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Sochaux-PSG, la folie des Grandeurs
Par Christophe Andreeff - Actu Coupe De France, Mise en ligne: le 01/03/2007 à 01h27
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Paris ne défendra pas son titre au Stade de France, ni n'offrira aux Marseillais l'octroi d'une revanche. Les Parisiens chutent lors de leur quart de finale à Bonal, contre des Sochaliens plus techniques et vaillants (2-1). Le point sur un match au final tout feu tout flamme, largement digne de l'esprit de la Coupe, avec Maxifoot !

Le tirage au sort avait désigné Sochaux comme adversaire du tenant du titre. Lors de ce quart de final très attendu à Bonal, les deux équipes se livrent à une rude bataille de gagne terrain, malgré une pelouse en bien mauvais état. Solide dans son organisation tactique, Paris contient d'abord les ardeurs des Lionceaux, ce qui agace Alain Perrin sur son banc. Mais un but magnifique d'Isabey et un autre sur un service idéal pour Dagano, portent nettement l'avantage des locaux à la pause. Devant 20 000 spectateurs tout à leur joie, Paris tente de relever la tête, en modifiant son onze de départ. L'espoir renaît à l'entame du dernier quart d'heure, avec la réduction du score de N'Gog. Il s'ensuit alors des prises de risque maximales et multiples dans les deux camps. Sochaux exploite tous ses espaces libres en contres, mais manque cruellement de chance. Un ultime quart d'heure de folie furieuse. Paris dispense toute sa fougue pour trouver la faille, en vain ! Retour à la dure loi du Championnat avec le choc dans les Ardennes à venir.

Les temps forts et les buts

- Richert réalise son premier arrêt réflexe de la soirée. D'une claquette, il détourne en corner une frappe lointaine de Kalou, tendue et parfaitement cadrée (2').

- Sochaux ouvre le score malgré l'intéressante organisation parisienne. Isabey trouve la lucarne de Landreau, exploitant à merveille la transversale de Ziani. Un enchaînement idéal entre le contrôle et la prise de position, suivie de ce missile à plus de vingt cinq mètres sur le côté droit (1-0, 24').

- Isabey n'en a pas fini de créer des problèmes à Landreau puisqu'il centre parfaitement sur Dagano, dont la tête trouve là encore le chemin des filets (2-0, 38'). Paris va devoir réagir vite pour défendre son titre.

- Excellente inspiration de Paul Le Guen qui lance dans le grand bain le coriace N'Gog. Ce dernier profite du rythme de jeu instauré par les incessantes initiatives de Diané, pour s'offrir son premier but professionnel. Diané s'infiltre dans la surface en prenant le meilleur sur deux défenseurs, puis décale le ballon sur le pied de son partenaire. Avec l'aide d'Afolabi, il trompe Richert (2-1, 75'). Il reste un quart d'heure à Paris pour décrocher d'éventuelles prolongations.

- Paris n'arrive pas à maîtriser ses actions de jeu jusqu'à leurs termes. Du coup, Sochaux multiplie les contres et manque de réussite à la finition. Birsa s'y reprend à deux fois sans trouver le cadre (83'). Puis Ziani voit son ballon heurter la transversale (89'). Enfin alors que Landreau est absent de ses cages, parti aidé ses coéquipiers, un long ballon de Ziani frôle le poteau (92').

- Paris vit toujours et profite de ce manque de chance sochalien pour y croire encore. Mais Richert ne voit pas les choses ainsi. Il demeure vigilant sur deux ultimes corners. Surtout la frappe tendue sous sa lucarne de Sylvain Armand, qu'il détourne de manière spectaculaire (92'). Sochaux se qualifie lors d'un finish tonitruant.

Ce qu'il faut retenir de la rencontre

Alain Perrin a souvent semblé perplexe devant le développement du jeu exercé par son groupe en première période. Malgré une très nette supériorité sur le plan technique, les Sochaliens ne portaient pas assez le jeu vers l'avant et se laissaient trop prendre par la solide organisation mise en place par le PSG. Les deux buts encourageant pour la suite, venaient atténuer cette impression mitigée quant à la menace d'une mauvaise surprise. Du coup, les Lionceaux ont pu accentuer leur intensité dans le jeu. En seconde période, Sochaux a semblé s'endormir sur ses lauriers, guettant trop un adversaire loin de s'avouer vaincu ou désoeuvré. Heureusement, Sochaux a pu continuer de s'appuyer sur ses prises de balles très nettes, une grosse récupération, des relances précises et lointaines, ainsi que des contrôles magistraux. Dans le lot, le duo composé de Ziani et Isabey sort nettement. Les deux hommes apportent beaucoup par leur vivacité, leur technique et leur faculté de percussion. Ils impressionnent et se montrent autant efficaces dans les centres et transversales, que pour venir conclure une action. A ce petit jeu, Dagano s'en sort lui aussi idéalement. Toujours en mouvement et porté vers l'avant, il n'hésite pas à venir semer la pagaille au sein de l'organisation adverse. Le coaching fonctionne également à plein, avec une excellente rentrée d'un joueur comme Le Tallec. Surtout, Sochaux construit sa victoire sur sa défense très aguerrie, ainsi qu'un Richert toujours aux aguets sur sa ligne de but. Il vient tuer les espoirs parisiens. Sochaux poursuit son aventure en Coupe de France, loin de démériter.

