Retrouvez comme à l'issue de chaque soirée de Championnat, le traditionnel «Tour des Stades» de Maxifoot ! Les infos, les buteurs, les temps forts et toute l'actualité de la 26e journée se consulte ici avec Maxifoot !

En ouverture de cette 26e journée de Ligue 1, Toulouse provoque la sensation et s'impose au Stadium devant un Olympique de Marseille à mauvaise enseigne (3-0/cf. compte-rendu pour plus de détails). Les Pitchouns (3e avec 41 Pts) mettent un point d'honneur à démontrer combien il faudra compter avec eux pour l'accès à l'Europe. Au cours des autres rencontres programmées en soirée, les Lionceaux avaient la rage à Gerland avant de devoir déchanter en trois minutes (3-3/cf. compte-rendu pour plus de détails). Les Sochaliens se privent ainsi d'un jeu de chaises musicales sur le podium provisoire (4e avec 40 Pts). Le Lyon tremble mais ne meurt pas. Il reste à découvrir si les condamnés à la lutte pour le maintien poursuivent avec assiduité leur réveil tonitruant et si au milieu de cette mêlée enragée les Canaris parviennent à suivre.

Meilleur espoir au maintien (Nice 2-1 Lille)

Les Dogues ne semblent pas au mieux depuis leur «irrégulière» défaite en ligue des Champions contre Manchester qui ne leur est pas reconnue officiellement. Les esprits demeurent au loin et cela s'en ressent sur la pelouse du Stade du Ray où Nice a pu poursuivre avec éclat son incroyable série de victoires. En première période, le fait marquant demeurera l'expulsion simultanée de Balmont pour Nice et celle de Plestan pour Lille (36'). Elles ont pour effet de réduire le rythme de la rencontre, même si à la pause les Aiglons prennent l'avantage. A la suite d'une belle remise de Laslandes qui profite à Diakité, Koné récupère le ballon en profondeur et vient provoquer la défense lilloise. Sylva se laisse surprendre à droite et Koné ouvre le score logiquement (1-0, 43').

En deuxième période, les Dogues semblent revenir avec d'autres intentions et égalisent logiquement à l'heure de jeu. Keita trouve dans l'axe Cabaye, dont le scénario ressemble au but niçois. Rafael, Tafforeau, puis Lloris ne l'arrêtent pas et les Dogues remettent les compteurs à égalité (1-1, 62'). Nice reculait de trop et cherche à oublier cette mauvaise stratégie par la suite, ce qui leur permet de se relancer. Au final, Vahirua vient offrir à Laslandes l'occasion d'un but déterminant pour le maintien. Sylva repousse la tentative. Koné arrive lancé et place une frappe du gauche dans les buts (2-1, 85'). Les Aiglons sont survoltés et quittent la zone rouge (16e avec 29 Pts). Incroyable retour qu'il convient de saluer, même si tout reste à acquérir. Lille grince des dents (5e avec 39 Pts).

Meilleur réalisateur (Troyes 3-0 Lorient)

L'impression que laissent les hommes de Jean-Marc Furlan est celle de courageux chevaliers toujours prêts à combattre et loin de craindre l'adversaire. A domicile, Troyes (15e avec 30 Pts) a profité de l'absence de réel enjeu pour les Merlus, afin de s'emparer de trois nouveaux précieux points, en vue du maintien effectif. De quoi fêter dignement le cinq centième match en Ligue 1 de cette formation qui tient le choc de la pression du retour niçois ou encore du regain de forme du PSG et de Sedan. La situation se décantait d'entrée de jeu, avec une ouverture du score indéniablement des plus rapides. Sur un premier ballon, Barbosa trouve Danic dans la profondeur qui laisse sans mouvements les défenseurs lorientais. Riou s'avance de trop. Il ne peut rien contre le lob de Danic, très lucide et qui ne manque pas tel cadeau en or (1-0, 1'). Le match semble lancé au mieux pour des Troyens qui ne reverront jamais leur adversaire les inquiéter véritablement, bien au contraire. Gigliotti trouvera le poteau, avant d'inscrire le deuxième but de la soirée. Il se trouve à la récupération d'un corner de Lachuer dont personne d'autre ne veut (2-0, 38'). Absolument pas dans son assiette, Lorient se laisse couler sans état d'âme et encaisse un troisième but par Danic, d'une frappe en puissance que Riou ne peut écarter (3-0, 70'). On retrouve Lachuer dans le rôle de passeur décisif, fidèle à ses habitudes royales à un tel poste. Lorient se la coule un peu trop douce dans le milieu du tableau, car attention tout de même à trop de relâchement (11e avec 34 Pts).

Meilleur second rôle (Rennes 0-2 Sedan)

Les Bretons (8e avec 36 Pts) souhaiteraient-ils inconsciemment à condamner leur historique voisin de Ligue 1 de Loire-Atlantique. Les mauvaises langues pourraient se permettre de le penser lorsque l'on observe l'inconsistance avec laquelle les Rennais ont laissé se dérouler la rencontre contre Sedan. Ils semblent absents et démotivés, presque en manque de repères, à s'en étonner. En réalité, la faute en revient au mérite des Sangliers qui se démènent pour maintenir un solide bloc défensif et renvoyer toutes les charges des Rennais en dehors de leur zone de jeu. Mieux encore, ils se paient le luxe d'exploiter les maladresses adverses pour placer de très grosses accélérations et ainsi instaurer le doute chez des Rennais pourtant largement favoris. Du coup, lorsque Pujol, chanceux, ouvre le score au quart d'heure de jeu, cela semble loin d'être immérité, malgré un petit coup de pouce du destin.

