Lyon : la politique de l'autruche continue...
Baladé à Lens (1-0), dimanche, l'Olympique Lyonnais a subi un quatrième revers consécutif en Ligue 1. Une nouvelle défaite qui n'a pas l'air d'inquiéter plus que cela Peter Bosz et Jean-Michel Aulas.
L'automne a commencé depuis bien longtemps du côté de l'Olympique Lyonnais... Après un départ canon, le club rhodanien, pourtant privé d'Europe cette saison, est retombé dans ses travers.
Après Lorient (3-1), Monaco (2-1) et le Paris Saint-Germain (0-1), c'est Lens (1-0) qui s'est offert le scalp des Gones, dimanche. Une quatrième défaite consécutive qui aurait pu être bien plus lourde sans les prouesses d'Anthony Lopes, qui a multiplié les arrêts pour maintenir son équipe dans le coup.
Bosz se fait des illusions...
Alors que le gardien ou encore Maxence Caqueret étaient logiquement sur les nerfs au terme de la rencontre, Peter Bosz, lui, a voulu dédramatiser. «C'était un match dur mais c'est dur de perdre sur un penalty comme ça. Je ne vais rien dire contre mes joueurs parce qu'avec les joueurs qui étaient sur le terrain aujourd'hui, on a fait le maximum. Les joueurs ont tout donné. On a travaillé. Avec le ballon c'était difficile, il faut le dire, parce que Lens fait un bon pressing, mais on peut mieux faire et il faut mieux faire. Mais les joueurs ont au moins essayé et ils ont travaillé» , a répété le technicien néerlandais au micro de Prime Vidéo.
Relancé sur le ressenti différent des joueurs, l'ex-coach du Bayer Leverkusen est apparu agacé. «Les joueurs ont leur opinion, et moi la mienne : les joueurs ont travaillé et je ne peux pas imaginer que les joueurs ont dit autre chose. Ce n'était pas le niveau OL, mais il ne faut pas oublier qu'on a pas mal de joueurs absents ce soir et on a fait le maximum avec les joueurs qui étaient là. Chaque défaite est différente : à Lorient, les joueurs n'ont pas tout donné, ce soir ils l'ont fait. (…) Bien sûr que je suis en colère. Je suis inquiet parce qu'on a perdu 4 fois, mais pas pour la suite. Je suis confiant pour la suite» , a assuré le coach de l'OL.
Aulas déplore un bashing
Du côté de Jean-Michel Aulas, le son de cloche n'est pas vraiment différent. Plutôt que de critiquer les siens, le président lyonnais a préféré se chercher des ennemis imaginaires. «Quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage : les défaites ne sont pas révélatrices de nos qualités d'équipe, ni des options du staff. Il faut travailler et gagner enfin vendredi, l'OL est 7e et le bashing nous affaiblit plutôt que de nous aider : soyons forts» , a lancé le patron rhodanien. Avec déjà 9 points de retard sur Lorient, 3e, l'OL pourrait se faire largement distancer au classement alors que Toulouse, Rennes, Montpellier, Lille, Marseille et Nice sont au programme d'ici le Mondial.
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