OM : 4-4-2, recrues hivernales, niveau de jeu... Sampaoli répond aux critiques
Critiqué ces dernières semaines en raison des difficultés rencontrées par l'Olympique de Marseille, l'entraîneur Jorge Sampaoli a justifié ses choix ce vendredi devant les médias.
Malgré la 2e place en Ligue 1 et la qualification pour les 8es de finale de la Ligue Europa Conference, l'Olympique de Marseille connaît un coup de mou actuellement et vient de prendre seulement un point contre les promus Clermont (0-2) et Troyes (1-1) en l'espace de deux journées.
Dans ce contexte, l'entraîneur Jorge Sampaoli se retrouve de plus en plus critiqué en raison de son entêtement dans ses choix et du niveau de jeu décevant eu égard à sa réputation de technicien offensif.
L'OM en quête de sa «meilleure version»
A l'entame d'une semaine chargée avec la réception de l'AS Monaco dimanche en championnat puis du FC Bâle jeudi sur la scène européenne, l'Argentin a répondu à ses détracteurs ce vendredi en conférence de presse. D'abord en admettant des difficultés actuellement. «On doit retrouver notre meilleure version. Il faut être plus tranchants défensivement», a reconnu le coach phocéen. «On a du mal à être dangereux offensivement. (…) On est à la recherche d'autres solutions pour retrouver l'OM qu'on a pu voir dans les meilleurs moments.»
Le 4-4-2 qui avait permis de faire le show contre Angers (5-2) et de titulariser Arkadiusz Milik semble représenter la plus évidente de ces solutions. Pourtant, le Marseillais ne l'a pas reconduit durablement, et a justifié sa position. «On a essayé de jouer en 4-4-2 contre Qarabag avec Payet en haut et des ailiers qui repiquaient pour avoir de la profondeur. Le match face à Clermont, si l'on regarde de la 18e à la 85e minute on a eu une bonne présence dans la moitié adverse. C'est toujours le même problème, contre Troyes on est à deux minutes de gagner un match, certes avec peu de volume offensif mais les joueurs étaient fatigués», a mis en avant Sampaoli.
Bakambu, Kolasinac… Sampaoli prône la patience
Parmi les possibles leviers peu ou pas utilisés par le technicien pour redonner un second souffle à l'équipe, certains observateurs lui reprochent sa faible utilisation des recrues hivernales : le latéral gauche Sead Kolasinac doit se contenter d'un statut de remplaçant (seulement 2 titularisations en L1), tandis que l'attaquant Cédric Bakambu (3 matchs et 2 buts en L1) n'a pas bougé du banc lors des deux dernières journées. Là aussi, l'homme de 61 ans est resté droit dans ses bottes en mettant en avant des excuses.
«Bakambu et Kolasinac sont arrivés après un processus d'inactivité. Il y a la forme physique, le timing, la synchronisation avec les coéquipiers», a plaidé le Sud-Américain. «C'est compliqué pour nous de décider d'un onze de départ sans savoir s'ils ont réellement tout intégré, notre système etc. Le collectif est pour nous le plus important». Conforté par son président Pablo Longoria qui lui a renouvelé sa confiance ce vendredi dans les colonnes du journal La Provence, le technicien reste pour l'instant arc-bouté sur ses choix. La fin de saison fera office de juge de paix…
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