Show devant ! Toutes les formations qui recevaient s'imposent. Auxerre, Rennes et Lens réalisent d'excellentes opérations. Monaco retrouve le chemin de la confiance. Retrouvez le «Tour des Stades» avec Maxifoot !

La 30e journée en un clin d'oeil

Quelle agréable soirée de Championnat, avec de nombreux buts (19) et une impressionnante série de victoires à domicile. Seul Nancy concède le nul à la maison, contre une équipe parisienne courageuse (1-1). Les Nancéiens s'assurent du maintien, à défaut de prolonger le rêve éventuel d'accéder à l'Europe (10e avec 41 Pts). Paris relève un peu la tête, mais reste loin de ses objectifs (8e avec 43 Pts). En tête du classement, Lyon poursuit sereinement sa conquête d'un cinquième titre. Les Gones (1er avec 65 Pts) laminent les Lorrains (4-0). Selon Houllier, il reste à assurer cinq victoires pour devancer Bordeaux (2e avec 56 Pts) qui tient le cap lors de son derby de la Garonne (2-0). Derrière, Auxerre (4e avec 50 Pts) s'accroche et parvient à prendre le meilleur sur Nice (2-0). Rennes (7e avec 44 Pts) revient très fort et dévore Ajaccio (4-0). Pour le reste, le regain de forme de Monaco (11e avec 40 Pts) soulage la Principauté. La large victoire contre Sochaux permet de renouer avec la confiance (4-1). Dans le bas du classement, mauvaises opérations pour les défaits du soir. Ajaccio (20e avec 21 Pts), Metz (19e avec 23 Pts) ou encore Troyes (17e avec 28 Pts) effectuent un parfait statu quo. Il conviendra de suivre la prestation de Strasbourg qui n'a pas encore joué et reçoit Le Mans. Du côté des buteurs, Pauleta qui reste muet, doit se méfier du retour progressif du lensois Cousin (16 buts contre 12).

Monaco s'enflamme (Monaco 4-1 Sochaux)

Les Monégasques devaient impérativement se reprendre, après trois défaites consécutives. Bien que privés de Zikos ou de Vieiri, les joueurs de la Principauté avaient à coeur de remettre les pendules à l'heure. La venue de Sochaux n'avait rien d'aisé. Les innombrables erreurs des Lionceaux ont facilité la tâche des Monégasques, pour la plus grande déception de l'entraîneur Bijotat. «Quand on voit l'ouverture de notre match, on ne peut pas dire grand-chose. Car on a pu vérifier que cette équipe qui doute a beaucoup de talent. Cette formation monégasque a beaucoup de lacunes dans le jeu. Il faut toujours conserver le souci du goal-average dans notre situation. Ce soir, on a eu tout faux. C'était un vrai non match de notre part. On a vu en face du très bon jeu.» Dès les premières minutes, Monaco mettait son emprise sur le jeu. Chevanton reprenait victorieusement de la tête un centre de Maicon (1-0, 9'). L'uruguayen signe là sa troisième réalisation de la saison seulement. Moins de dix minutes plus tard, Kapo ouvrait parfaitement à destination de Di Vaio. L'enchaînement contrôle de la poitrine, suivi d'une reprise de volée s'avérait impeccable. Richert s'inclinait déjà pour la seconde fois de la soirée (2-0, 18').

Les Lionceaux accusaient sérieusement le coup. Seul Ilan parvenait à se procurer une maigre occasion. En seconde période, les Monégasques venaient alourdir par deux fois le score. Sur la droite, Maicon centrait à destination de Kapo qui coupait parfaitement la trajectoire du ballon (3-0, 46'). Puis Di Vaio venait signer le doublé, à la conclusion d'un contre conduit par Chevanton (4-0, 62'). Côté sochalien, on se consolait d'une transversale trouvée par N'Daw et un penalty concrétisé par Ilan (4-1, 69'). Le buteur sochalien reste le meilleur élément de cette rencontre mal négociée. A tel point que du côté monégasque, Guidolin attend une confirmation. «On a bien joué une nouvelle fois. Mais à la différence que nous avons pu marquer tôt et bien. Alors cela devient plus facile pour accumuler de la confiance. J'attends une réponse samedi prochain à Ajaccio. On doit continuer à jouer comme cela.»

