Nantes : des Canaris loin d'être cuits !
Mené au score et pénalisé par un arbitrage très défavorable, le FC Nantes d'Antoine Kombouaré a malgré tout renversé le Paris Saint-Germain (2-1) dimanche en Ligue 1 pour décrocher une victoire qui devrait compter dans la course au maintien.
«J'ai encore un peu de mal à croire qu'on a réussi à gagner. (...) C'est une énorme performance de mes joueurs, tout le monde nous donnait perdants, voire morts.»
Interrogé par Canal +, l'entraîneur du FC Nantes, Antoine Kombouaré, ne boudait pas son plaisir à l'issue de la victoire surprise décrochée par les Canaris sur le terrain du Paris Saint-Germain (2-1) dimanche à l'occasion de la 29e journée de Ligue 1.
A. Kombouaré – «Une «immense performance»
Alors que le club de la capitale avait l'opportunité de prendre la tête du classement en cas de succès, personne ne donnait cher en effet de la peau du FCN avant le coup d'envoi. Le scénario du match, avec un penalty évident oublié dès la 20e minute malgré une obstruction de Presnel Kimpembe sur Randal Kolo Muani dans la surface puis l'ouverture du score de Julian Draxler juste avant la mi-temps, avait tout pour mettre la tête sous l'eau aux Nantais. Pourtant, le club de Loire-Atlantique, certes aidé par une grosse baisse de régime du PSG en seconde période, a puisé dans des ressources mentales insoupçonnées pour renverser la vapeur grâce à un grand Randal Kolo Muani, auteur du but égalisateur (59e) puis passeur décisif pour Moses Simon (71e).
«Les joueurs ont été capables de relever ce défi en étant menés 1-0. Je leur dit respect, je respecte mes joueurs parce que leur performance, elle est immense», a tenu à insister Kombouaré. Si le mérite revient effectivement avant tout à ceux qui étaient présents sur le terrain, la patte du technicien ne doit pas être négligée pour autant. Il est vrai que la victoire initiale du Kanak (3-1 contre Angers) avait progressivement été éclipsée par les nuls contre l'OM (1-1) et Nîmes (1-1) puis surtout par la défaite sur le fil contre Reims (1-2). Et, après tout, le FCN est ce lundi 18e et barragiste (à seulement un point du 17e, Lorient), soit exactement la position qu'il occupait quand le nouveau coach est arrivé. Pour autant, on sent un réel changement au sein du groupe. Et ce n'est pas le défenseur central Andrei Girotto qui dira le contraire !
L'effet Kombouaré
«Est-ce qu'il y avait trop de laisser-aller ? Oui, au début. Mais avec l'arrivée de Kombouaré, tout a changé. (…) Il a les idées que j'aime», a encensé le Brésilien dimanche dans les colonnes de L'Equipe avant de louer l'apport du technicien. «Tout commence par la discipline de groupe. Il faut arriver à l'heure, être respectueux avec les autres, faire preuve la loyauté et montrer du caractère sur le terrain.» Dimanche, les Canaris n'en ont pas manqué et, si les trois points décrochés sont loin d'être une garantie de maintien, en revanche l'état d'esprit affiché constitue un signe très encourageant avant le sprint final…
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