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Marseille veut sa revanche
Par Rodolphe Cazejust - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 28/11/2003 à 21h12
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L’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain s’affrontent dimanche soir pour le compte de la quinzième journée de Ligue 1. Ce choc oppose deux clubs historiquement rivaux mais aussi deux équipes qui sont au coude à coude en championnat. L’OM, défait par le PSG la saison dernière au Vélodrome (0-3), tient à garder ses distances.

Marseille veut sa revanche

Les équipes : un schéma identique ?

L’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain risquent de se présenter dimanche soir sur la pelouse du Vélodrome avec la même configuration.

Concernant l’OM, une tactique classique en 4-4-2, habituellement mise en place par Alain Perrin, est logiquement prévisible. Après quelques essais infructueux – un 3-4-3 à Madrid (2-4) et un 4-1-3-2 à Porto (0-1) –, l’ancien entraîneur troyen est revenu à un schéma qui a déjà fait ses preuves cette saison. Derrière Didier Drogba et Mido, le buteur marseillais face au Real, le coach olympien devrait titulariser le même milieu de terrain que face à Lille et Madrid, c’est-à-dire Brahim Hemdani et Fabio Celestini dans l’axe, Camel Meriem à droite et Stepan Vachousek à gauche. En défense, bien que souffrant du dos et d’un genou, le Belge Daniel Van Buyten tiendra sa place à côté de Philippe Christanval. Dans les couloirs, si Johnny Ecker part favori pour jouer à gauche, Alain Perrin hésite encore à droite entre Abdoulaye Meïté, Habib Beye, et même Sébastien Perez qui, absent contre le Real car souffrant d’une sciatique, a repris l’entraînement jeudi.

Le Paris Saint-Germain, qui joue régulièrement en 4-5-1, pourrait se présenter au Stade Vélodrome en 4-4-2. En l’absence du meneur de jeu tunisien Selim Benachour, touché au mollet droit, Vahid Halilhodzic est tenté de reformer à Marseille l’équipe victorieuse à Nantes il y a trois semaines (1-0). En pointe, Fabrice Fiorèse tournerait autour du Portugais Pauleta. Au milieu, Modeste M’Bami et Lorik Cana seraient épaulés sur les côtés par Branko Boskovic à gauche et Bernard Mendy à droite, qui monterait d’un cran par rapport au match de dimanche dernier contre Nice. En défense, José Pierre-Fanfan, suspendu contre l’OGCN, effectue son retour dans l’axe aux côtés de Frédéric Dehu. Talal El-Karkouri glissera à droite alors que Gabriel Heinze occupera le flanc gauche. Enfin, le Brésilien Paulo Cesar, ménagé en début de semaine, est opérationnel et devrait prendre place sur le banc de touche, à l’inverse de Juan-Pablo Sorin, indisponible jusqu’en 2004 en raison d’une blessure à la cuisse droite.

Les enjeux : rivalité et course à la Ligue des Champions

Chaque saison, les supporters marseillais et parisiens attendent avec impatience la double confrontation entre les deux clubs les plus médiatiques de France. Deux rencontres, l’une au Stade Vélodrome et l’autre au Parc des Princes, qui représentent beaucoup pour les fans des deux équipes. A tel point qu’une victoire contre le club ennemi suffit parfois à pardonner une mauvaise saison alors qu’une défaite face au grand rival peut atténuer fortement l’importance de résultats positifs acquis contre d’autres clubs. C’est ainsi que Luis Fernandez, vainqueur avec le PSG contre l’OM par deux fois sur le score de trois à zéro l’année dernière, jouit encore d’une forte côté de popularité dans la capitale, malgré une saison 2002-2003 médiocre. De même, certains supporters n’ont pas hésité la saison dernière à critiquer Alain Perrin suite à ces deux revers, sans tenir compte du travail accompli par le manager phocéen pour amener son équipe à la troisième place du championnat, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Justement, l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain luttent aujourd’hui pour obtenir un billet pour la prochaine édition de la C1.

Si depuis plusieurs saisons, le choc entre Marseille et Paris oppose deux équipes qui présentent un parcours différent – l’un positif, l’autre relativement décevant –, le match de dimanche dispose d’un véritable enjeu comptable et non uniquement d’un intérêt symbolique. Les deux rivaux sont en effet au coude à coude en championnat. Les Olympiens devancent de trois points les Parisiens et, en cas de victoire sur la pelouse du Vélodrome, les joueurs de la capitale rejoindraient les Marseillais à la troisième place du classement. Et à écouter Fabrice Fiorèse, les pensionnaires du Camps des Loges croient à l’éventualité d’un succès en terre phocéenne : « Nous l'avons déjà fait, pourquoi ne pas le refaire ? », lance l’attaquant en souvenir de l’exploit réalisé l’année dernière. Tenu en échec à domicile par Nice (0-0), le PSG se trouve dans l’obligation d’ « aller chercher des points à l'extérieur. Et cela passe par une victoire à Marseille. Nous n'avons pas d'autre choix », ajoute l’ancien joueur de Guingamp. Un résultat à la portée des Parisiens qui ont gagnés à quatre reprises en sept déplacements en Ligue 1. En face, l’OM reste sur trois défaites lors de leurs cinq derniers matchs en championnat. Mais les joueurs d’Alain Perrin ont démontré qu’ils étaient solides et efficaces au Vélodrome : à ce jour, ils ont remporté six rencontres à domicile pour une seule défaite – contre Lyon (1-4).

