Transfert : Furlan ne se sent pas menacé, pourtant Troyes pense à Anigo !
Alors que Troyes n'a toujours pas gagné cette saison, l'entraîneur Jean-Marc Furlan n'est pas à l'abri d'un licenciement. Les dirigeants de l'ESTAC font d'ailleurs de José Anigo leur priorité pour relancer la lanterne rouge de Ligue 1.
Troyes n'est pas vraiment aidé. Alors que la réception de Lyon (0-1), samedi, n'était pas un cadeau pour la lanterne rouge de Ligue 1, l'ESTAC n'a pas eu la tâche facilitée avec l'expulsion très sévère de Corentin Jean après seulement 36 minutes de jeu pour un tacle sur Darder qui ne semblait pas mériter le carton rouge. A dix contre onze, les Troyens ont finalement cédé sur un penalty de Beauvue (78e) en fin de match. Un scénario cruel qui ne sauvera peut-être pas Jean-Marc Furlan.
«Il y a beaucoup de colère et de frustration dans le vestiaire, mais je ne suis pas là pour relayer cette colère. La présence de l'entraîneur pose question et je suis tellement attaché à ce club que je ne serai pas un obstacle à sa progression. Mais je ne me sens pas menacé» , a déclaré Furlan après la rencontre. Pourtant, le coach troyen peut se poser des questions. Malgré le soutien affiché par son président David Masoni cette semaine dans la presse, le discours ne serait pas le même en interne.
Anigo, l'option n°1
Selon L'Equipe, Masoni a de nombreux reproches à faire à son entraîneur, notamment concernant le recrutement, et serait à la recherche d'un nouveau technicien. Et d'après le quotidien sportif, José Anigo est la priorité de l'ESTAC. Le président troyen serait conquis par l'idée d'accueillir l'ancien entraîneur et directeur sportif de l'OM, estimant que ce dernier est la solution idéale pour relancer le dernier club à n'avoir pas encore remporté la moindre victoire en Ligue 1 cette saison.
Reste à savoir si Anigo est de nouveau prêt à jouer le pompier de service, lui qui a souvent dépanné à Marseille. Libre de tout contrat depuis qu'il a quitté son poste de l'Espérance de Tunis, il privilégierait toutefois une nouvelle expérience à l'étranger plutôt qu'un retour en France, assure L'Equipe. Toujours salarié de l'OM, pour lequel il travaille en tant que recruteur sur le continent africain, Anigo aura besoin d'arguments solides pour être convaincu de se lancer dans une aventure périlleuse...
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