PSG : le président de l'UEFA ne veut pas "tuer" le club avec le fair-play financier
Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a évoqué la menace qui plane au-dessus du Paris Saint-Germain dans le cadre du fair-play financier. Pour le patron du football européen, il n'est pas question de s'acharner sur le PSG, mais celui-ci doit respecter les règles.
Visé par une enquête de l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, le Paris Saint-Germain présentera son dossier le 20 avril devant l'instance du football européen. Alors que les dirigeants parisiens, Nasser Al-Khelaïfi en tête, continuent d'afficher leur confiance, la menace qui plane au-dessus du Paris SG fait toujours parler à l'étranger.
Dans une longue interview accordée à La Gazzetta dello Sport, le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, s'est exprimé sur le fair-play financier. Le patron du football européen a reconnu que de nouvelles mesures sont nécessaires, comme la limitation des effectifs dans les championnats, la limitation des prêts ou encore une «taxe de luxe» payée à l'UEFA si un club dépense plus qu'il ne le doit. Et forcément, il a aussi évoqué le PSG.
A. Ceferin - «nous ne sommes pas la police, mais...»
A la question «êtes-vous inquiet pour Milan et le PSG ?» , Ceferin assure qu'il n'y a aucun acharnement contre Paris notamment. «Nous parlons en général : nous ne voulons tuer personne, ni dire "faites ceci ou alors c'est dehors". Nous faisons tout cela pour aider, nous ne sommes pas la police, mais il y a aussi des règles à respecter» , a-t-il expliqué. Certaines sources estiment que le PSG aurait surévalué des contrats avec des sponsors qataris pour rester dans les clous du fair-play financier, chose démentie par le club.
En attendant le verdict de l'UEFA, Javier Tebas continue, lui, de s'acharner sur le PSG. Pour le patron de la Liga, Paris doit être exclu de la prochaine Ligue des Champions. «Le PSG devrait être exclu de la compétition. Les contrôles a posteriori, ça ne me plaît pas. Le mal est déjà fait. On continuera à lutter, qu'on fasse attention à nos requêtes ou pas. Ce sont des contrats de sponsoring surévalués qui ne sont pas légitimes» , a lancé le dirigeant espagnol pour AS. Visiblement, Tebas veut continuer de mettre la pression sur l'UEFA...
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