PSG : Emery ne se sent pas (encore) menacé
Encore battu à Guingamp samedi (1-2), le Paris Saint-Germain n'a remporté aucun de ses trois derniers matchs de championnat. Mais malgré ces mauvais résultats, Unai Emery affirme avoir le soutien de son président Nasser Al-Khelaïfi. Marco Verratti a lui affirmé que le problème du PSG n'était pas l'entraîneur.
Le mois de décembre est terrible pour le Paris Saint-Germain. Avec une seule victoire en 5 sorties toutes compétitions confondues, le club de la capitale traverse une vraie crise de résultats. Seulement 3e du championnat de France, 2e de son groupe en Ligue des Champions, ce qui l'a fait hériter du FC Barcelone en 8e de finale, le PSG s'est encore incliné 2-1 à Guingamp samedi. Un match durant lequel les Parisiens n'ont véritablement joué qu'un quart d'heure. Le dernier.
Au Roudourou, les choix d'Unai Emery ont encore fait débat. Toujours préféré à Kevin Trapp, Alphonse Areola a de nouveau flanché. Toutes compétitions confondues, le portier parisien a encaissé 9 buts sur les 10 derniers tirs cadrés qu'il a subis. Devant lui, Kurzawa, titularisé en lieu et place du régulier Maxwell, est fautif sur les deux buts concédés par son équipe.
«On travaille plus que les années dernières»
Devant, l'Espagnol avait choisi de faire souffler Lucas, pourtant en grande forme. A l'inverse, Di Maria débutait. Dans la continuité de son début de saison très pauvre, l'Argentin a encore traversé la rencontre comme un fantôme. Dans les Côtes d'Armor, Emery a eu tout faux. Mais pour Marco Verratti, le problème du PSG n'est pas l'entraîneur.
«C'est un grand coach, il met son coeur tous les jours, il travaille beaucoup avec nous, on travaille plus que les années dernières. Ce n'est pas un problème de coach. C'est notre faute, celle des joueurs. Chacun doit avoir une prise de conscience» , a réagi le milieu de terrain italien après ce nouveau revers. Emery se sent-il menacé malgré tout ?
«Le président est avec nous»
"Quand j'ai eu de bons moments ou quand j'ai eu de mauvais moments, je n'ai pas pensé que j'étais le meilleur ou que j'étais le pire entraîneur. J'ai maintenu l'équilibre. Il faut garder le calme pour travailler, pour s'améliorer, pour changer la situation. Il y a trois semaines on trouvait que tout était beau, et aujourd'hui c'est différent. On a besoin de gagner le prochain match (contre Lorient mercredi) et après on verra. Les prochaines semaines et les prochains matchs seront différents, a promis Emery. J'ai parlé avec le président avant le match et après dans le vestiaire. Il est avec nous. C'est difficile pour tout le monde, mais c'est le football."
Si le PSG ne termine pas sur une note positive à domicile contre Lorient mercredi, Emery pourra alors commencer à se faire sérieusement du souci. «Je suis fatigué» , a simplement lâché Nasser Al-Khelaïfi à la presse avant de quitter Guingamp samedi. Par les mauvais résultats de son équipe ?
Que pensez-vous du cas Emery ? Lui faites-vous toujours confiance, ou, au contraire, cela commence-t-il à sentir l'erreur de casting ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
