PSG : malgré l'échec, Pochettino assume sa gestion des gardiens
Prônant l'alternance entre Gianluigi Donnarumma et Keylor Navas depuis le début de la saison, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Mauricio Pochettino a brisé cette concurrence lors du 8e de finale de la Ligue des Champions contre le Real Madrid, intégralement disputé par l'Italien. Et malgré l'élimination, l'Argentin assume.
«C'est une action qui est clairement une faute pour moi, en parlant objectivement et après avoir revu les images sous tous les angles. Je ne comprends pas comment le VAR peut ne pas siffler cette faute.»
Encore ce samedi, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Mauricio Pochettino n'avait pas digéré le premier but accordé au Real Madrid mercredi en déplorant une faute de Karim Benzema sur Gianluigi Donnarumma. Après cette élimination (1-0, 1-3) dès les 8es de finale de la Ligue des Champions, l'Argentin a dû rendre des comptes sur sa gestion au poste de gardien.
Pochettino assume ses décisions
Car depuis le début de la saison, l'ancien manager de Tottenham avait justement refusé de trancher entre Donnarumma et Keylor Navas en instaurant une véritable alternance entre les deux portiers. Pourtant, face aux Merengue, le coach du PSG a brisé cette cohabitation avec deux titularisations consécutives de l'Italien. Et malgré la responsabilité de l'ex-Milanais dans l'échec parisien, Pochettino a totalement assumé son choix en conférence de presse ce samedi.
«Ce n'est pas une question de confiance mais de choix. Il n'y a pas de coupure d'énergie comme vous le dites. Il s'est passé ce qu'il s'est passé. Cela fait partie des décisions qu'il faut prendre dans le football. Les analyses et comparaisons liées aux décisions prises mais qui arrivent seulement après un match ne sont jamais bonnes. Quand vous perdez, vous pouvez toujours dire qu'il fallait faire d'autres choix. Je vais me répéter, mais je suis convaincu qu'après 90 minutes chez nous, et 70 minutes sur la pelouse de Santiago Bernabeu, avec un avantage de 2-0, personne ne pouvait prévoir ce qu'il s'est passé. Les choix sont toujours faits avec un sentiment commun, et dans le but d'aider l'équipe. Nous nous basons toujours sur nos critères et nos chiffres. Mais quand vous perdez, il se dit toujours assez logiquement que vous auriez pu faire autrement», a analysé le natif de Murphy.
Navas toujours concerné
Avec cette décision, Pochettino s'expose aussi à un risque : perdre définitivement Navas, pourtant très apprécié au sein du groupe. Mais de son côté, l'Argentin a écarté cette possibilité en saluant la mentalité irréprochable du Costaricien. «Les deux partagent un sentiment de déception. Ce sont deux grands gardiens, avec des sentiments propres et une bonne relation», a souligné l'homme de 50 ans.
«C'est clair que l'empathie, le soutien que Keylor a témoigné à Gigio et au groupe sans jouer, est importante, et je le remercie pour cela. Les joueurs qui ne jouent pas participent également à la vie du groupe, en montrant leur soutien et en apportant une énergie. Il existe une grande relation au sein du groupe», a-t-il terminé. A voir les conséquences sur cette fin de saison qui s'annonce bien terne pour le PSG, avec seulement la Ligue 1 à jouer et une avance de 13 points en tête du classement.
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