Transfert : les exigences de Laurent Blanc
Sans club depuis son départ du Paris Saint-Germain en 2016, Laurent Blanc reste très exigeant. Le technicien français n'a aucune intention de revoir ses ambitions à la baisse pour retrouver un banc et exercer son métier.
Pour Laurent Blanc, trouver un nouveau club après son départ du Paris Saint-Germain en juin 2016 n'est pas une tâche facile. Non seulement parce que les places sont rares, mais aussi parce que le technicien de 52 ans a des exigences très élevées.
Pas de contact en L1, c'est non pour les sélections
Pour l'ancien coach parisien, il n'est pas question d'entraîner un club plus modeste pour exercer son métier. «Je vous le dis franchement, si j'avais voulu entraîner, je ne serais pas là en train de vous répondre. Je n'ai pas été contacté par des clubs français, mais par des clubs étrangers. Je suis assez exigeant» , a déclaré Blanc dans des propos rapportés par L'Equipe. Son nom avait notamment été évoqué du côté de Lille récemment.
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France assume son exigence et confirme aussi avoir refusé l'équipe nationale des Etats-Unis. D'ailleurs, prendre les rênes d'une nouvelle sélection n'est pas au programme. «Pour une sélection, c'est non, affirme-t-il. Surtout quand ce n'est pas celle de son pays. Une sélection doit faire vibrer la fibre nationale. Donc, j'ai décliné.»
Blanc veut un club qui gagne
Blanc recherche donc uniquement un club, celui-ci doit être ambitieux et lui offrir les moyens de remporter rapidement des titres. «Je suis encore jeune dans ce métier, mais je sais la difficulté du rôle. Donc y retourner, oui, mais en ayant les moyens de gagner» , lance-t-il. Et dans l'idéal, le champion du monde 1998 souhaite commencer en juin.
«Je suis assez têtu. Je voulais un projet de départ, au mois de juin. C'est quand même plus légitime de prendre un projet à ce moment-là, où vous avez le temps, ou vous faites le recrutement, plutôt qu'en plein milieu de la saison» , explique le «Président» . Un choix compréhensible puisqu'on aura compris que Blanc souhaite minimiser les risques pour ne pas connaître des échecs après sa période faste à Paris. Néanmoins, il ne ferme pas totalement la porte pour les prochains mois.
«Après, si demain j'ai une proposition dans un club qu'on ne peut pas refuser, oui on y va. Un club qui joue la Ligue des Champions c'est un critère important. En tout cas au moins un club qui joue une Coupe d'Europe. Ça dépendra de beaucoup de choses et j'espère que c'est moi qui ferai le choix» , précise Blanc. Et si aucun challenge intéressant ne se présente ? «Si ce choix se présente tant mieux pour moi, mais sinon tant pis, il sera alors peut-être temps de passer à autre chose.» C'est dit.
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