Manchester United : sauvé par ses indésirables, Mourinho la joue encore Calimero
Mené 0-2 au bout de 10 minutes, Manchester United est finalement parvenu à renverser Newcastle (3-2), samedi en Premier League. Sauvé par trois joueurs avec lesquels il entretient des rapports difficiles, José Mourinho s'est de nouveau posé en victime à l'issue de la rencontre.
José Mourinho sait à quoi ressemble l'enfer. Annoncé sur la sellette suite au début de saison très poussif de Manchester United, l'entraîneur portugais a bien cru qu'il allait prendre la porte plus rapidement que prévu, samedi.
Car au bout de 10 minutes, les Red Devils perdaient déjà 0-2 contre Newcastle, dans le cadre de la 8e journée de Premier League. Un scénario qui n'était jamais arrivé dans l'histoire du club dans le championnat anglais.
Trois «brebis galeuses» ont sauvé Mourinho
Mais le Special One est un veinard. Car il a pu compter sur ses joueurs pour renverser la vapeur et l'emporter 3-2. Et pas n'importe lesquels. En effet, ce sont bien Juan Mata, Anthony Martial et Alexis Sanchez qui ont pointé le bout de leur nez en seconde période pour éviter au Lusitanien une défaite qui aurait pu définitivement sceller son sort. Trois joueurs qui ont, au moins pour les deux derniers, été sérieusement secoués par leur coach récemment.
Mourinho déplore une chasse à l'homme
S'il n'a pas manqué de les féliciter au sortir de la rencontre, Mourinho n'a pas pu s'empêcher de se poser en victime. Le double vainqueur de la Ligue des Champions avec Porto et l'Inter Milan s'est effectivement fait remarquer en déplorant le traitement que lui réserve les journalistes, pas du tout mérité selon lui. «Comme un de mes amis me le disait ce matin : si demain il pleut à Londres, c'est de ma faute. S'il y a des difficultés à obtenir l'accord du Brexit, c'est de ma faute. Et je dois être prêt pour cela» , a-t-il réagi devant la presse.
«Je pense qu'il y a beaucoup de méchanceté et une chasse à l'homme évidente, et j'estime que c'est trop dans le football. (…) C'est une vie que j'aime, c'est la vie pour laquelle je travaille depuis que je suis enfant et j'aimerai cela jusqu'au dernier jour. (…) J'ai 55 ans et malgré cela, c'est la première fois dans le football que je subis cette chasse à l'homme. Je peux y faire face et je peux vivre avec» , a terminé Mourinho. Une chose est sûre, cette victoire tombe à pic avant la trêve internationale de deux semaines…
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