Cette semaine, le baromètre Maxifoot revient sur les cinq flops les plus marquants de la Coupe du monde 2006. Ivoire pour apprendre, Hollande pays… bas, le "si" anglais, individuellement Brésil et l'Argentine sans réaction : cinq extraits de valeurs en baisse de l'époque.

Ivoire pour apprendre - Baromètre de la Semaine N°46 du 20 juin 2006

Les hommes de Capitaine Drogba semblaient armés pour faire des étincelles dans ce Mondial allemand. Seulement voilà, tomber (c'est bien le bon verbe !) dans le groupe de la mort en compagnie de l'Argentine, les Pays-Bas et, à un degré moindre, la Serbie… c'était loin d'être une partie de plaisir ! Défaite 2 à 1 par la bande à Sorin puis… 2 à 1 par la marée orange, la Côte d'Ivoire sort malgré tout grandie de la compétition. Techniquement, physiquement et individuellement au niveau, les hommes d'Henri Michel n'ont malheureusement pas été à la hauteur au rayon tactique… Pendant ces rencontres de très haut niveau, ils ont beaucoup appris. Vont-ils retenir la leçon pour les prochaines échéances internationales ? A suivre.

Hollande, pays… bas ! - Baromètre de la Semaine N°47 du 27 juin 2006

On ne récolte que ce que l'on sème… Entrée en matière facile s'il en est ! Comment Marco Van Basten a-t-il pu laisser ces joueurs agir ainsi ? Le Marco que le monde du football a tant vénéré. Ce Portugal-Pays-Bas n'a été qu'une simple affiche. Certes Da Costa a eu un réflexe stupide, certes Deco n'avait pas à conserver le ballon pour gagner dix secondes, certes Figo a répondu aux provocations par un coup de tête non sanctionné… mais que dire des Hollandais si ce n'est qu'ils ont été en dessous de tout, et même bien plus bas que tout. Auteurs d'un début de mondial prometteur, nous retiendrons d'eux leur triste sortie avec leur plan anti-Cristiano Ronaldo avec un Van Bommel en première lame (fidèle à lui-même) puis Boulahrouz en deuxième, un Ooijer boxeur, un manque de fair-play évident (Heitinga) et surtout le manque total d'intervention du grand Marco qui est resté impassible durant les 90 + 6 minutes de jeu… ou plutôt de parodie de football.

Le "si" anglais - Baromètre de la Semaine N°48 du 4 juil. 2006

Et de cinq pour l'équipe de la Reine ! Oui, depuis 1990, c'est la cinquième fois que l'Angleterre sort d'un grand tournoi à l'issue d'une séance de tirs au but. Ce coup-ci, les Beckham, Rooney et autre Lampard ne peuvent s'en prendre qu'à eux tant leurs performances ont été au dessous des attentes de leurs nombreux supporters. Eriksson n'aura pas réussi, lui non plus, les prouesses espérées. Même le coup de poker final, l'entrée de Carragher à deux minutes du terme de la prolongation pour tirer un tir au but, n'a pas eu l'effet escompté. Un ultime regret concernant les Anglais, celui de ne pas avoir vu le jeune prodige Walcott tant imaginé… Enfin ! Avec des si…

Individuellement Brésil - Baromètre de la Semaine N°48 du 4 juil. 2006

Une finale avant la lettre… oui, peut-être… en attendant la seule, la vraie, l'unique, celle du 9 juillet ! Perdants contre la France, grands frustrés de ce Mondial 2006, les Brésiliens, favoris de la compétition, repartent chez eux avec le sentiment désagréable d'avoir été incapables de répondre à la tactique bleue. Parreira avait déjà montré un aveu de faiblesse en décidant de modifier sa composition de départ (renfort du milieu de terrain au détriment de l'attaque), il en a montré un autre en attendant désespérément l'étincelle des pieds de Ronaldo, de Ronaldinho, d'Adriano, de Kaka ou encore de Robinho… Au jeu d'équipe proposé par l'ami Raymond, le sélectionneur brésilien n'a trouvé que des réponses individuelles… inefficaces.

Argentine sans réaction - Baromètre de la Semaine N°48 du 4 juil. 2006

Etonnante Argentine rentrée au pays ! Irrésistible lors de la phase de poule, la Seleccion s'est pris les pieds dans le tapis germanique. Défaits aux tirs au but (1-1 puis 4-2), les hommes de Capitaine Sorin n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes. Egalisateur à dix minutes de la fin, Klose et sa bande pensaient voir déferler l'armada sud-américaine… Que nenni ! José Pekerman avait déjà fait entrer en jeu ses trois remplaçants. Pas de Messi, pas de Aimar, pas de Saviola… quand on vous dit que cette Argentine-là était étonnante. Dommage ! Les Argentins avaient semble-t-il les moyens de faire quelque chose d'énorme dans ce Mondial 2006.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !