitante mais plus compliquée qu'il n'y paraît.
Un festival contre Liverpool, puis...
En effet, le club du sud du Royaume pointait à la 4e place à son arrivée après un début de saison canon. C'est donc une équipe bien huilée et rangée derrière le coach anglais, jusqu'à son départ, que le jeune technicien transalpin a récupéré... et doit changer. Son premier match contre Liverpool (3-3) a donné une indication sur ce que pourrait mettre en place l'ex-coach de Sassuolo. Mais le triplé retentissant de Leandro Trossard a masqué un chantier énorme qui se présente à lui.
Depuis ce festival à Anfield, Brighton n'avance plus. Une défaite contre Tottenham (0-1), une autre à Brentford (2-0) et un nul contre Nottingham Forest (0-0), les Seagulls ne trouvent plus la faille. Une série inquiétante qui l'est tout de même moins que celle de la saison passée, au début du printemps, avec 6 matchs sur 7 sans marquer avant de terminer le championnat en boulet de canon pour parvenir à se maintenir dans l'élite du football anglais.
Une efficacité à trouver
Lorsque l'on se penche sur les statistiques de ces trois rencontres, De Zerbi a néanmoins de quoi être rassuré pour la suite des événements : 14 tirs à 8 contre Tottenham avec 59% de possession de balle, 21 tirs à 7 face à Brentford avec 72% de possession de balle, 19 tirs à 3 devant Nottingham Forest avec 60% de balle. Autrement dit, la patte du tacticien italien est déjà bien présente, les consignes sont respectées mais il manque encore cette efficacité devant le but pour se mettre en confiance.
«Je ne veux pas parler du résultat s'il est injuste ou malchanceux. Mais de la production des joueurs qui ont proposé un beau football. (...) Néanmoins, nous devons nous améliorer pour faire la différence dans la zone de vérité. Nous devons travailler plus pour offrir plus de solutions, pour mieux combiner dans les petits espaces» , a indiqué De Zerbi après la rencontre, mardi. Avant le Mondial, Brighton cherchera à se rattraper contre Manchester City, Chelsea, Wolverhampton, Arsenal et Aston Villa. Rien que ça.
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