![]() FCMB-Sochaux, le temps des illusions
Sans complexes, les joueurs de la CFA se livrent corps et âmes avec leurs armes pour se hisser en finale de la Coupe de France. Une physionomie similaire à celle des tours précédents, où ils poussent leurs adversaires dans leurs derniers retranchements. Au final, les Sochaliens échappent au piège tendu, après prolongations (0-2). Le point complet avec Maxifoot ! Soirée de fête à Gueugnon, quoi qu'il advienne du résultat final, à l'heure de débuter la première demi-finale de la Coupe de France. Sochaux ne tergiverse pas et prend immédiatement la rencontre à son compte. A force de ne pas parvenir à ses fins, les Sochaliens se laissent submerger par la nervosité et la précipitation. Les joueurs de CFA se montrent appliqués en défense, plus agressifs et tiennent le coup. Aucune injustice de retrouver les deux formations en prolongations, sous les clameurs d'un public qui croit l'exploit possible. Le piège se resserre. Mais Grax, puis Leroy, ne l'entendent pas ainsi. Sans étinceler, les Lionceaux se qualifient pour le Stade de France. Montceau-les-Mines a mérité amplement son parcours héroïque et s'incline avec les honneurs. emplacement publicitaire Les temps forts et les buts - Crétin se montre vigilant sur une frappe appuyée de Grax. Le portier de Montceau-les-Mines écarte le danger du pied. Sochaux presse mais ne trouve toujours pas la faille (32'). - Chaude alerte pour les joueurs de CFA, avec une reprise à bout portant de Leroy qui exploite un cafouillage dans la surface. Mais le ballon est renvoyé par un défenseur sur la ligne (38'). - Sur un coup franc relativement lointain, Alidor se porte à la récupération. Sa tête manque nettement le cadre (48'). - Sur un centre de Grax, Pitau ajuste une tête qui frôle le poteau, alors que Crétin ne pouvait plus intervenir (71'). Sochaux se montre de plus en plus nerveux. - Crétin se met en opposition pour dégager du poing une frappe de Pitau à l'entame du temps additionnel (90'). - Sochaux trouve enfin la faille. Grax contrôle le ballon dans la surface et se positionne pour frapper à bout portant. Crétin s'incline (0-1, 95'). - Sochaux compte plus d'espaces pour placer ses accélérations. Sur un contre, Quercia s'infiltre sur l'aile et adresse un centre en retrait. Leroy récupère. Sa reprise du droit trouve le chemin des filets et annihile les ultimes espoirs des joueurs de CFA (0-2, 111'). Le Stade de France s'offre aux Lionceaux. - Le FCMB manque de sauver l'honneur, avec une tête de Aïd qui trouve le poteau de Richert (119'). Ce qu'il faut retenir de la rencontre Largement outsider en tant qu'ultime petit poucet de la compétition, les joueurs de Montceau-Les-Mines s'alignaient avec un milieu de terrain renforcé de cinq hommes, pour ne laisser qu'en pointe de l'attaque Alidor. Tenir, voilà le mot d'ordre logique de cette formation qui rêve de provoquer une nouvelle sensation. A la pause, la mission s'avère nettement accomplie, avec des Lionceaux plongés dans le doute qui se heurtent à une solide défense axiale. Montceau-les-Mines procède essentiellement par des relances sur les ailes. L'une de ses meilleures armes techniques se révèle Ben Hassine qui ne semble pas souffrir de la pression ou encore Kambou très solide et enthousiasmant. Concentrés et appliqué, les joueurs de CFA jouent avec simplicité, sans oublier les règles de base pour marquer l'adversaire et ne pas manquer d'agressivité quand il le faut. Si bien évidemment ils perdent régulièrement le ballon et se heurtent au souci de la fatigue, les coéquipiers de Beaucaire (remplacé sur blessure) ne lâchent rien, notamment en défense. Berger contre une frappe de Tosic qui prenait le chemin des filets. Leur force incontestable demeure le mental et parvenir à dérouter l'adversaire. Pour se qualifier, il convenait de marquer. Les meilleures offensives se présentent fort logiquement par le biais de coups de pieds arrêtés. Le renfort du meilleur buteur en prolongations avec Aïd, ne suffit plus. Eliminé, Montceau-les-Mines mérite amplement son parcours si brillant. Les hommes d'Alain Perrin étaient prévenus avant l'entame de la rencontre. Bordeaux et Lens n'ont pas chuté pour rien contre cet adversaire de taille qui arrive à dérouter par sa prestance sur le terrain, sa faculté de marquage et sa force mentale. Et majoritairement durant cette rencontre, les Sochaliens ont considérablement manqué d'imagination pour profiter de la supériorité d'un club professionnel. Le temps joue contre les Lionceaux qui se reposent sur des joueurs tel que Leroy dont la technique semble pouvoir se révéler déterminante. Ziani démarre avec une grosse prestance la rencontre, avant lui aussi de progressivement se laisser déstabiliser. Grax obtient de très nombreux ballons mais manque de précision ou bien se précipite de trop. Il libère ses coéquipiers au début des prolongations. En défense, à noter que Bréchet était absent, blessé à l'entraînement. Même s'il a peu à intervenir, Richert demeure impassible sur ses interventions. Mais il est loin d'être complètement rassuré sur la domination de ses coéquipiers et la faculté de trouver la faille. La nervosité s'installe, à l'image de Dagano qui apprécie peu sa sortie en seconde période. Dure, dure soirée pour les Sochaliens qui s'extirpent difficilement du piège. Note du match 14/20 Le parcours du FCMB suffit à lui seul pour saluer l'héroïsme des joueurs de CFA, dont on se souvient pourtant de la qualification à l'arrachée contre Montluçon. Si Lens et Bordeaux sont passés à la trappe ensuite, les Sochaliens n'en étaient pas loin non plus malgré une possession de balle nettement supérieure. Cette demi-finale a tenu toutes ses promesses avec des incertitudes, une chaleureuse ambiance et un petit poucet qui a évité une déroute pour laisser s'exprimer tout le charme de la compétition et du rêve pas si inaccessible de disputer la finale au Stade de France. Mention Bien : bravo et merci à eux !
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