PSG : Aulas intensifie ses critiques, la réponse pleine de retenue d'Al-Khelaïfi
Malgré la gifle reçue par l'Olympique Lyonnais lors du Trophée des Champions face au Paris Saint-Germain (1-4), samedi soir en Autriche, le président Jean-Michel Aulas en a rajouté une couche après ses propos polémiques concernant le manque de concurrence en Ligue 1. Tout en sobriété, son homologue francilien Nasser Al-Khelaïfi lui a répondu.
La douche froide pour Jean-Michel Aulas. Trois jours après ses propos acides à l'encontre du Paris Saint-Germain, qu'il a accusé de faire dans la concurrence déloyale sur la scène nationale avec des investissements importants qui déséquilibreraient le football français, le président lyonnais a assisté impuissant à la correction subie par les siens en Autriche lors du Trophée des Champions (1-4) face au club champion de France. Malgré cette humiliation, l'homme d'affaires ne s'est pas calmé.
Aulas en rajoute une couche
«Je considère que si on veut avoir un football professionnel qui a de la valeur, sur le plan médiatique, des droits télévisés, il faut qu'il soit compétitif. Pour cela, il ne faut pas que le PSG termine comme la saison dernière avec 31 points d'avance» , a confié le président de l'Olympique Lyonnais au micro de beIN Sports, qui n'explique pas néanmoins quel vice-champion termine un exercice avec seulement 65 points au compteur en 38 journées. «Il faut trouver au sein de l'organisation un certain nombre de règles pour permettre que la compétition soit disputée, pour que les acheteurs des droits TV aient envie d'acheter notre championnat» , a-t-il continué.
Pour tenter de limiter la domination francilienne dans l'Hexagone, Aulas propose une solution. «Il faut faire ce qu'ont fait les Anglais, les Allemands, avec un certain nombre de clubs qui créent leurs ressources, ce qui permet d'avoir une compétition très disputée. Pour un club comme Lyon, qui vit avec des investisseurs privés, c'est extrêmement frustrant d'avoir à lutter face à un investisseur qui n'a pas de modèle économique libéral mais dont le modèle est de financer sans regarder l'ensemble du système» , a-t-il ajouté.
Al-Khelaïfi n'a pas de temps à perdre...
Les guerres médiatiques, son homologue du PSG Nasser Al-Khelaïfi n'en a visiblement que faire. Pour le Qatari, seul le terrain compte, eu égard aux investissements colossaux des dernières années ou autres considérations financières. «Quelles polémiques ? Quand vous me parlez de ça, j'ai le sourire, parce que, réellement, je ne veux pas réagir. Nous, on parle sur le terrain. On gagne sur le terrain» , a indiqué le dirigeant de la capitale dans les colonnes du quotidien Le Parisien, visiblement lassé des saillies répétées de natif de L'Arbresle.
«J'espère qu'on est fort. Personne ne va contrecarrer notre travail. On n'est pas la meilleure équipe au monde, il nous reste beaucoup de choses à accomplir, mais on ne parle pas dans les coulisses, seulement sur le terrain» , a-t-il insisté. Sur le rectangle vert, les Parisiens ont largement mérité leur victoire. Au vu de la sévère gifle reçue en Autriche, dans un match où les Lyonnais auraient pu en prendre bien plus, Aulas devrait probablement se faire plus petit et trouver un autre moyen de titiller l'ogre de la Ligue 1.
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