Lille : chèvres, baballe, pas les bonnes solutions... Seydoux n'y va pas par quatre chemins pour piquer ses troupes !
S'il est très occupé actuellement avec la vente de son club à l'homme d'affaires Gérard Lopez, Michel Seydoux suit tout de même évidemment les résultats sportifs de son équipe. Et le président lillois se montre très dur avec ses troupes en grande difficulté depuis le début de la saison.
Encore battu par l'Olympique Lyonnais à domicile ce week-end (0-1), le LOSC pointe désormais à la 19e place du classement, à 2 points du 17e, Nantes. Très occupé avec l'offre de rachat du club transmise par l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, Michel Seydoux garde néanmoins forcément un oeil attentif sur la situation sportive actuelle de son équipe. Et le président lillois, d'ordinaire très mesuré, ne mâche pas ses mots aujourd'hui.
«Je ne me cache pas derrière les mots. Je suis extrêmement mécontent de ce qui se passe au LOSC, a ainsi fait savoir sans détour Seydoux sur les ondes de France Bleu Nord. Ce ne sont pas des chèvres même s'ils jouent comme des chèvres. On est dans le dur et j'ai une responsabilité pour qu'on sorte du dur. Dans le moment où on est, il faut s'appuyer sur nos forces, on manque de vitesse et de percussion, on joue un peu trop à la baballe.»
Antonetti en prend pour son grade aussi
L'entraîneur Frédéric Antonetti est mis dans le même panier. «Il faut utiliser notre sang frais et faire des choix importants. Je pense qu'il a des solutions. Mais celles que vous avez vues ne sont peut-être pas les bonnes» , avance le président lillois, qui aimerait notamment que le technicien corse s'appuie un peu plus sur les jeunes pour remonter la pente.
Très durs, les mots de Seydoux serviront-ils d'électrochoc ? C'est souvent à double tranchant dans ces cas-là. Soit les joueurs se sentent piqués et se remobilisent, soit ces critiques viennent leur mettre un peu plus la tête sous l'eau encore...
Que pensez-vous des mots du président lillois ? A-t-il raison de rentrer ainsi dans ses troupes ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