Score final 4-1
Buts : Chevanton (9'), Di Vaio (18' et 62'), Kapo (46') / Ilan (69' s.p)

Les Bourguignons sur orbite (Auxerre 2-0 Nice)

Jacques Santini peut se satisfaire amplement de la prestation de son équipe. Au fil des rencontres, elle a retrouvé le bon rythme. Les Niçois ont affiché une très belle résistance, qui n'a pas suffi pour décrocher le petit point du nul. «L'équipe a bien su contrôler la vitesse et la vélocité du jeu niçois. Si l'on en atteste le nombre de tirs et de corners en première période, notre prestation se révélait convaincante à la pause. Il fallait rester dans ce rythme pour profiter des moments de creux des Niçois. C'est là où nous avons su faire la différence. Nice est une valeur sûre défensivement. Il nous fallait afficher du jeu court et plein de vélocité. On a su y parvenir.» Le début de match se révélait assez peu rythmé avec un round d'observation intense. Les tentatives des deux camps ne trouvaient pas le cadre. Il fallait attendre un décalage de Vahirua pour Koné, avant d'assister à la première parade délicate, mais décisive, de Cool (23'). Quant à Grégorini, il se contentait d'une belle intervention au-devant de Kahlenberg (43'). Loin de désamorcer la cadence, les Bourguignons se montraient plus entreprenants à la reprise. Suite à un centre de Kahlenberg, Luyindula adressait une reprise manquée. Mais Akalé intervenait pour conclure victorieusement l'action (1-0, 54'). Dès lors, il s'avérait très délicat pour les Aiglons d'égaliser. Auxerre contrôlait les velléités adverses. Sur contre, Bolf venait doubler la mise de la tête (2-0, 77'). Les Bourguignons s'offrent une précieuse victoire, en vue de la conquête européenne. Pour Antonetti, il y avait peut-être trop de tensions pour son équipe. «On n'a pas su gérer l'évènement. On commet une grossière erreur sur le premier but. Sur le deuxième, on n'est pas en place. On a semblé trop nerveux ce soir.»

Score final 2-0
Buts : Akalé (54'), Bolf (77')

Remontée spectaculaire (Rennes 3-0 )

Les Bretons ont le vent en poupe. Ils enchaînent sur une quatrième victoire consécutive et reviennent très fort se hisser dans les premières places. Les Corses en subissent les conséquences, en ne décollant pas de la place de lanterne rouge. Pour autant, Lucas s'ouvrait le premier le chemin des filets, après seulement quelques secondes de jeu. Il s'agirait là de la seule véritable incursion dangereuse corse de la partie. Le spectacle tant attendu, ne verrait finalement le jour que lors de la seconde période. Rennes concrétisait son pressing et trouvait enfin les ouvertures, en l'absence de ses buteurs vedettes Utaka et Frei. Sur une erreur de la défense, Gourcuff trouvait la faille (1-0, 50'). A vingt minutes de la fin de rencontre, l'arbitre accordait un penalty aux Rennais que Monterrubio manquait (67'). On pouvait craindre le pire sur contre, mais les Bretons ne baissaient pas le rythme. Monterrubio prenait sa revanche sur un coup franc victorieux (2-0, 82'). Dans la minute qui suivait, les Corses perdaient le ballon et Hadji venait jaillir pour corser l'adition (3-0, 83'). La nette victoire des Bretons aura de quoi satisfaire leurs supporteurs, après une si pénible traversée du désert à la reprise.

Score final 3-0
Buts : Gourcuff (50'), Monterrubio (82'), Hadji (83')

Attention, cela chauffe (Lens 1-0 Troyes)

Les Troyens peuvent craindre le pire à l'issue de cette nouvelle défaite concédée en terre lensoise. Ils surveilleront de près la prestation de Strasbourg qui suivent de plus en plus près. Les Sang et or ont totalement maîtrisé la rencontre. Ils tardaient à trouver le chemin des filets. Les imprécisions dans les derniers gestes prouvent que les Lensois doivent encore peaufiner leur jeu en attaque. Juste avant la pause, Cousin inscrivait l'unique but de la rencontre, suite à un corner mal dégagé (1-0, 44'). Il s'agit du douzième but de l'attaquant lensois. Il revient à quatre buts de Pauleta, leader du classement. Troyes terminait en infériorité numérique, avec l'expulsion de Yamissi (80'). Les Lensois occupent provisoirement la cinquième place.

Score final 1-0
But : Cousin (44')