Arsenal : Lacazette, Vardy, Mahrez... Wenger explique ses échecs
A la recherche d'un renfort offensif de grande qualité, Arsenal ne parvient pas à attirer ses cibles. Critiqué, le manager Arsène Wenger a donc tenu à répondre en conférence de presse en évoquant le traitement de faveur réservé aux clubs anglais...
Et encore un échec pour Arsenal. Déjà recalé par Jamie Vardy (29 ans) et par l'Olympique Lyonnais pour Alexandre Lacazette (25 ans) entre autres, le club londonien n'a pas réussi à enrôler Riyad Mahrez (25 ans) qui a finalement prolongé son contrat à Leicester mercredi.
Voilà qui devrait agacer encore un peu plus les supporters des Gunners qui reprochent à Arsène Wenger de ne pas dépenser l'argent dont il dispose.
Le coup de gueule de Wenger
Il faut dire que le manager londonien est connu pour sa tendance à convoiter des joueurs de renom en vain. On se souvient par exemple que le Français avait tenté d'attirer des buteurs comme Edinson Cavani, Gonzalo Higuain, Karim Benzema ou encore Luis Suarez, sans succès. Face aux critiques, Wenger a donc tenu à se défendre en conférence de presse ce jeudi. «Cela fait partie du jeu. Pour chaque transfert, une ou deux personnes doivent prendre des décisions et il faut les respecter, a expliqué le technicien. Regardez le marché dans son ensemble. Il ne se passe pas beaucoup de choses. Tout dépend de la disponibilité des joueurs.»
Arsenal aurait-il perdu son pouvoir de séduction ces dernières années ? Possible. Mais pour Wenger, une autre raison explique ses difficultés sur le marché des transferts. «D'énormes sommes peuvent être dépensées pour des joueurs moyens. (…) J'ai déjà parlé des critères concernant le prix d'un joueur. Il y en a peut-être un autre qui est l'identité de l'acheteur» , s'est plaint l'Alsacien.
La politique d'Arsenal
«Lorsque l'acheteur est anglais, cela multiplie le montant du transfert par deux ou trois, ou peut-être par 10, a-t-il lâché. Si aucun club anglais ne se manifeste, le joueur vaut 5 millions de livres (6 M€). Si un club anglais arrive, il vaut 35 millions de livres (40 M€).» Le genre de sommes que Wenger n'est pas prêt à miser sur n'importe qui, d'autant que le technicien de 66 ans, contrairement à ses homologues en Premier League, n'aime pas l'idée de bâtir une équipe à coups de millions.
«Nous n'avons pas peur de dépenser de l'argent. Mais le plus important, c'est la qualité. Je pense que le club a été construit avec cette politique, a rappelé Wenger. Je sais que beaucoup se posent des questions là-dessus, car nous n'avons pas fait assez à leur goût.» Autant dire qu'Arsenal risque d'atteindre la fin du mercato le 31 août sans avoir trouvé son fameux attaquant, sachant que les Gunners sont aussi à la recherche d'un défenseur central.
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