Un bon centre de la droite que Lachor vient récupérer apporte le danger dans la surface rennaise, avec une reprise dévissée. Sauf que Pujol l'envoie se loger dans les filets, alors qu'il apparaît hors-jeu. Le but est validé et Rennes accuse le coup (0-1, 14'). Si Rennes et Utaka se montrent toutefois dominateurs, le scénario se modifie totalement en cours de seconde période. Les Sangliers ne viennent pas voler leur victoire et affichent un jeu percutant, limpide, doté d'un pressing intense et suffisamment haut. Dès lors, lorsque sur une contre-attaque menée par Belhadj, Pujol récupère en profondeur et vient adresser un centre parfait pour la reprise et le but de Boutabout, on s'incline devant autant de mérite et de dextérité (0-2, 88'). Rennes tombe non pas de haut, mais contre une valeureuse et séduisante équipe de sedan, en plein boom et qui y croit toujours (19e avec 22 Pts)

Meilleur traquenard (Nantes 1-1 Auxerre)

Le parfum de la Ligue 2 semble envoûter de plus en plus les Canaris au fil des semaines. Alors que Sedan, Nice, Troyes et Paris se démène en enchaînant les résultats favorables, Nantes coule à pic (19e avec 23 Pts). A la Beaujoire, devant des supporteurs de plus en plus dépités et sidérés de la situation, les Canaris s'en tirent à bon compte avec un score de parité contre les Bourguignons. Auxerre a totalement dominé son sujet lors d'une première période bien étrangère à leur adversaire. Ils suivent leur petit bonhomme de chemin avec sérénité, à l'image de la construction du jeu sur l'ouverture du score.

Jelen s'infiltre tranquillement sur l'aile gauche. Il a son temps pour centrer en direction de Cheyrou, esseulé dans la surface. Sans problème, ce dernier place une tête qui trompe aisément Fabien Barthez (0-1, 19'). A la mi-temps, rien ne laisse augurer de bien meilleur pour les Nantais qui décident finalement de s'extirper de leur torpeur et de pratiquer enfin du football. La délivrance intervient sur un coup de pied arrêté de Keseru. Côté droit, sa frappe ne trouve personne d'autre que le filet de Sorin qui semble décontenancé par l'absence total de réaction de ses défenseurs (1-1, 76'). Nantes décroche un point mais ne réussit pas son pari et pire inquiète véritablement. Auxerre perd aussi du terrain (14e avec 32 Pts).

Meilleur réalisme (Le Mans 0-2 Monaco)

Les Princes de la soirée se déplaçaient au Mans, grosse forteresse à domicile. Les deux formations s'équivalent à peu près et cela s'observe sur le terrain avec des actions de part et d'autres. Les espaces se veulent rares, à charge aux attaquants d'en profiter le cas échéant. A ce petit jeu, les Monégasques se montrent les plus aguerris. Touré place un contre et ouvre son pied droit pour offrir un excellent ballon à Piquionne. Ce dernier parvient à entrer dans la surface de réparation mancelle, côté droit et place une frappe intelligente qui trompe Pelé (0-1, 15'). I signe ici son neuvième but. Le Mans ne parvient pas à revenir à hauteur des Monégasques à la pause et progressivement se laisse déborder pour ne plus jouer qu'un rôle de figurant, en manque flagrant de réalisme. Monaco a beaucoup appris de sa défaite au Parc des Princes et sert le jeu, évitant les erreurs et coups de pieds arrêtés dangereux. De quoi préserver ses deux buts d'avance, puisque dès la reprise, Perez conclue un beau mouvement collectif, pour son premier but en Ligue 1 d'une frappe de l'extérieur du pied droit (0-2, 47'). Monaco revient se placer dans le milieu de tableau, à l'abri d'un contre coup (13e avec 33 Pts). Les Manceaux lâchent du lest (10e avec 34 Pts).

Le bilan en un clin d'oeil

Les écarts demeurent faibles entre prétendants à l'Europe, les accessits et les prix au maintien au sein de l'élite. Chaque rencontre offre désormais son lot d'incertitudes. Faites vos jeux, les jeux ne sont pas faits ! Pour l'heure, les mieux classés en subissent lourdement les frais. Parmi les victoires à domicile, on retrouve encore Nice et Troyes, en compagnie de Toulouse épargné par un choc avec le bas du tableau. Monaco et Sedan réalisent deux exploits à l'extérieur. Six ! Ce chiffre s'apparente à la référence du jour, puisque c'est l'écart de points entre la lanterne rouge et le premier non reléguable. Mais c'est aussi celui qui sépare Valenciennes (un match en moins), actuel premier reléguable, du dixième manceau. On peut dès lors estimer le cap du maintien aux alentours de 43 Pts. Une chose demeure certaine : malgré ses excellents résultats actuels, Paris (un match en moins) a toujours chaud aux fesses et devra s'imposer contre les Verts, pour répondre aux Troyens et aux Niçois. Quant aux Canaris, l'affaire se corse terriblement et on n'ose pas imaginer le poids futur d'un certain PSG-Nantes lors de la 33e journée !