OM : un vent de panique justifié ?
Surpris par Clermont (0-2), dimanche en Ligue 1, l'Olympique de Marseille a manqué une belle occasion de conforter sa 2e place. Un revers inattendu qui a délié certaines langues. Au point de craindre pour la fin de saison ?
Celle-ci, personne ne l'avait vu venir. Alors que le Paris Saint-Germain a chuté à Nantes (3-1), samedi, que Strasbourg a été tenu en échec à Saint-Étienne (2-2), dimanche, l'Olympique de Marseille avait une belle opportunité de renforcer sa 2e place de Ligue 1.
Mais le club phocéen a, comme trop souvent cette saison, gâché à domicile pour s'incliner contre Clermont (0-2). Une défaite qui a levé un vent de panique sur la Canebière.
D. Payet – «dégonfler un peu les têtes»
Cela a commencé par Dimitri Payet. Quelques instants après le coup de sifflet final, le capitaine du club phocéen a pointé du doigt le manque d'humilité de l'ensemble du groupe. «Je pense qu'il nous a manqué de l'humilité. On n'a pas montré un visage cohérent, on n'a pas montré de valeurs, on n'a rien montré. On a pris une bonne leçon de la part d'une équipe de Clermont qui a joué ensemble, qui a couru ensemble et qui a mérité cette victoire, il faut le dire. Il va falloir dégonfler un peu les têtes, se remettre à bosser et montrer le visage qui est le nôtre» , a lâché le Réunionnais au micro de Prime Vidéo.
Une sortie très musclée et justifiée pour Pau Lopez, qui n'a pas hésité à abonder dans le sens de son partenaire offensif. «Je pense qu'on doit changer quelque chose dans notre attitude parce que c'est une question de mentalité. La question n'est pas de savoir si on a bien joué ou mal joué, avec 4 ou 5 défenseurs... Ce n'est pas la première fois donc on doit changer beaucoup de choses parce que c'est le moment le plus important de la saison» , a reconnu le gardien espagnol, alors que Marseille aurait pu prendre 7 points d'avance sur le RCSA, 4e, pour réaliser un premier break dans ce championnat.
Rongier et Guendouzi refusent de s'inquiéter
Pour sa part, Valentin Rongier a voulu garder la tête froide, estimant que son capitaine avait réagi sous le coup de la colère. «Peut-être qu'il a dit ça sous le coup de la frustration. Je ne pense pas que certains se prennent pour d'autres. Ce qui est sûr, c'est qu'on n'a pas du tout mis ce qu'il fallait. Donc si c'est un problème d'attitude, on va le régler dans le vestiaire» , a corrigé le milieu défensif en zone mixte, imité par Mattéo Guendouzi, qui a refusé de tirer la sonnette d'alarme après cette contre-performance.
«Chacun est libre de penser ce qu'il veut. Je pense qu'on a fait une non-performance. On n'a pas fait un bon match. Il va falloir retravailler et repartir de l'avant. Comme tout le monde, on rate des matchs, ça fait partie du football, de la Ligue 1. On a raté notre match et il faudra aller gagner à Qarabag. Il n'y a pas d'inquiétude. On est encore deuxième, on a des points d'avance sur des équipes qui sont censées jouer l'Europe cette saison» , a relativisé le Bleu. Qarabag jeudi puis Troyes dimanche, l'OM a une belle occasion de se rassurer cette semaine.
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