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Drôle de soirée !
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 05/03/2006 à 03h43
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Bordeaux qui ne joue pas. Paris qui affronte un Olympique de Marseille bis. La 29e journée se révèle particulière. Indifférents à tous ces aléas, les Gones profitent de la victoire à Ajaccio (1-3) pour prendre neuf longueurs d'avance. Lille suit en force, tandis qu'Ajaccio se retrouve lanterne rouge. Infos, buts et réactions, avec votre «Tour des Stades» made in Maxifoot !

La 29e journée en un clin d'oeil

Bien que réduite à six rencontres, la soirée de samedi permet d'entrevoir plus clairement le classement général. Lyon (1er avec 62 Pts) compte désormais une avance nette de neuf points sur son dauphin girondin (2e avec 53 Pts). Les Gones battent Ajaccio chez eux (1-3). Dans le même temps, la neige empêchait la rencontre de se dérouler à Sochaux. Du coup, les deux formations comptent un match en retard. Cette affaire profite au troisième, à savoir Lille (3e avec 50 Pts). Ils reviennent à trois petites longueurs des Bordelais, suite à leur éclatante victoire contre Le Mans (7e avec 42 Pts) (4-0). Les Nordistes se protègent du retour éventuel d'Auxerre (4e avec 46 Pts) qui doit affronter Troyes. Lens (6e avec 42 Pts) ramène un nul intéressant de Nice (10 e avec 40 Pts) (0-0). L'autre opération de la soirée revient aux Bretons (9e avec 41 Pts). Ils s'imposent devant Strasbourg (2-1) et poursuivent une remontée, à suivre, vers les places européennes.

Les Alsaciens (18e avec 23 Pts) laissent passer une opportunité de mettre la pression sur Troyes (17e avec 27 Pts). Dans le même temps, Metz (19e avec 22 Pts) revient très fort. Les Lorrains s'imposent à domicile contre Monaco (2-1). Des Monégasques qui dégringolent (12e avec 37 Pts). La surprise finale viendra peut-être d'une formation que l'on a longtemps crû au fond du gouffre. Ils laissent la place de lanterne rouge à Ajaccio (20e avec 21 Pts). Reste que de tradition, les retours en force tardifs s'achèvent souvent dans la douleur. Une ultime rencontre se soldait par un score de parité. Toulouse (15e avec 35 Pts) a subi au Stadium, les intempéries et les vagues nancéienne (1-1). Tout comme les Manceaux, Nancy (11e avec 39 Pts) semble devoir afficher quelques limites. Ces formations peinent à reprendre leur souffle. Seize buts ont été inscrits, dans l'attente des trois dernières rencontres programmées ce dimanche.

Lens tient le choc (Nice 0-0 Lens)

Les Sang et Or parviennent à contenir les Aiglons sur leur pelouse. Les Niçois qui restaient sur une série de cinq victoires consécutives à domicile, subissent un réel contre coup. Ils ont copieusement dominé des Lensois, dont la première occasion obligeait Grégorini à une belle envolée (5'). Diarra, auteur de ce premier coup d'éclat, ne terminait pas la partie. Il se voyait exclus à la pause, pour un second carton jaune. Koné avait au préalable ouvert la marque. L'arbitre refusait logiquement la validation du but niçois, pour un hors-jeu pertinent (25'). Les Niçois poursuivaient sur le même rythme enthousiaste. Les actions de jeu se multipliaient, notamment par Roudet, d'une belle frappe croisée (54'). Itandje devait se montrer très vigilant sur un coup franc dans l'axe, à l'approche des vingt dernières minutes. Il écartait par deux fois le danger, suite à la reprise de Koné dans la foulée. Le Niçois se révélait l'homme fort de cette rencontre, avec une présence intensive. Ni Vahirua, ni Echouafni, ni Yahia ne concrétisaient les offensives des Aiglons. Ils échouaient, non par manque de réalisme, mais bien par la qualité d'Itandje. Il conservait ses cages inviolées.