Les clés du match : état de forme et bataille au milieu du terrain

Pour ce sommet du quinzième épisode de la Ligue 1, les joueurs marseillais et parisiens connaissent une forte pression. Tout d’abord, car cette rencontre est capitale pour leurs aficionados. Ensuite également car les deux clubs restent sur des performances qui ne satisfont pas pleinement leurs supporters. Les fans de l’OM, qui joue à domicile, ne pardonnerait pas un faux-pas de leurs protégés contre Paris. Brahim Hemdani en a conscience : « Quand on est à Marseille, c’est quelque chose qu’il faut apprendre à gérer », explique le milieu phocéen. La pression, mais aussi la fatigue, voilà ce que les joueurs marseillais devront savoir négocier. Si Alain Perrin choisit de faire confiance à la même équipe que celle qui a jouée contre le Real Madrid mercredi, l’entraîneur olympien se tiendra également prêt à faire entrer sur la pelouse des joueurs plus frais physiquement. Car l’état de forme des Marseillais sera primordial s’ils veulent être présents sur le plan des duels. Le combat physique entre les deux clubs risque comme chaque année d’être un facteur déterminant. Tout comme le rôle des milieux de terrains.

Les deux défenses sont relativement solides. Elles n’ont respectivement encaissé que quatorze et onze buts en championnat. En attaque, les Olympiens paraissent plus forts que les Parisiens (vingt-deux buts marqués pour Marseille contre dix-sept pour Paris). Mais Pauleta est capable de faire mentir cette statistique. C’est donc au milieu du terrain que devrait se jouer la rencontre. Ce secteur du jeu est d’ailleurs celui qui a été montré du doigt le plus fréquemment par les spécialistes, aussi bien en ce qui concerne l’OM que du pour le PSG. Les deux entraîneurs se sont plusieurs fois plaints de l’absence dans leur équipe d’un meneur de jeu de qualité, capable de créer du jeu et de distiller des bons ballons pour leurs attaquants. A Marseille pourtant, il existe un motif de satisfaction apparu lors des deux dernières rencontres à Lille et contre le Real : la reformation de la paire de milieux récupérateurs de la saison dernière (Hemdani et Celestini) et le replacement de Meriem au poste de milieu offensif droit. Du coup, l’OM gagne en sécurité défensive mais aussi dans l’animation du jeu, l’ancien sochalien glissant souvent dans l’axe pour alimenter en ballons Drogba et Mido. Contre Madrid, les joueurs phocéens ont démontré qu’ils pouvaient offrir des constructions offensives variées : adeptes auparavant des longs ballons vers l’avant, ils savent désormais jouer en passes courtes, souvent en triangle, et déborder l’adversaire sur les côtés. Alain Perrin estime ainsi que le match livré contre Madrid a mis ses joueurs « en confiance, dans la continuité de Lille ». Selon lui, « dans la qualité de jeu, c'est encourageant, même si le résultat n'était pas au bout ». Même sentiment chez Camel Meriem : « Malgré la défaite, il y a des choses positives à garder, notamment au niveau de l'état d'esprit, de l'engagement et de la volonté. On devra rééditer cela face à Paris », affirme le milieu marseillais.

Du côté du Paris Saint-Germain, la clé du match réside sans doute dans la capacité de ses milieux de terrain défensifs (M’Bami et Cana) à récupérer un nombre important de ballons et à les distribuer le plus rapidement possible à leur milieux offensifs et leurs attaquants. Très à l’aise à l’extérieur depuis le début de la saison, les joueurs de Vahid Halilhodzic tenteront d’aspirer l’OM pour le surprendre en contre, en lançant en profondeur et, de préférence dans le dos de la défense marseillaise, ses deux flèches, Pauleta et Fiorèse. Pour Talal El-Karkouri, les Parisiens « jouent à l'extérieur comme les équipes qui viennent à Paris. Et cela nous réussit plutôt bien. C'est l'adversaire qui avance et nous qui tentons de profiter des brèches ». Un joueur en particulier, Branko Boskovic, souhaite se faire remarquer au Stade Vélodrome. « Si j'ai raté une grosse occasion contre Nice, c'est peut-être pour être décisif à Marseille. Avec l'Etoile Rouge, j'ai disputé dix derbys contre le Partizan Belgrade. Là-bas aussi, la ville s'arrête de vivre, il y a beaucoup de bagarres, de policiers. J'ai l'habitude. Je ne jouerai jamais pour l'OM », s’exclame le milieu serbe dans les colonnes du journal Le Parisien. Autant dire que ses coéquipiers l’ont vite mis au courant de la forte rivalité existant entre le PSG et l’OM !

Entre l’OM et le PSG, le combat s’annonce rude. Un match engagé et passionné attend les fans des deux équipes. Pour la course à la qualification en Ligue des Champions et pour leur image auprès de leurs supporters, les deux clubs n’ont pas le droit à l’erreur. Dans les deux cas, la défaite est interdite !



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