Retrouvez comme à l'issue de chaque soirée de Championnat, le traditionnel «Tour des Stades» de Maxifoot ! Les infos, les buteurs, les temps forts et toute l'actualité de la 28e journée se consulte ici avec Maxifoot !

Les fortes émotions européennes laissées aux vestiaires, retour aux affaires d'un Championnat de France qui demeure des plus indécis. A la fois pour ce qui concerne les places d'honneur et celles du maintien. Les regards Marseillais et Lensois se tournent plus vers le Stadium toulousain, la Gironde, la Bretagne et La Sarthe. Ceux des Parisiens et des Sangliers se figeront en priorité vers la Beaujoire, Troyes et le Stade du Ray. Quel verdict se profile ?

Equité tranquille (Toulouse 1-1 Monaco)

En ouverture de la 28e journée, les Toulousains qui escomptent tenir la dragée haute aux divers prétendants au podium, accueillaient des Monégasques méfiants et toujours soucieux d'assurer le maintien. Les deux formations s'en tenaient à une stratégie très «protectrice» , afin de ne pas s'exposer à tort et à travers. Mais mine de rien, les Toulousains trouvent l'ouverture. Ils profitent d'un de leurs nombreux coups de pied arrêtés pour atteindre la pause avec ce mince avantage. Roma se laisse surprendre par la frappe des vingt mètres de Mathieu (1-0, 24'). Privés d'Elmander, les Toulousains compensent avec d'autres armes offensives, dont un étourdissant Paulo César sur l'aile droite qui s'intègre à merveille. Toutefois, la seconde période profite mieux aux adversaires.

Sans jamais se relâcher dans leurs efforts et avec les renforts de Koller et Pino, les Monégasques trouvent les ressources nécessaires pour égaliser. A la suite d'un centre de Perez, Koller égalise en décochant une tête impeccable (1-1, 76'). Au final, ce score de parité se révèle assez logique, malgré un but que Monsieur Lannoy refuse à Dieuze. Sur un centre de Paulo César, il inscrit son but en s'appuyant sur un défenseur adverse. Parallèlement, les hommes de la Principauté pouvaient eux prétendre à l'obtention d'un penalty. Toulouse demeure à une excellente place (4e avec 43 Pts à la différence de buts). Monaco peut encore craindre le pire vu le regroupement général derrière (13e avec 35 Pts).

La force tranquille (Bordeaux 2-0 Sochaux)

Les Girondins semblent se forger de nouveau un fabuleux destin. Dans le cadre de la course aux places européennes, les Bordelais décrochent une précieuse victoire à domicile qui procure un large bienfait au moral (5e avec 43 Pts). Pourtant à la pause, les deux formations semblent se diriger vers un score vierge qui reflète aisément une rencontre à la physionomie relativement figée. Hormis une tentative de Chamakh en entame de match, les vingt deux acteurs se livrent majoritairement une bataille rangée en milieu de terrain. Sauf que Micoud déverrouille la rencontre lors d'un ultime coup franc qui précède le retour aux vestiaires. Richert s'incline sur sa frappe enveloppée en pleine lucarne (1-0, 45'). Les hommes d'Alain Perrin tentent bien de hausser le rythme en cours de seconde période, en pressant plus haut les Girondins. Mais ces derniers résistent magistralement et placent les meilleures accélérations, avec des occasions franches pour Chamakh et Darcheville. Celui-ci offre finalement le but libérateur à son coéquipier Cavenaghi, déjà à l'origine du contre (2-0, 91'). Sochaux perd le rythme après sa défaite contre Nantes (6e avec 40 Pts).

La glisse sur pente verte (Le Mans 2-0 Saint-Etienne)

La situation des Stéphanois patine, avec une nouvelle défaite encaissée face à des Manceaux plus réalistes. Dommageable voire inquiétants pour la lutte aux places européennes, puisque les Verts laissent filer bien des précieux points (7e avec 39 Pts). Malgré une nette réaction en seconde période, ce sont bel et bien les Manceaux qui s'imposent au réalisme sur leur terre. A l'issue d'une première période assez molle, Coutadeur vient récupérer un renvoi défensif insuffisant de Sall. A l'entrée de la surface de réparation, il adresse une frappe tendue que Janot ne peut intercepter (1-0, 43'). Dès la reprise, les Manceaux réalisent le break. Sur un centre à ras de terre de Samassa, Bangoura parvient à récupérer le ballon au second poteau. Avec l'aide de Dabo, sa frappe prend une trajectoire lobée qui vient surprendre le portier stéphanois (2-0, 51'). Gomis parvient à réduire le score dans les dix dernières minutes, d'une tête à bout portant, alors que Pelé venait d'éviter le pire sur une reprise du gauche de Sablé (2-1, 82'). Les manceaux tiennent jusqu'au bout et se rapprochent à la fois de la barre symbolique du maintien mais également de leurs adversaires (9e avec 38 Pts).

