Lyon : le rouge de Cornet, la «simulation» de Cardinale, la polémique des papiers... Aulas râle encore après l'arbitrage !
Le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, était furax après le match nul (1-1) contre l'OGC Nice vendredi en ouverture de la 34e journée de Ligue 1. En cause le «manque de psychologie» des arbitres qui se sont laissés berner par la «simulation» du gardien niçois et ont également fait du zèle en interrompant le match pendant six minutes pour nettoyer la pelouse.
«Le président est malade et couché. Il a été très fatigué toute la nuit, il ne jouera pas vendredi (contre Nice, ndlr).» En commentant l'absence du président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, lors de la conférence de presse organisée pour la prolongation de Christophe Jallet mercredi, son conseiller spécial, Bernard Lacombe, avait visiblement décidé de manier l'humour.
En effet, JMA était bien présent et parfaitement rétabli pour le choc de la 34e journée de Ligue 1 entre l'OL et l'OGC Nice (1-1) vendredi. Ça faisait longtemps qu'on ne l'avait plus entendu pester après l'arbitrage ? Eh bien, dès la mi-temps, le boss lyonnais a semble-t-il tenté de s'adresser aux officiels dans leur vestiaire. En cause : l'expulsion précoce de Maxwell Cornet (24e). Coupable d'un violent tacle les deux pieds en avant dans la poitrine du gardien azuréen, Yoan Cardinale, le Gone a laissé ses partenaires à dix durant l'essentiel de la partie. Au coup de sifflet final, Aulas l'avait très mauvaise…
J.-M. Aulas - «des arbitres qui ne tiennent pas la pression»
«Je vais aller voir Mr Jaffredo. Bien sûr qu'on peut toujours sortir un rouge quand il y a un contact entre un attaquant et un gardien, mais la règle dit qu'il faut d'abord voir si le joueur est blessé. On a d'un côté un match aux enjeux considérables et de l'autre des arbitres qui ne tiennent pas la pression», a déploré le dirigeant à l'issue du match au micro de Canal+, avant d'accuser Cardinale. «Là il fallait attendre de voir, on a vu d'ailleurs que le gardien avait simulé complètement et n'était pas du tout blessé. Il est reparti comme en 14 et nous on a joué à dix pendant tout le match.»
Après ces accusations gratuites, la colère du président rhodanien ne s'est pas arrêtée là. Celui-ci a également fustigé, de manière plus compréhensible, les 6 minutes d'interruption du match imposées par les officiels en seconde période. Le temps d'enclencher un ballet de râteaux et souffleurs pour nettoyer les divers papiers jetés par les supporters et emportés par le vent qui se sont amassés sur la pelouse du Parc OL, la recouvrant d'un petit manteau blanc.
«Peut-être le plus beau stade d'Europe» , le Parc OL pas reconnu à sa juste valeur !
«Je ne sais pas si vous voyez les matchs en Amérique du Sud. Les papiers ne blessent personne, sauf peut-être l'amour-propre d'un délégué, quel manque de psychologie ! A Marseille oui, c'était plus dangereux il y a quelques mois, ce n'est pas comparable», a taclé le boss lyonnais, jamais avare d'une petite pique, au micro de beIN Sports en faisant référence au climat hostile qui avait accompagné les Lyonnais au Vélodrome à l'automne dernier.
«Il vaut mieux jouer sur un terrain où il y a quelques papiers que sur un stade glacé, boueux qui peuvent blesser des joueurs», a encore renchéri Aulas dans des propos rapportés par L'Equipe. «A partir du moment où c'est Lyon, on oublie que c'est peut-être le plus beau stade en Europe pour aller remarquer qu'il y a des papiers qui traînent.» Spectaculaire sur le terrain, ce choc aura aussi tenu toutes ses promesses en coulisses avec un JMA toujours aussi prompt à dénoncer un complot ou envoyer des fleurs à son club !
Aulas taillé sur Twitter…
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