L1 : le premier constat d'Amazon
Diffuseur principal de la Ligue 1 jusqu'en 2024, Amazon se dit satisfait par ses premiers pas dans le football en France. Le patron de Prime Vidéo Europe, Alex Green, a justifié la politique tarifaire choisie et compte bien voir le plus loin possible.
Amazon a trouvé la faille et n'a pas hésité à s'y engouffrer. Après le fiasco Mediapro, l'entreprise américaine a flairé le bon filon en récupérant les droits de la Ligue 1 jusqu'en juin 2024. Une réussite jusqu'ici.
Entre son casting de consultants de haut niveau, avec Thierry Henry en tête de gondole, et le spectacle proposé sur les pelouses, les amoureux du football français en ont pour leur argent.
Un prix justifié par Amazon
C'est en tout cas ce que pense Alex Green. Le patron de Prime Vidéo Europe estime que le géant du web est sur la bonne voie. «Chez Amazon, nous ne communiquons pas le nombre de nos abonnés. Mais je peux vous dire que nous sommes heureux de là où nous en sommes. Nous avons de bonnes audiences. Nous avons plus d'un million de personnes qui regardent les plus gros matchs. Nous avons eu plusieurs rencontres à plus d'un million. C'est bien pour nous et pour le football français» , a expliqué l'homme d'affaires dans un entretien accordé pour L'Equipe.
Ce dernier a justifié la politique tarifaire d'Amazon, qui facture à 12,99 euros son Pass Ligue 1 (en plus des 5,99 euros de l'abonnement Prime). «C'est un juste prix, même pour ceux qui n'étaient pas déjà membres de Prime, puisque cela reste en dessous de 20 euros. La plupart des télévisions payantes sont au-dessus. Quand vous voyez ce qu'il faut payer pour d'autres ligues domestiques, ailleurs en Europe, on a un bon prix et un bon accès pour la L1» , s'est félicité le boss des sports chez Amazon.
Amazon croit au potentiel de la L1
Selon Green, Amazon ne regrette pas une seule seconde d'avoir misé sur le championnat de France. «La Ligue 1 a une formidable opportunité de grandir, la qualité de ce football est bonne et, croyez-moi, je regarde beaucoup de foot. Nous espérons que les grands joueurs resteront en France. Mais cette ligue a un grand avenir et nous voulons prendre part à cette histoire» , a poursuivi l'investisseur américain.
De là à rester au-delà de 2024 ? «On doit voir ce qui va se passer, avec les différentes options qu'il y aura sur le marché des droits. On regarde tout, partout, pour trouver le meilleur potentiel pour nos consommateurs. Aujourd'hui, on est heureux avec cette offre. Oui, c'est un bon deal. Maintenant, on veut proposer un bon service, que les gens soient heureux, s'abonnent et ensuite nous verrons...» , a terminé Green. Pour le moment, Amazon répond présent. Et c'est l'essentiel après une dernière saison chaotique.
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