PSG : Al Khelaïfi fracasse la Super Ligue, le Real, le Barça et la Juventus !
Leader de la fronde anti-Super Ligue, Nasser Al Khelaïfi s'est fendu d'une première sortie remarquée en tant que président de l'ECA. Le patron du Paris Saint-Germain n'a pas hésité à se payer le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus.
Comme Jean-Michel Aulas avec l'Olympique Lyonnais, Nasser Al Khelaïfi a décidé de se mettre à l'ombre ces derniers mois. Avec le retour de Leonardo aux affaires, le président du Paris Saint-Germain s'est fait plus discret.
Cela ne l'a pas empêché de sortir du bois, en avril dernier, pour se placer en tant que leader de la fronde contre la Super Ligue aux côtés des dirigeants du Bayern Munich et du Borussia Dortmund. Une position qui lui a permis d'accéder à la présidence de l'European Association Club.
Une victoire du football selon Al Khelaïfi
A l'occasion de son premier discours, le dirigeant qatari n'a pas hésité à jurer fidélité à l'UEFA, se vantant d'avoir sauvé le football d'une dérive qui aurait pu définitivement le perdre. «Ensemble, nous avons défendu les intérêts du football européen pour tous, pour les joueurs, les clubs, les ligues, les associations nationales et surtout les supporters» , a lancé NAK.
«Nous nous sommes appuyés sur la détermination et la force du Président Ceferin, qui a résisté au coup d'État de minuit, et ceux qui ont la mémoire courte devraient se rappeler qu'il s'est bien agi de cela. Vous devez tous savoir que le Président Ceferin était confiant dès le début. Nous avons parlé tôt le matin du 18 avril, et il a dit : 'Nous allons gagner'. Et nous avons gagné. Merci, Président Ceferin» , a rajouté Al Khelaïfi.
Nasser allume le Real, le Barça et la Juve
Le Parisien n'a pas manqué de tacler sévèrement les trois derniers membres récalcitrants, à savoir le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus, avec lesquels les relations se sont sérieusement refroidies au cours des derniers mois. «Et tandis que les trois clubs rebelles gaspillent de l'énergie, déforment les récits et continuent à hurler au loup, les autres avancent et concentrent toutes leurs forces sur la construction d'un avenir meilleur pour le football européen, unis et ensemble» , a piqué Nasser.
Sans surprise, le dirigeant francilien en a rajouté une couche en cherchant à les isoler des neuf autres équipes qui ont décidé de se retirer du projet. «Comme vous le savez, pour les 9 clubs qui ont demandé à revenir dans notre famille, le Conseil d'administration de l'ECA les a réintégrés dans nos structures avec des engagements renouvelés pour renforcer notre Association. Je leur souhaite à nouveau la bienvenue dans la famille ECA» , a terminé l'homme de 47 ans. Un Nasser très offensif pour lancer la saison.
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