PSG : avec sa masse salariale pharaonique, le club risque-t-il des sanctions ?
Avec les arrivées notamment de Lionel Messi, Sergio Ramos et Gianluigi Donnarumma, le Paris Saint-Germain a encore fait grimper sa masse salariale cette saison. Elle va augmenter de plus de 80 millions d'euros en un an.
Du jamais vu. Selon les estimations de L'Equipe, la masse salariale du Paris Saint-Germain va atteindre la somme pharaonique de 629 millions d'euros pour cet exercice 2021-2022, un montant record jamais atteint dans la capitale, ni par un club français.
Toutefois, il convient de préciser que le Paris SG rectifie le chiffre annoncé par le quotidien sportif et table, selon ses calculs actuels, sur une masse salariale de 585 M€.
370 M€ en 2018-2019
Malgré tout, la masse salariale parisienne continue d'augmenter de façon vertigineuse au cours des dernières années : 370 M€ en 2018-2019, 414 M€ en 2019-2020, 503 M€ en 2020-2021 et donc entre 585 et 629 M€ en 2021-2022. Sur cet exercice, le PSG va enregistrer une augmentation de sa masse salariale d'au moins 82 M€.
Cette forte augmentation peut s'expliquer en grande partie par l'arrivée de gros salaires l'été dernier. En effet, la direction parisienne n'a pas hésité à offrir des émoluments en or pour attirer des joueurs libres de tout contrat, comme Lionel Messi, Sergio Ramos, Gianluigi Donnaruma ou encore Georginio Wijnaldum. Et peu de départs ont été enregistrés.
Le PSG n'est pas menacé, pour le moment…
Forcément, ce train de vie exceptionnel a des conséquences économiques. Ainsi, Paris table sur des pertes de 200 M€ en fin de saison. Un chiffre gonflé par le manque à gagner lié à la crise sanitaire. Sur le plan national, le leader de la Ligue 1 n'a aucun souci à se faire. La DNCG, le gendarme financier du football français, ne dira rien tant que le puissant actionnaire qatari QSI sera présent pour renflouer les caisses
Au niveau européen, le PSG va devoir se montrer prudent à l'avenir. Si l'allègement des règles du fair-play financier suite à la crise sanitaire lui permet de ne pas être sous la menace de sanctions de l'UEFA dans l'immédiat, la réforme attendue dès la saison prochaine pourrait poser problème, avec la mise en place d'un «salary cap» et d'une «luxury tax» . Ce système force à reverser aux autres clubs une pénalité financière en cas de dépassement d'un seuil de sa masse salariale. Ce qui pourrait donc pousser Paris à revoir ses dépenses en terme de salaires.
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