Lyon : fracture totale avec les Bad Gones !
Malgré une large victoire contre Montpellier (5-2) en Ligue 1 samedi, l'Olympique Lyonnais s'est tout de même offert une affaire avec un accrochage entre Karl Toko-Ekambi et les Bad Gones. Déjà tendues, les relations entre le Virage Nord et le club rhodanien se compliquent…
Une situation assez incroyable. Même lors d'une belle victoire contre Montpellier (5-2) samedi en Ligue 1, l'Olympique Lyonnais trouve le moyen de faire l'actualité en raison d'une affaire extra-sportive.
A cause des résultats décevants des Rhodaniens cette saison, les Bad Gones, un important groupe de supporters de l'OL, a décidé d'afficher leur mécontentement avec une grève des encouragements. Et pourtant, ils se sont animés sur le 4e but des hommes de Peter Bosz.
Toko-Ekambi et les Bad Gones, c'était chaud !
Pour le fêter ? Pas du tout ! Lors de sa célébration, l'attaquant lyonnais Karl Toko-Ekambi a décidé de chambrer le Virage Nord : les mains autour de ses oreilles avant d'inviter les fans à se taire avec un doigt sur la bouche. Furieux de cette provocation, les Bad Gones l'ont ensuite ciblé avec des sifflets et surtout des insultes. Loin de se laisser faire, le Camerounais n'a pas hésité à répondre avec des insultes à son tour ! Soutenu par ses partenaires qui l'ont fêté après sa passe décisive sur le dernier but d'Houssem Aouar, l'ancien de Villarreal a également été défendu par les tribunes latérales, qui ont chanté son nom en huant également les Bad Gones.
«Je vous livre mon sentiment, je ne comprends pas ça. Heureusement, je n'étais pas le seul à ne pas comprendre, car d'autres supporters ont encouragé Karl en criant son nom. C'était un groupe contre lui. On est tous de la famille de l'OL. C'est la première fois que je rencontre ça. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé mais je suis très déçu de ce qui est arrivé», a confié le coach de l'OL Peter Bosz face à la presse.
Aulas prêt à quitter le club !
Révolté par cette situation, le président de Lyon Jean-Michel Aulas n'a pas hésité à employer un discours fort devant les médias. «C'est vrai que Karl peut peut-être éviter d'avoir cette réaction, mais il faut se mettre à sa place. On vit un cauchemar depuis quelque temps à Lyon. On n'est pas au classement là où on devrait l'être, mais on a encore une chance de pouvoir l'être. Les supporters, en s'en prenant aux joueurs, créent une relation de tension qui devient insupportable», a déploré le patron lyonnais.
«On a franchi une situation qui, pour moi, n'est pas acceptable. Si ça doit perdurer, je préfère m'en aller. Le foot ce n'est pas ça. La valeur d'un club, c'est la valeur de ses supporters sur la durée mais à l'instant T ce sont les joueurs et les joueurs sont respectables. Quand on est président d'un club depuis 35 ans, qu'on aime son club avec passion, on ne reste pas indemne de ce genre de choses», a-t-il terminé. Une vraie situation de crise.
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