PSG : Leonardo pousse un coup de gueule contre les critiques !
Après la victoire arrachée contre Lille (2-1) vendredi en Ligue 1, Leonardo s'est présenté en zone mixte. Le directeur sportif s'est plaint des critiques incessantes contre le Paris Saint-Germain, et plus particulièrement de la forme utilisée par certains détracteurs.
Le scénario se répète pour le Paris Saint-Germain. Menés et dominés par le LOSC vendredi au Parc des Princes, les Parisiens ont de nouveau renversé leur adversaire (2-1) dans les dernières minutes.
Ce succès permet au club francilien de conforter sa place de leader après 12 journées de Ligue 1. Et de poursuivre sur son excellente lancée sur le plan comptable.
L'aveu de Leonardo
Il n'empêche que le PSG n'échappera pas aux critiques sur sa première heure de jeu. Leonardo le sait pertinemment, d'où son passage en zone mixte pour anticiper les commentaires.
Le directeur sportif a en effet reconnu qu'il y avait «des choses à améliorer, c'est une évidence, c'est même normal compte tenu du contexte» . «On n'est pas où l'on veut» , a avoué le dirigeant, en rappelant quelques circonstances atténuantes comme le manque de préparation de certains joueurs cet été. Mais après trois mois de compétition, Leonardo était bien obligé d'accepter les critiques sur le fond. En revanche, le Brésilien ne tolère pas la forme utilisée par certains détracteurs.
Des détracteurs accusés
«Il y a une manière de parler, de critiquer, gratuite. C'est un peu trop, a réagi le DS. Par rapport au coach, par rapport aux grands joueurs qui sont arrivés cette année. On sait qu'on n'est pas bien mais la manière, là, c'est un peu trop. Tu peux dire qu'on n'est pas bien mais ça commence à dépasser les limites, là. Dire que le coach ne comprend rien au football, qu'il est né hier... Que les grands joueurs qu'on a pris sont nuls…»
«Il y a des gens qui ont envie de se faire beaux en parlant du PSG. C'est un peu une promotion personnelle, a-t-il accusé. Un peu de respect. Tu peux critiquer, chacun dans son rôle, en disant que tu n'aimes pas. Mais faire une promotion personnelle, c'est un peu moins beau. C'est pour ça qu'on demande à tout le monde de se calmer un peu.» Il est vrai que l'actuel leader de Ligue 1, également en tête de son groupe en Ligue des Champions, comme l'a souligné Leonardo, obtient des résultats plus que satisfaisants.
Les cas Neymar et Messi
Pour le dirigeant, la capacité des Parisiens à arracher des succès représente aussi un signe encourageant. «C'est une caractéristique d'une équipe qui a envie» , a-t-il argumenté. Mais selon lui, les médias préfèrent s'attarder sur l'extra-sportif. «On est plus inquiets par rapport à Instagram, la photo, où ils étaient... On parle plus de ça. Cela gêne, a constaté Leonardo. On accepte le fait de ne pas être comme on veut et d'avoir encore du chemin. Mais vous ne pouvez pas parler de Messi, Mbappé, Neymar ou du coach comme ça ! Ou de Ramos.»
Le patron du secteur sportif a ainsi commencé à aborder des cas personnels. Et notamment ceux de Lionel Messi, encore décevant vendredi avant sa sortie à la mi-temps par précaution, et de Neymar, enfin performant malgré les critiques sur son hygiène de vie. «Messi a passé plus de temps que sélection qu'ici. Neymar c'est la même chose, il a fait un grand match. (…) Les gens pensent qu'on ne sait rien sur les joueurs. Que les joueurs sont tous dans la fête. Cela ne correspond pas à la vérité ; si les joueurs font des choses pas bien, on leur parle.»
Ramos, le PSG savait…
«Neymar est injustement critiqué. Aujourd'hui (vendredi), il a fait un très grand match. Mais si c'est un joueur qui fait la fête tous les jours, il ne fait pas un match comme ça, c'est impossible» , a estimé Leonardo, avant de défendre sa recrue Sergio Ramos, incapable de débuter sa saison en raison d'une gêne à un mollet. «Ramos, c'est la presse espagnole qui est là et a envie de dire... La presse espagnole joue et vous jouez le jeu de la presse espagnole, a dénoncé le dirigeant. Mais on savait tout, on sait tout, on sait ce qu'il se passe.» Si le PSG s'attendait à une telle indisponibilité, le défenseur central n'aurait sûrement pas signé cet été.
Quoi qu'il en soit, Leonardo n'a pas été relancé sur Ramos, mais plutôt sur les difficultés de Mauricio Pochettino. «C'est comme si le coach ne savait pas ce que c'était un fonds de jeu, qu'il ne comprenait rien. Il cherche, on cherche. Pochettino, avant d'arriver c'était un top 5 maintenant, soi-disant, il ne comprend plus rien» , a ironisé l'ancien milieu de terrain, qui assure n'avoir aucune raison de s'inquiéter. Pas sûr que le directeur sportif vive les matchs avec autant de sérénité…
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