ASSE : toujours amer, Beric se lâche sur le "dictateur" Puel !
Poussé vers la sortie par Claude Puel l'année dernière, l'ancien Stéphanois Robert Beric n'a toujours pas digéré. Un an plus tard, l'attaquant slovène reste marqué par la personnalité et par le management de l'entraîneur.
La câlinothérapie, Claude Puel ne connaît pas. Le coach des Verts n'est pas du genre à chouchouter ses joueurs, et encore moins ceux qui n'entrent pas dans ses plans.
Le technicien a encore appliqué sa philosophie à Saint-Etienne sans ménager les cadres de l'effectif, ce que Stéphane Ruffier pourra facilement confirmer…
Le héros du derby écarté
Et le gardien est loin d'être la seule victime des choix de Puel. En janvier 2020, l'entraîneur stéphanois avait poussé Robert Beric (29 ans) vers la sortie. Un épisode que l'attaquant a encore du mal à digérer.
Il faut dire que le héros du derby contre l'Olympique Lyonnais (1-0) en octobre 2019 ne s'attendait pas à un tel traitement dans la foulée. «J'ai pensé que ma saison était lancée, a raconté l'avant-centre du Fire de Chicago à France Football. Mais les quatre ou cinq matchs après, je ne joue plus. Je décide d'aller lui demander des explications, et il me répond qu'il n'aime pas le genre d'attaquant que je suis, et qu'il ne me voit pas dans son équipe.»
Beric n'avait pas le bon profil
«Il a été très direct, a poursuivi le grand gabarit. Il m'a dit qu'il voulait un attaquant rapide, qui puisse dribbler et faire je ne sais quoi de plus, et qu'il souhaitait construire l'avenir autour de Charles Abi. Je lui ai répondu qu'il n'y avait aucune raison pour moi de rester, que je ne voulais pas m'asseoir sur le banc pendant des mois, avec un contrat jusqu'en 2022. J'accepte le fait de ne pas faire partie des plans d'un entraîneur, c'est le football. Mais je n'ai pas aimé la manière.»
Finalement, cette sortie par la petite porte était presque un mal pour un bien tant Beric supportait mal la personnalité et le management de son ancien coach. «Je ne veux pas le juger à titre personnel car je ne l'ai côtoyé que quelques mois. Mais, de ce que j'ai expérimenté à l'entraînement, il donnait l'impression d'être sans émotion, a-t-il encore critiqué. Il arrivait au début des séances comme un dictateur en nous disant de faire ceci et cela, sans jamais sourire.»
Comparé à Gasset et Printant…
«C'est un fonctionnement très différent de celui que j'avais connu avec Ghislain (Printant), Jean-Louis Gasset ou avec n'importe quel entraîneur avant lui, a comparé le buteur de Major League Soccer. Puel a l'air difficile à vivre.» D'où leurs deux petites conversations en trois mois passées ensemble à Saint-Etienne. Suffisant pour acter leur séparation.
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