Score final 0-0
Expulsion : Diarra (45' pour deux cartons jaunes)

Sale temps en Principauté (Metz 2-1 Monaco)

Drôle d'ambiance du côté de la Lorraine, où l'on finit par se demander si l'équipe que l'on croyait condamné aux oubliettes, ne sera pas la révélation de la fin de notre Championnat. Comme une fâcheuse habitude traditionnelle, les formations qui traînaient la patte se réveillent soudain, avant d'échouer sur le fil. Le maintien est souvent à ce prix, celui du courage, de la volonté, mais aussi de la détermination. Les Messins ont retrouvé toutes ses valeurs, ainsi que la réussite. Ils accueillaient des Monégasques en plein doute. Ces derniers n'ont pas su contenir les assauts adverses, ni consolider un mince avantage, voire plus simplement le préserver. Une juste récompense pour les Lorrains qui démarraient mieux la rencontre, avec une première infiltration dangereuse d'Obraniak (9'). On retrouvait ce dernier sur un franc intéressant. Ouadah se portait à la récupération, avant que Roma ne détourne en corner (20'). Légèrement amorphes, les Monégasques ouvraient quand même la marque. Suite à un centre de Dos Santos, Di Vaio trompait la vigilance de Béria, puis celle de Mihoubi et enfin de Wimbée (0-1, 37'). Atteints au moral, les Messins mettaient longtemps avant de redresser la tête. Un petit coup de chance venait redorer leur blason. Roma était trompé par la reprise de Plasil, suite à un corner d'Obraniak (1-1, 72'). Metz passait la vitesse supérieure et multipliait les accélérations. Sur l'une d'entre elles, Tum venait tromper Roma dans un angle fermé (2-1, 81'). Monaco encaisse une troisième défaite consécutive et poursuit sa glissade. Metz savoure sa victoire et compte enchaîner un cinquième résultat positif dès mardi, avec une rencontre en retard à disputer contre Nancy. Troyes apparaît en ligne de mire.

Score final 2-1
buts : Plasil (72' c.s.c), Tum (81') / Di Vaio (37')

Rude labeur au Stadium (Toulouse 1-1 Nancy)

Les Toulousains reviennent de loin. Leur fin de saison semble à l'image de tout le reste, à savoir des résultats et prestations en dents de scie. Contre une formation de Nancy qui continue d'avancer et de se forger un avenir plus serein, les Toulousains n'étaient pas loin d'endosser une troisième défaite de rang. Il convient d'avouer que les conditions climatiques ne favorisaient pas le spectacle, avec une pluie battante en guise d'invité surprise. Moreira pouvait donner l'avantage à ses partenaires. Mais il échouait dans son face à face décisif avec Bracigliano (11'). Un sérieux manque de justesse dans les passes, tout comme l'accumulation d'un piètre spectacle, ne satisfaisaient pas le public du Stadium. Il tremblait à la reprise, lorsque la tentative de Zerka frôlait la transversale (46'). En l'absence de réelles possibilités de débloquer le jeu, Nancy profitait d'un coup franc pour prendre temporairement le large. Sarkissian enveloppait sa frappe. Douchez constatait cette efficacité (0-1, 67'). Un peu plus de vingt minutes restait aux Toulousains pour se reprendre. De nouveau, ils couraient après le score à domicile. Moreira le buteur, laissait place à Moreira le passeur. Il trouvait Emana sur un contre et ce dernier égalisait (1-1, 75'). Bracigliano se rattrapait bien trois minutes plus tard. Il s'interposait efficacement à deux reprises, sur une nouvelle frappe d'Emana (78'), puis une autre de Dos Santos (85'). Ce partage des points ne suffit pas à apporter la sérénité aux Toulousains. Il les soulage tout juste, tandis que Nancy obtient son premier nul de la saison à l'extérieur.