Farouche résistance (Nantes 2-1 Nancy)

Relancés par leur victoire à l'extérieur la semaine dernière, les Canaris prolongent ce regain d'énergie à domicile. Ils s'emparent des trois points contre des Lorrains qui ne leurs facilitaient pas la tache. Comme les Parisiens en Coupe d'Europe, les Canaris trouvent des ressources morales insoupçonnées, plus que dans la pure organisation tactique du jeu ou la technique pure. Dominés au milieu de terrain, les Nantais prenaient pourtant l'avantage par Diallo. A la récupération d'un centre de Saidou, il se montre plus prompt que Macaluso et Grégorini ne peut rien (1-0, 35'). Un avantage de courte durée, puisque Nancy égalise sur une nouvelle erreur défensive nantaise. Brison profite d'un cafouillage entre Cetto et Pierre pour exploiter une première tentative avortée de Fortuné (1-1, 39'). Par la suite, les spectateurs de la Beaujoire doivent attendre l'entame du dernier quart d'heure pour retrouver le sourire, avec un exploit personnel de Faé qui se livre à un grand numéro. Au final, sa frappe enroulée du gauche vient trouver la lucarne de Grégorini (2-1, 75'). Nantes parvient à tenir jusqu'au coup de sifflet final et laisse à leurs pensées noires les Parisiens (18e avec 29 Pts). Quant aux Lorrains, il leurs faudra absolument se serrer les coudes pour tenir jusqu'à la fin du Championnat (12e avec 36 Pts).

La prise de Troyes (Troyes 0-3 Valenciennes)

Quasiment contre le cours du jeu, les Troyens (17e avec 30 Pts) s'inclinent lourdement contre un adversaire direct au maintien. La venue de Valenciennes semblait largement à portée de crampons des joueurs troyens en quête de points. L'entame de match venait conforter cette impression, avec une nette maîtrise tactique et une bonne circulation du ballon. Toutefois, valenciennes parvient à contrer efficacement ces velléités adverses qui demeurent sans effets. Mater trouve Bezzaz au point de penalty. Sa reprise du gauche prend Le Crom au dépourvu (0-1, 38'). Mine de rien, les Troyens accusent le coup et laissent alors l'emprise du jeu aux Valenciennois qui concrétisent une bonne reprise de deux autres buts. Roudet vient tromper Le Crom d'un astucieux geste (0-2, 68'). Dufresne alourdit la marque à la suite de plusieurs tentatives consécutives infructueuses. Le Crom finit par céder (0-3, 87'). Savidan ne marquera pas, alors que Troyes sauve l'honneur par Gigliotti dans les arrêts de jeu, d'une reprise à bout portant (1-3, 93'). Troyes craque et se laisse déborder par son adversaire du soir qui effectue un bond de deux places (15e avec 30 Pts).

Chaque point compte (Nice 1-1 Rennes)

Les Aiglons s'accrochent du mieux qu'ils peuvent, surtout depuis leur sortie de zone rouge. La série d'invincibilité se poursuit mais avec plus de difficultés. Cependant chaque point compte et s'avère bienvenue dans l'escarcelle (16e avec 31 Pts). Privés d'Ederson ou Koné, deux armes maîtresses, les Niçois poursuivent la lutte au courage et avec beaucoup d'abnégation au service du collectif. Mais incontestablement, ils connaissent plus de difficultés majeures à tenir le milieu de terrain. S'appuyant principalement sur la vitesse d'Utaka et Briand en pointe, la stratégie rennaise de procéder par des contres incisifs trouve son apogée à l'issue du premier quart d'heure. Lloris s'incline sur la reprise de volée de Briand qui se trouve à la réception du centre d'Utaka (0-1, 15'). Par la suite, Nice poursuit son pressing et s'appuie notamment sur un Vahirua très volontaire. Mais il faut attendre la reprise pour que le Tahitien trouve enfin le chemin des filets. Suite à un centre de Fanni dévié, il ajuste une reprise de demi-volée, alors que Pouplin commet pour sa part une grossière erreur de main. Nice ne souhaite pas en rester là et tente d'exploiter la fatigue de son adversaire. Trop de maladresses et un manque de réussite privent les Niçois d'une victoire au couteau. Rennes continue sa série de résultats en demi-teinte (10e avec 37 Pts).

Le Bilan en un clin d'oeil

Lors de la dernière des sept rencontres, les Lorientais et les Lillois se séparent sur un score vierge peu enthousiasmant mais compréhensible (0-0). Trois équipes s'imposent à domicile (Bordeaux, Nantes et Le Mans). Valenciennes réalise le gros coup du soir à l'extérieur. Après un départ modeste, les buteurs trouvent finalement le chemin des filets à seize reprises. Trois formations partagent la place de troisième (Lille, Toulouse et Bordeaux), sans creuser de nets écarts. En queue de peloton, la barre des 43 points semble de plus en plus nécessaire. Mais comme il convenait de s'y attendre, la roue tourne et ce sont désormais Valenciennes et Nantes qui se relancent, tandis que Troyes marque le pas. Ce dimanche, les deux derniers que restent Paris et Sedan auront les nerfs à vif, sans possibilités de se louper, avant la grosse affiche de clôture entre Lyon et Marseille.