Lyon : Aulas, Bosz, Cherki... Govou cartonne à tous les étages !
Dans un entretien accordé au journal L'Equipe, Sidney Govou s'est lâché sur l'Olympique Lyonnais ! Des dirigeants aux joueurs, en passant par l'entraîneur Peter Bosz, l'ancien Gone n'a épargné personne.
Dans son rôle, le président Jean-Michel Aulas s'empresse de dédramatiser la situation après chaque contre-performance de l'Olympique Lyonnais.
Dimanche soir, son équipe a pourtant concédé à Lens (1-0) sa quatrième défaite consécutive en Ligue 1, laissant le podium s'éloigner à 9 points.
Des dirigeants incompétents
Alors pour Sidney Govou, «il faut accepter que ce soit mort. Tu ne finiras pas dans les quatre premiers» . Catégorique, l'ancien Lyonnais a profité de cet entretien accordé à L'Equipe pour cartonner le club rhodanien à tous les étages !
Le consultant estime que l'OL «marche à l'envers» à cause des décisions prises par Aulas, qui s'est selon lui «entouré de personnes incompétentes» . Parmi les dirigeants ciblés, le responsable du recrutement Benoît Cheyrou «ne connaît pas les réseaux pour vendre» . Quant à Vincent Ponsot, le directeur du football est désigné comme «quelqu'un qui ne connaît pas le foot.» « C'est un homme très compétent dans son domaine mais sa seule sortie médiatique a été catastrophique », a dénoncé Govou en référence à l'objectif fixé à Peter Bosz à la trêve Coupe du monde.
Les joueurs «surcotés»
En parlant de l'entraîneur néerlandais, l'ancien ailier estime qu'il n'est plus défendable. «Mais tu ne peux pas le virer maintenant, a-t-il conseillé. Tu vas changer de propriétaire, il y a une mini-trêve. Tu as perdu quatre matchs de suite, le nouveau ne va pas faire de la magie.» Encore moins avec des joueurs «surcotés» . «Je ne vois pas beaucoup de joueurs de l'OL qui seraient titulaires à Paris, bien sûr, à Marseille, à Monaco ou même à Rennes... Ce n'est pas le top 4 ou 5» , a confié l'observateur des Gones, remonté contre cette «équipe de sénateurs» que les recrues Corentin Tolisso et Alexandre Lacazette ne sont pas en mesure de relever.
Cherki remis à sa place
«C'est un système à revoir, de la façon de parler aux joueurs, de leur faire signer les contrats» , a ajouté Govou, dont le passage le plus agressif concerne Rayan Cherki, mécontent de son temps de jeu. «Il déclare qu'il veut jouer 10 et personne ne lui répond au club, même si Bosz a été bon dessus ? Il faut lui dire : «T'as quel âge ? T'as fait 3 passes décisives, 2 corners, et avec les Espoirs, ça reste du foot de gamin.» Et sous pression, à Lens, il a eu du mal» , s'est agacé le consultant.
«Ce gamin a été mis trop tôt trop haut et tu le laisses dire des choses, a-t-il regretté. (...) Mais le président dit : «Faut le laisser tranquille, c'est notre futur.» Ce n'est pas le bon message à faire passer.» Celui de Govou a bien été transmis, et alimentera sûrement la théorie de l'OL-bashing avancée par Aulas.
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