PSG : Tebas, la Liga, le Real... Al Khelaïfi sort la boîte à gifles
Plus discret ces derniers mois, Nasser Al Khelaïfi a réalisé une tournée médiatique pour mettre plusieurs sujets à plat. Le président du Paris Saint-Germain en a profité pour répondre aux nombreuses critiques de son homologue de la Liga, Javier Tebas, taclant par ailleurs le football espagnol.
Un businessman niveau élite pour certains, un dirigeant fantoche pour d'autres, Nasser Al Khelaïfi divise énormément depuis ses débuts en tant que président du Paris Saint-Germain en 2011.
Plutôt conciliant, le Qatari n'hésite pas à répondre de manière très véhémente lorsque le club de la capitale est attaqué. Et Javier Tebas, qui se considère comme le principal rempart face au champion de France, en sait quelque chose.
N. Al Khelaïfi – «qui est Tebas ?»
Dans un entretien accordé à Marca, le patron du PSG a mis un sacré taquet à son homologue de la Liga. «Qui est Tebas ? Je ne connais pas cette personne» , a lâché NAK, très offensif. «Notre style est de ne pas nous mêler des affaires des autres clubs, des autres ligues ou fédérations. Ce n'est pas notre style. Mais je n'accepterai pas que d'autres nous donnent des leçons.»
Pour Al Khelaïfi, les menaces de Tebas sont nulles. «Je me fiche de ce qu'il dit, la vérité, on en parle depuis des années. Nous avons un projet de football à construire et nous allons continuer. Nous ne sommes pas inquiets, pas plus que tout ce qui sort dans les médias, parce que nous ne pouvons pas perdre notre temps avec tout ce qui sort» , a poursuivi l'homme de 48 ans.
La Liga, un championnat mort
«Chaque année, chaque été, c'est la même chose. Et ci le fair-play, et ça nous ne respectons pas les autres... Nous savons ce que nous pouvons faire, ce que nous pouvons signer. Nous savons mieux que lui ce que nous pouvons faire et personne n'a à nous dire ce que nous devons faire. Vous n'avez pas à nous dire ce que nous pouvons faire ou pas. Si nous le faisons, c'est parce que nous le pouvons» , a prévenu le natif de Doha.
Avant d'en rajouter une couche sur la Liga. «Regardez le cas de Messi. C'est arrivé quand même, ils disaient que c'était financièrement impossible et nous avons gagné de l'argent avec Messi. Il n'a aucune idée et devrait se concentrer sur son championnat parce que son championnat est un peu mort» , a piqué Nasser, qui ne s'est pas arrêté en si bon chemin.
Nasser allume le Real
«En Espagne, l'État soutient certains clubs et plus que nous. Un magnifique stade au milieu de la ville sans rien payer... Nous, nous payons pour le stade, pour le centre d'entraînement, et ils sont plus soutenus que nous. Ce n'est pas juste. Nous payons pour le stade, pour le centre d'entraînement, pour tout...» , a embrayé Al Khelaïfi, déterminé à se payer le Real Madrid et son projet de Super Ligue.
«La Super Ligue est morte, mais le Real Madrid est étrange. Ils gagnent la Ligue des Champions, ils la fêtent pendant des jours, mais ils n'aiment pas y jouer. S'ils n'apprécient pas cette compétition, ils n'ont qu'à pas la jouer» , a terminé l'homme d'affaires. Des déclarations particulièrement salées qui vont faire beaucoup de bruit de l'autre côté des Pyrénées.
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