OM : la vision intéressante de Rongier sur son positionnement hybride
Depuis le début de la saison, le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille Valentin Rongier évolue dans un rôle hybride sur le côté droit. Un poste particulier pour l'ancien Nantais, qui a livré une analyse par rapport aux demandes de son entraîneur Jorge Sampaoli.
Dans le schéma de l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Jorge Sampaoli, l'habituel milieu de terrain Valentin Rongier dispose d'un rôle hydride sur le côté droit. Latéral sur les phases défensives, l'ancien Nantais monte ensuite d'un cran pour se placer entre les lignes dans l'entrejeu afin de participer à la construction.
Et dans ce rôle, le joueur de 27 ans parvient à exprimer ses qualités avec un volume de jeu impressionnant et des performances abouties depuis plusieurs mois.
Rongier a réussi à s'adapter
Présent en conférence de presse ce jeudi, Rongier a été invité à revenir sur son adaptation à ce poste très particulier pour lui. «Comment je me suis adapté ? Tout simplement en jouant, dans un premier temps. Au début, c'était compliqué, ce n'est pas un poste habituel. Même en prenant exemple sur certaines personnes, je n'arrivais pas à trouver de joueurs qui évoluaient véritablement comme ça. Mais avec l'expérience, j'ai pris des repères, j'échange beaucoup avec le staff pour voir ce qu'ils attendent de moi», a-t-il expliqué, avant de poursuivre.
«Et ce qui est intéressant, à ce poste, c'est qu'il n'y a aucun match qui se ressemble. J'essaie de m'adapter au système de l'adversaire, alors oui, je serai toujours latéral quand on va défendre, mais ma position sur le terrain, en phase offensive, va varier en fonction de la mise en place de l'adversaire. Ce système hybride permet de déstabiliser les adversaires. De mon positionnement, mes coéquipiers se déplacent aussi différemment. Les équipes qui nous rencontrent tiennent à peu près le même discours, même si elles nous observent, le jour du match, elles ne savent pas trop qui doit suivre qui, qui doit prendre quel joueur. Ça fait notre force», a analysé le Marseillais.
Un latéral ? Non !
Comme Bouna Sarr par le passé, Rongier, qui n'entrait pas initialement dans les plans de Sampaoli dans l'entrejeu, a changé la dynamique de sa carrière avec ce repositionnement. Pour autant, le natif de Mâcon refuse de se considérer comme un latéral. «Je n'ai pas été formé en tant que latéral droit, je ne pense pas avoir les qualités athlétiques d'un latéral moderne, celui qui prend le couloir. Je le fais rarement à l'OM», a-t-il noté.
«Quand on a le ballon, j'essaye de me positionner entre les lignes, ou sur la même ligne que Bouba Kamara et Pape Gueye, en numéro 6. Si le coach vient me voir et me dit de prendre plus le couloir, je vais essayer de le faire, mais ce n'est pas à l'ordre du jour», a terminé le Phocéen. En tout cas, dans ce système très particulier de Sampaoli, Rongier dispose finalement du profil parfait pour ce rôle.
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