Jusqu'au bout les Parisiens prouvent qu'ils ont totalement changé d'état d'esprit au cours de ces dernières semaines. Ils tiennent à ne plus lâcher prise aussi facilement et affichent un état d'esprit déterminé et déterminant. Contre Sochaux, cela ne suffit pas, malgré un Rothen que l'on a vu présent à tous les postes au cours de la rencontre. Parfois défenseur pour assurer le repli, à la relance en milieu de terrain, sur les ailes pour centrer, il se dépense à plein. De quoi satisfaire le capitaine du soir, Kalou. D'entrée de jeu, il sonnait la charge et prévenait les Lionceaux que la qualification serait à ce prix. Néanmoins, passé ce coup d'éclat, il se retrouve sevré de ballons offensifs à exploiter avec maestria, jusqu'à ce dernier quart d'heure de folie. En milieu de terrain, tout fonctionne à merveille lors des vingt premières minutes. Une séduisante répartition qui dénote une organisation tactique idéale, pour en décontenancer jusqu'à Alain Perrin sur son banc. Mais inférieurs techniquement ou pour poser suffisamment le jeu, en l'absence de Gallardo ou Rodriguez, Paris se laisse surprendre par deux fois et court derrière son destin. Et pourtant, Landreau réalise de précieuses sorties. La physionomie change encore, avec les rentrées plus percutantes au niveau du rythme, d'Armand en défense et de Diané en milieu de terrain. Paris reprend le dessus et N'Dog signe son entrée en jeu d'un but que Maxifoot lui accorde, malgré l'aide d'Afolabi. Toutefois insuffisant. Paris s'incline logiquement sur l'ensemble de la partie, tellement le sort aurait pu sceller la supériorité technique sochalienne bien avant. Rien de déshonorant à cette élimination, si ce n'est la perte du titre.

Réactions des Entraîneurs

Alain Perrin (Entraîneur de Sochaux) «Quant il reste si peu de matches avant la finale, ce serait illogique de ne pas faire de la Coupe un des objectifs de la saison. Nous avons bien su tenir le coup lors de cette rencontre, surtout après la rude réaction des Parisiens. C'est une énorme satisfaction.»

Paul Le Guen (Entraîneur du PSG) «Notre priorité reste le Championnat mais nous désirions nous qualifier, alors c'est toujours difficile de se faire éliminer. Surtout que nous débutons bien la rencontre. Sochaux se montre plus réaliste et je les félicite, en leur souhaitant bonne chance pour la suite. En tout les cas, le groupe a prouvé qu'il souhaitait se qualifier et a tout donné en deuxième période pour ce faire.»

La note du match 15/20

On frôle la mention très bien lors de ce match couperet, malgré des conditions de jeu détestables. Sochaliens et Parisiens livrent un véritable match de Coupe, avec surtout dix dernières minutes exceptionnelles. A elles seules, elles résument avec passion et virulence toutes les images que l'on apprécie de telles rencontres. Bravo à Sochaux ! Tant pis pour Paris ! Mais on n'oubliera pas de si tôt, ce «Money Time» d'enfer, digne d'un match de la National Hockey League !


Coupe de France : Sochaux 2-1 PSG (0-0)
Sochaux qualifié pour les demi-finales
Arbitre : Monsieur Duhamel
Buts : Isabey (24’), Dagano (38’)/N’Gog (75’)
Avertissements : Pitau (67’)/Rothen (82’)
Les équipes :
Sochaux : Richert, Pichot, Tosic, Bréchet, Afolabi, N'Daw, Pitau, Isabey (Birsa, 85’), Ziani, Santos (Le Tallec, 68’), Dagano (Potillon, 79’)/Entraîneur : Alain Perrin.
PSG : Landreau, Dramé (Armand, 46’), Traoré, Mulumbu, Hellebuyck (N'Gog, 69’), Rothen, Chantome, Cissé, Piètre (Diané, 61’), Kalou, Frau/Entraîneur : Paul Le Guen.



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