Lyon : Garcia, Galtier, le mercato... Aulas toujours aussi offensif !
Au rendez-vous pour présenter son nouvel entraîneur Peter Bosz, Jean-Michel Aulas est resté fidèle à lui-même. Le président de l'Olympique Lyonnais s'est montré ambitieux et n'a pas pu s'empêcher de glisser quelques tacles.
C'est évidemment avec fierté que Jean-Michel Aulas a présenté son nouvel entraîneur Peter Bosz à la presse ce dimanche matin.
La page Rudi Garcia tournée, le président de l'Olympique Lyonnais a assuré que le Néerlandais correspondait parfaitement au profil recherché.
Garcia et les arbitres taclés
A savoir un coach «expérimenté, avec la capacité de faire jouer des jeunes, une référence offensive pour les médias et les groupes de supporters» . Des compétences qui aideront le 4e de Ligue 1 à oublier son échec.
«On a tout fait pour gagner le championnat, on n'était pas loin, a regretté Aulas. On a été victimes de beaucoup d'erreurs d'arbitrage. Ça s'est joué à peu de choses, on a fait des erreurs, on les a corrigées en faisant venir Peter.» En plus des arbitres, Garcia peut se sentir visé… On en oublierait presque que Bosz n'était pas le premier choix de l'OL. Le club rhodanien a d'abord tout fait pour convaincre le Lillois Christophe Galtier, sans succès puisque le champion de France semble privilégier l'OGC Nice.
Galtier, Aulas accuse Nice
Une défaite difficile à reconnaître pour Aulas, persuadé que son fair-play a joué en sa défaveur. «On a mené les choses de manière extrêmement professionnelle, avec beaucoup d'éthique, a-t-il raconté. Je voulais vous dire à ce sujet que dès le mois de mars, j'avais été sollicité pour rencontrer Christophe Galtier. Et sur le plan éthique, professionnel, je ne rencontre jamais un entraîneur avant la fin du championnat, surtout quand on doit l'affronter. Donc c'est nous qui avons refusé au mois de mars d'avancer sur le sujet.»
«Après, on a défini un certain nombre de priorités. Peter et d'autres en faisaient partie. On les a vus. Mais vous ne pouvez pas prendre un entraîneur qui a peut-être déjà signé un contrat (avec Nice, ndlr) et qui est toujours sous contrat avec son club d'origine, qui plus est le champion de France, a glissé Aulas. On a regardé cette solution et en même temps, on a pris contact avec Peter. Il y avait une troisième candidature d'un entraîneur étranger qui parlait français. On n'a jamais été inquiet.» Le Gym répondra sûrement à cette accusation.
Des dépenses au mercato
En attendant, le dirigeant de Lyon n'est pas non plus préoccupé à l'approche du mercato. Malgré l'absence de recettes de la Ligue des Champions pour la deuxième année consécutive, le directeur sportif Juninho aura les moyens de renforcer le groupe. «L'enveloppe budgétaire pour les transferts a toujours été conséquente et à disposition de Juninho et de l'entraîneur, a rassuré JMA. Certains joueurs vont revenir de prêt, d'autres non, puis on va travailler dans les deux mois à venir sur l'effectif, pour qu'il soit le meilleur possible et pour qu'il colle à notre philosophie de jeu.»
A en croire son président, l'OL, après la signature du défenseur central Damien Da Silva (33 ans, ex-Rennes), ne se contentera pas de recruter des joueurs libres. Même avec l'Europa League comme simple argument, Lyon se dit ambitieux et même désireux de remporter cette compétition européenne. «Notre projet est d'aller le plus haut possible en France et en Europe» , a prévenu Aulas, impatient de renforcer son équipe et de débuter la saison prochaine.
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