OM : ulcéré par les violences au Vélodrome, Longoria hausse le ton !
Après les sanctions de l'UEFA à la suite des débordements contre Francfort (0-1) en Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille va notamment disputer son match contre le Sporting Portugal à huis clos mardi. Des violences inacceptables pour le président phocéen Pablo Longoria.
Le Stade Vélodrome ne va pas connaître la ferveur de la Ligue des Champions mardi. Pourtant, l'Olympique de Marseille va bel et bien défier le Sporting Portugal dans un match qui s'annonce déjà déterminant pour la survie du club phocéen dans cette compétition.
Mais après les débordements entre les fans de l'OM et de Francfort (0-1) le 13 septembre dernier, l'UEFA a sanctionné le vice-champion de France en titre d'un match à huis clos (avant la fermeture du Virage Nord contre Tottenham).
Le discours fort de Longoria
Et sans surprise, cette situation agace grandement le président marseillais Pablo Longoria. Ulcéré par les violences aperçues au Vélodrome, avec des fumigènes mais aussi des feux d'artifice échangés entre «supporters», l'Espagnol a livré des mots forts dans les colonnes du quotidien régional La Provence ce dimanche. «Frustrant ? Beaucoup. Et spécialement parce qu'il faut faire son autocritique. Cela me frustre de voir ce qui s'est passé dans notre stade en Ligue des Champions. Ce n'est pas acceptable. Cela fera partie d'une réflexion plus importante pour tous les acteurs autour de l'OM : les instances, les autorités, les supporters et le club. C'est le moment de faire changer les choses parce que ce qui s'est passé est inadmissible», a fustigé le patron de l'OM.
Un temps envisagé, un appel des sanctions n'a finalement pas été effectué par l'OM. Une décision justifiée par Longoria, qui veut surtout éradiquer la moindre forme de violence au Vélodrome. «Un appel ? Il suffit de lire le rapport de l'UEFA pour comprendre que c'était impossible d'avoir gain de cause. C'est aussi une question de cohérence et d'éthique. On est passé à quelques centimètres d'une catastrophe... La violence est inadmissible. C'est bien qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. En tant que club, on est obligé d'agir», a-t-il insisté.
Une nécessité d'agir
Loin de minimiser les responsabilités de l'OM dans cette situation, Longoria réclame cependant une prise de conscience collective. Et pour régler ce problème, le dirigeant marseillais a bien l'intention de prendre des mesures. «On a déjà commencé en faisant des travaux dans le parcage visiteurs. On doit l'améliorer, pour éviter les contacts visuels entre les supporters. On doit aussi améliorer le pré-filtrage, pour ne plus que des objets interdits soient introduits dans le stade. C'est une question clé», a-t-il analysé.
«Il faut aussi améliorer le périmètre de sécurité et faire un plan de mobilité autour du stade pour éviter que des personnes sans billet n'y accèdent. Pour faire ce type de choses, on a besoin de tout le monde. Il faut une prise de conscience de la part de nos supporters. Ils doivent comprendre qu'il y a des choses intolérables. Il y a une faille de sécurité dont nous sommes responsables au club. Un stade de football ne doit pas être une zone de non-droit», a terminé Longoria. Pour l'OM, il s'agit effectivement d'un dossier majeur pour éviter de gâcher de belles soirées…
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