Bordeaux : Lopez tente de sauver la face
Dans l'oeil du cyclone suite à la rétrogradation administrative de Bordeaux en National 1, Gérard Lopez tente tant bien que mal de sauver la face. Le propriétaire des Girondins affirme qu'il a tout fait, et fait tout, pour permettre au club aquitain de ne pas creuser définitivement sa tombe.
Une chose est certaine à Bordeaux : les Girondins n'évolueront pas en Ligue 1 en 2022-2023. Lanterne rouge du dernier championnat, le club aquitain a été relégué en Ligue 2, mais pourrait bien disputer le prochain exercice en National 1 suite à la rétrogradation administrative décidée par la DNCG. Alors qu'il reste un infime espoir d'échapper à cette terrible sanction, Gérard Lopez réalise la tournée des médias pour se dédouaner.
Lopez rappelle sa mission
Présent dans l'émission After Foot sur RMC, l'homme d'affaires a poursuivi son opération communication pour limiter la casse. «Je comprends que des gens ne soient pas contents ou heureux et qu'ils me détestent. Effectivement, j'applique un modèle qui, peut-être, ne plaît pas. C'est une famille qui vit son deuxième plan social en deux ou quatre ans. Je peux comprendre qu'ils soient tristes, qu'ils en veulent à la gestion, à moi» , a reconnu l'ancien patron du LOSC.
Lopez a laissé comprendre que la situation aurait pu être bien plus catastrophique s'il n'avait pas décidé de poser ses valises après le désengagement soudain de King Street au printemps 2021. «C'est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens. Un plan social, c'est hyper douloureux pour le club. Mais même comme ça, on va encore se retrouver avec un budget trois fois ou deux fois et demi plus élevé que celui de Toulouse» , a précisé le businessman.
La L2, Lopez y croit
«Bordeaux, comme Lille, était en difficultés financières» , a rappelé l'homme de 50 ans, qui a insisté sur la nécessité de recourir à son modèle. «Ces clubs ne peuvent pas exister sans vente de joueurs. Il y a toujours une perte structurelle dans ces clubs. La seule façon de fonctionner, c'est de faire des investissements dans les joueurs. J'applique un modèle qui peut-être ne plaît pas, mais qui a eu sa réussite dans d'autres industries.»
Et de finir par un message qui se veut rassurant. «J'ai fait bloquer 24 millions d'euros au lieu des 10 prévus au départ. Ils sont mis sous séquestre à la main du club. Si le club reste en Ligue 2, l'argent lui revient. En ce qui concerne la dette, celle-ci est précisément réduite de 40 millions d'euros. On a trouvé un accord avec les prêteurs» , a terminé Lopez. Reste à savoir si cela sera suffisant pour sauver sa place en Ligue 2.
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