Score final 1-1
Buts : Emana (75') / Sarkissian (67')

La force tranquille (Lille 4-0 Le Mans)

Attention danger ! Les Girondins de Bordeaux qui n'ont pas pu disputer leur rencontre contre Sochaux, peuvent surveiller les rétroviseurs. Les Lillois semblent déterminés et n'ont pas dit leur dernier mot. Très opportunistes et efficaces, ils infligent aux Manceaux une très sérieuse déconvenue. Ils signent aussi une troisième victoire consécutive, des plus encourageante. Sauf si l'on tient compte des propos de Frédéric Hantz, au sens de l'humour certain, voire très ironique avec ses joueurs. C'est selon. «On ne voulait pas fatiguer les Lillois, ni les mettre en confiance. Eux qui jouaient un match de Coupe d'Europe. On a bien réussi. Une telle défaite n'a rien de dramatique ou la victoire, d'extraordinaire. Cela dépend de ce qui se passe derrière. On doit se remettre sérieusement en question.» Sylva se retrouvait pourtant le premier inquiété, par une tentative de Fanchone (6'). La suite des événements prenait un chemin quasi à sens unique. Dernis ajustait un centre à destination d'Odemwigie. Il se hissait au-devant de tous, pour prendre à défaut Pelé, de la tête (1-0, 17').

Dominés et incapables d'imprégner un nouveau rythme, les Manceaux s'exposaient irrémédiablement à une addition plus lourde. Pelé commettait la faute sur Odemwingie. Bodmer concrétisait ce penalty justifié (2-0, 39'). Lille revenait en seconde période avec d'aussi solides intentions. Les Lillois imprégnaient un pressing efficace qui annihilait tous les espoirs de retour des Manceaux. Suite à un coup franc de Cabaye, Pelé n'écartait que provisoirement le danger. Défenseur, Schmitz se tenait en embuscade et s'offrait le but (3-0, 55'). A l'entame du dernier quart d'heure, les Lillois accentuaient cet avantage. Bodmer trouvait en décalage Lichtsteiner sur sa droite. Celui-ci trouvait Mirallas, d'un centre parfait. Pelé n'empêchait pas les Nordistes de soigner leur différence de buts (4-0, 76'). De quoi largement satisfaire Claude Puel qui fait le point. «La rencontre parfaite n'existe pas. Il est intéressant de marquer quatre fois, sans encaisser le moindre but. On s'est montré efficace, avec une bonne maîtrise du jeu. On a été gêné en première période, avec une équipe du Mans qui pratiquait un jeu très direct. On a su bien gérer la situation, avec un collectif sérieux.» Cette victoire permet aux Lillois d'envisager sereinement la suite du programme et une éventuelle poursuite du parcours européen.

Score final 4-0
Buts : Odemwingie (17'), Bodmer (s.p, 39'), Schmitz (55'), Mirallas (76')

Les pendules à l'heure (Rennes 2-1 Strasbourg)

Le retour sur terre risque de se vouloir bien difficile pour les Alsaciens. Après un parcours nettement plus vigoureux et prometteur, ils subissent un coup d'arrêt en Bretagne. La défaite permet aux Messins de revenir sur leurs talons et aux Troyens de pouvoir reprendre un peu d'air. «C'est une déception sur le résultat et la manière, notamment en première période. On s'est montré trop maladroit et on rendait les ballons trop vite. Ensuite, on commet deux grosses erreurs en défense. Rennes a bien utilisé les espaces et s'est mis en confiance. C'est un coup d'arrêt. C'est dommage. Bien que gênés par la neige pour notre préparation cette semaine, je ne chercherai pas de faux-fuyants. Désormais, on va attendre la rencontre de Troyes.» Jacky Duguépéroux peut effectivement s'en soucier, avec quatre points d'écarts qui peuvent devenir sept. En revanche, tout semble aller beaucoup mieux pour les Rennais. La victoire contre Lens, puis sur les terres du leader, ont permis de renouer avec la confiance et d'enchaîner une douce remontée dans le peloton.

