Mercato : Mbappé retenu par le PSG, l'Espagne dans l'incompréhension
Malgré une ultime offre de 200 millions d'euros du Real Madrid pour racheter sa dernière année de contrat, Kylian Mbappé a été retenu par le Paris Saint-Germain. Une position radicale du club de la capitale française qui scandalise tout le monde de l'autre côté des Pyrénées.
Le Paris Saint-Germain n'a pas voulu céder. Le Paris Saint-Germain n'a pas cédé. Malgré un contrat qui expire en juin prochain et une volonté évidente, même si elle n'a pas été rendue publique, de ne pas prolonger, Kylian Mbappé (22 ans) a été retenu jusqu'au bout du mercato estival par ses dirigeants.
Si certains féliciteront la dureté dans les négociations des dirigeants du club de la capitale française, d'autres estiment que ces derniers ont été frappés par la folie. C'est en tout cas le sentiment qui règne en Espagne.
Une «prison dorée» selon la presse espagnole
En effet, les observateurs appartenant au microcosme madrilène n'en reviennent toujours pas que le vice-champion de France a pu refuser une ultime offre de 200 millions d'euros pour céder l'attaquant français. S'ils n'ont aucun doute sur le fait que le champion du monde rejoindra la Maison Blanche au terme de son engagement, les journalistes proches du club royal n'ont pas hésité à comparer le PSG à une «prison dorée» , en atteste l'illustration choisie par AS représentant Mbappé derrière les barreaux, publiée quelques instants seulement après la clôture du mercato.
Du côté de l'émission El Chiringuito, véritable bras armé de Florentino Pérez durant cette campagne pour attirer Mbappé, on ne comprend pas l'attitude du PSG. «Le PSG n'a pas voulu écouter l'offre de 200 millions d'euros. C'est un autre football. Comment un club peut refuser 200 millions d'euros ? Est-il possible de lutter face à ça ?» , s'est demandé le présentateur vedette du programme, Josep Pedrerol, qui n'a pas hésité à mener une propagande dantesque durant plusieurs semaines avec son fameux message devenu viral, «tic tac» , qu'il n'a pas prévu de mettre de côté.
Tebas enfonce le clou
En parallèle, Javier Tebas, toujours le premier à dégainer lorsqu'il s'agit de critiquer Paris, n'a pas hésité à sortir du bois pour s'attaquer aux dirigeants qataris. «Les club-États sont aussi dangereux pour l'écosystème du football que la Super Ligue. Nous avons critiqué la Super Ligue car elle détruit le football européen et nous sommes tout aussi critiques envers le PSG. Pertes Covid +300M€, revenus TV en France -40%... et +500M€ en salaires ? Intenable» , a pesté le président de la Liga sur Twitter. Autant dire que le PSG est plus que jamais l'ennemi numéro un en Espagne.
AS compare le PSG à une prison
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