PSG : Sirigu, le grand oublié...
Devenu numéro 3 au Paris Saint-Germain derrière Kevin Trapp et Alphonse Areola, le gardien Salvatore Sirigu ne sait pas de quoi son avenir sera fait. Annoncé dans le viseur de nombreux clubs italiens depuis l'hiver dernier, le Sarde n'a toujours pas quitté la capitale française.
Après quatre saisons à garder le but du Paris Saint-Germain, Salvatore Sirigu a vu Kevin Trapp lui chiper sa place de titulaire l'été dernier. Un an plus tard, l'Italien a encore reculé d'un rang dans la hiérarchie des portiers puisque le jeune Alphonse Areola lui a grillé la politesse après avoir fait ses preuves à Villarreal en prêt lors du dernier exercice.
Si la situation de Blaise Matuidi, annoncé sur le départ puis retenu par le président Nasser Al-Khelaïfi et l'entraîneur Unai Emery, intéresse beaucoup, celle du Transalpin est étrangement passée sous silence.
Sirigu numéro 3, vraiment ?
Pisté par le Milan AC ou encore l'AS Rome l'hiver dernier, Sirigu est toujours à Paris. A 29 ans, le numéro 2 de la Squadra Azzurra derrière l'inoxydable Gianluigi Buffon pourrait connaître une saison galère. «Sirigu parti pour rester ? On dirait en effet. Sauf que cette fois, même pas de Coupe de la Ligue ou de Coupe de France pour patienter. A priori, il n'aurait rien, pas de temps de jeu à se mettre sous la dent», a commenté le journaliste du quotidien Le Parisien, Dominique Séverac, inquiet pour l'un des chouchous du Parc des Princes.
Un statut à peine croyable pour un élément certes décevant lors des trois campagnes de Ligue des Champions auxquelles il a pris part mais loin d'avoir le profil d'un «remplaçant du remplaçant». Une porte de sortie en Italie pourrait finalement arranger tout le monde...
Le Torino tente (encore) sa chance
Selon Tuttosport, le Torino, déjà sur les rangs pour l'enrôler quelques mois auparavant, serait toujours intéressé. Pas convaincu par les portiers Alfred Gomis et Daniele Padelli, le coach piémontais Sinisa Mihajlovic souhaiterait que ses dirigeants concrétisent cette piste une bonne fois pour toute.
Seul bémol, le salaire de Sirigu. Sous contrat jusqu'en juin 2018, le Francilien touche trois millions d'euros annuels. Des émoluments beaucoup trop élevés pour la formation turinoise, qui lui proposerait la même rétribution étalée jusqu'en juin 2020. Alors qu'il s'était dit prêt à réaliser des efforts financiers importants pour retrouver un statut de titulaire, Sirigu va-t-il joindre l'acte à la parole en sautant sur cette opportunité de se relancer au Torino ?
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