Pourtant, il manquait dans le groupe Frei et Utaka. Le choix d'Hadji pour palier ces absences se révélait progressivement intéressant à suivre. Les occasions se multipliaient en cours de première période. On peut en retenir une frappe à bout portant de l'attaquant, à la demi-heure de jeu. Puydebois repoussait. Les Bretons concrétisaient cette domination après la reprise. Hosni ne dégageait pas correctement son camp. Källström en profitait pour placer une nouvelle accélération. Il adressait une frappe pied gauche, depuis la surface de réparation, sur laquelle Puydebois s'inclinait (1-0, 63'). Trois minutes plus tard, les Bretons doublaient la mise. Monterrubio se chargeait d'un corner qui trouvait le tibia de Kanté. Briand récupérait et venait marquer dans le but vide (2-0, 66'). Courageusement, les Alsaciens réagissaient et réduisaient le score par Kanté, de la tête (2-1, 80'). «Strasbourg était bien regroupé en défense, alors nous n'avons pas pu faire la différence de suite. Nous confirmons notre succès face à Lyon. On a su se montrer plus agressif et percutant en seconde période. On aimerait continuer sur ce rythme, malgré un nouveau but bête en fin de rencontre.» Laszlo Bölöni a de quoi se réjouir. Son équipe grignote son retard sur les européens.

Score final 2-1
Buts : Källström (63'), Briand (66') / Kanté (80')

Les maîtres Gones (Ajaccio 1-3 Lyon)

Les Corses escomptaient renouveler leurs exploits, acquis à domicile contre d'autres ténors. Les hommes de Gérard Houllier ont décidé de remettre les pendules à l'heure. Ils infligent une défaite lourde de conséquences pour les Corses. Ils reprennent du même coup leurs distances avec Bordeaux. L'entraîneur des Gones a le propos modéré et relativise. «Après la défaite contre Rennes, il nous fallait réagir immédiatement. Ce match n'était pas facile à gérer. Notre prestation n'a pas été extraordinaire, mais nous étions concentrés. On n'a pas tremblé et l'équipe a su rester solide.» Les deux formations de tête comptent désormais chacune un match en moins. Malgré la pression sur leurs épaules, les Lyonnais se présentaient avec un effectif en rotation, avant la rencontre de Ligue des Champions. Rien n'était marqué en cours de première période, malgré le danger apporté par la précision de Juninho sur coup franc ou encore la vivacité de Malouda. En revanche, la situation se décantait à l'heure de jeu.

Implacablement l'histoire se renouvelait. Juninho concrétisait un coup franc venu de nul part, de plus de trente-cinq mètres. Porato en reste, comme ses autres victimes, pantois (0-1, 62'). Bien que privés d'un certain nombre de titulaires comme Rocchi, Dzodic ou encore Jabi et Robin, les Corses cherchaient à réagir au courage. Mais Fred permettait aux Gones de réaliser le break, parti dans le dos des défenseurs (0-2, 78'). Dans les ultimes minutes, Ajaccio réduisait le score par Lucas (1-2, 83'). S'exposant aux contres, les Corses s'inclinaient finalement avec un écart de deux buts. Benzema concluait un contre rondement mené (1-3, 88'). Ajaccio ne s'avoue pas complètement vaincu, mais Pasqualetti doit bien le reconnaître. «Contre de telles équipes, les erreurs se paient cash. Je ne peux pas reprocher grand-chose à mes joueurs. Ils ont eu le mérite d'entretenir l'espoir et de se battre. Courir après le score contre une équipe du standing de Lyon est loin d'être aisé. On a su tenir la dragée haute au leader durant une mi-temps.» Pour les Corses, l'heure devient bien grave. Ils deviennent lanterne rouge du Championnat, soit une place encore plus inconfortable à vivre.

Reste trois rencontres à disputer ce dimanche, dont nous dirons avec un peu d'humour, un anecdotique PSG-Marseille.



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