Bordeaux : vers un scénario catastrophe ?
Toujours dans l'attente d'une offre de rachat satisfaisante, les Girondins de Bordeaux sont sous la menace d'une procédure de redressement judiciaire. Elle sera prononcée mardi si les candidats à la reprise ne donnent pas davantage de garanties.
On tremble à Bordeaux. Abandonnés par leur propriétaire King Street, les Girondins n'ont toujours pas trouvé de repreneur. Et, en l'absence d'offre à la hauteur des espérances, le club aquitain a agité la menace d'un redressement judiciaire ce vendredi.
Le club communique
«Dans ces circonstances, afin de préserver l'avenir et son statut professionnel, le club n'a d'autre choix désormais que d'envisager l'éventualité d'une procédure de redressement judiciaire» , a fait savoir le club dans un communiqué. Ce qui pourrait avoir pour conséquence une relégation d'une ou deux divisions. Ou mener, dans le pire des scénarios, à une liquidation judiciaire et une relégation en cinquième division.
Dans la matinée, l'ancien président du LOSC Gérard Lopez et le restaurateur Pascal Rigo, qui ont fusionné leurs projets jeudi, s'étaient entretenus avec le mandataire ad hoc Frédéric Abitbol et le mandataire social Frédéric Longuépée. Visiblement, les discussions n'ont pas totalement convaincu. Les deux hommes, et les autres candidats à la reprise, ont désormais jusqu'à mardi pour apporter davantage de garanties concernant leur capacité de financement.
Quatre jours pour convaincre
Sinon, l'avenir des Girondins se jouera devant le Tribunal de Commerce. «Compte tenu des délais incompressibles inhérents à une procédure de redressement judiciaire et afin de permettre au nouveau repreneur de présenter ses comptes prévisionnels à la DNCG avant la reprise effective du Championnat, la déclaration de cessation des paiements devra être déposée au greffe du Tribunal de Commerce le mardi 22 juin au plus tard» , explique le communiqué.
«Le Club espère sincèrement que les candidats sauront utiliser cet ultime délai pour finaliser une offre et apporter les garanties financières nécessaires pour éviter la mise en oeuvre d'une telle procédure» , conclut le communiqué, qui vient mettre un sacré coup de pression aux potentiels repreneurs. Ces derniers ont désormais quatre jours pour convaincre. Et sauver le club au scapulaire.
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