Tigres : son arrêt de travail, son arrivée au Mexique, l'intérêt de Bordeaux, son avenir... Les confidences de Delort
Après un long bras de fer engagé avec Caen, Andy Delort a fini par retrouver André-Pierre Gignac chez les Tigres de Monterrey. L'attaquant de 24 ans revient aujourd'hui sur son été mouvementé et imagine déjà un retour en France dans un avenir proche.
Andy Delort a tout fait pour rejoindre les Tigres de Monterrey à l'occasion du mercato estival. Y compris à se mettre en arrêt de travail. Pris en grippe par les supporters du Stade Malherbe de Caen sur les réseaux sociaux, l'attaquant de 24 ans se défend aujourd'hui dans les colonnes du Midi Libre. Et comprend avec le recul la position de ses anciens dirigeants qui ne voulaient initialement pas entendre parler d'un transfert à moins de 10 millions d'euros (l'affaire a finalement été conclue pour 8 millions).
"Tout était réuni pour que ça se fasse. Il était normal que les dirigeants caennais défendent leurs intérêts. J'étais confiant. Mais les dernières heures ont été longues, avoue Delort. Je ne tiens pas trop à revenir là dessus. Mais bon. La seule chose que je puisse dire est que c'est le médecin du club qui m'a délivré un arrêt de travail. Je ne me le suis pas fait tout seul ! J'adore mon métier, je le fais avec joie et je n'ai jamais triché. Que certains supporters puissent penser le contraire m'a un peu déçu. Mais c'est la vie..."
«Bordeaux, si Rolan était parti, ç'aurait pu être jouable»
Delort est donc désormais un joueur des Tigres de Monterrey, au Mexique où l'attaquant a été accueilli de manière assez incroyable. «C'était de la folie, raconte l'ancien Caennais. De l'aéroport à l'hôpital où j'ai passé la visite médicale, ils étaient des centaines. Des femmes, des enfants, des moins jeunes, c'était incroyable. Ces gens-là adorent le foot et leur club.» Il faut dire que les supporters des Tigres voient sans doute en lui un nouveau Gignac, lequel a été élu meilleur joueur du dernier championnat mexicain.
S'il est parti loin de la France, Delort aurait pourtant pu y poursuivre sa carrière. Un club était en effet très intéressé : Bordeaux. «J'ai eu quelques contacts. À Bordeaux, si Rolan était parti, ç'aurait pu être jouable» , affirme celui qui s'était révélé à Tours lors de la saison 2013-14 avec 24 buts en 36 matchs de Ligue 2. Mais ce n'est peut-être que partie remise.
«Je suis jeune, je suis ici pour progresser et revenir encore plus fort, avance Delort. Dans un club européen et pourquoi pas en France, évidemment. Si un club veut de moi...» Il est évident que son comportement des dernières semaines refroidira plus d'un club à l'avenir.
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