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L'heure de la révolte !
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 22/01/2006 à 01h36
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La 23e journée de Ligue 1 n'est pas avare en spectacle. Avec vingt-trois buts inscrits et trois victoires à l'extérieur, elle confirme notamment la méforme mathématique de Paris hors de ses bases. Tout le contraire des Girondins à domicile, qui prennent une petite option pour la place de dauphin. Retrouvez tous les résultats, les buteurs, les réactions ainsi que l'analyse complète de la soirée, avec le désormais traditionnel «Tour des Stades» de Maxifoot !

L'obtention du maintien semble de plus en plus difficile à obtenir pour les trois bons derniers de la Ligue 1, à seize journées de la fin du Championnat. Cela n'empêche pas les Corse d'Ajaccio de créer la grosse sensation du soir, en s'offrant le scalp de l'Olympique de Marseille (3-1, cf. grand format). Une précieuse victoire qui vient conclure une disette de seize rencontres consécutives. Trois points d'un coup dans la musette, qui apportent une lueur d'espoir ! Dans l'autre camp, les Phocéens réalisent la mauvaise opération dans la course à la Ligue des Champions. Cette nette victoire corse a eu pour conséquence de réveiller l'ardeur des Alsaciens. Sans un moment de relâchement et un exploit de Faubert dans le temps additionnel, ils auraient pu espérer beaucoup mieux en Gironde. Bordeaux a su réagir, pour décrocher sa victoire au courage (2-1). Du côté des autres prétendants, Paris fait également la soupe à la grimace. Au Stade du Ray, les Parisiens concèdent une courte défaite imméritée, qui ne vient pas arranger leurs statistiques (1-0). Tout va bien pour Nantes, Sochaux, Le Mans et Nancy qui signent les quatre autres victoires phares du soir. Seuls Toulousains et Lillois ne sont pas parvenus à ouvrir les compteurs. Alors qu'il reste deux rencontres à disputer ce dimanche, les buteurs ont tenu le haut de l'affiche. Retenez que le Sochalien Dagano, le Nantais Diallo et le Manceau Matsui, signent tous les trois un doublé. Le Nantais Payet inscrit, pour sa part, son premier but professionnel. Au chapitre des points noirs, les arbitres ont désigné par trois fois le chemin des vestiaires, à l'Égyptien de Strasbourg Abou, le Nancéien Brison et le Stéphanois Yahia. Il convient d'y ajouter l'expulsion de l'entraîneur de Nancy. En tous les cas, Lyon peut tranquillement continuer à voir l'avenir en rose.

Frayeurs girondines (Bordeaux 2-1 Strasbourg)

Jacky Duguépéroux n'en démord pas. «Je crois que c'est à l'image de la saison, assez cruel. On a joué presqu'une heure à dix contre onze. On a démontré de la qualité dans le jeu. Quand on voit le classement et la différence de points entre les deux formations, je ne pense pas qu'il y est trente points d'écart. On est maudit. Je me répète un peu à chaque match, mais c'est pourtant la vérité.» Les Alsaciens pouvaient certainement songer à mieux, suite à ce déplacement en Gironde. Dès l'entame de la rencontre, ils prenaient à froid les Girondins, malgré une première occasion au préalable de ces-derniers. Ramé commettait la faute sur Gameiro. L'arbitre désignait logiquement le point de penalty. Le Pen profitait de l'aubaine pour ouvrir le score (0-1, 10'). Placés dos au mur, les Bordelais devaient mettre les bouchées doubles. Sur son banc, Ricardo laissait paraître son inquiétude. Mais Fernando parvenait à égaliser d'une tête décroisée à la demi-heure de jeu, suite au centre de Faubert (1-1, 31'). Dans la foulée, le tournant du match intervenait. Abou, le tout nouveau défenseur égyptien de Strasbourg, se voyait octroyé un carton rouge direct, pour un tacle par-derrière sur Faubert. Dès ce double fait de match, la sérénité des Alsaciens en prenait un sérieux coup. Ils livraient un combat avec les tripes. Toute une mi-temps à dix contre onze, s'annonçait une situation des plus délicate à gérer. Malgré cet avantage numérique, les Girondins, eux, ne parvenaient pas à faire preuve d'efficacité offensive. Cassard plongeait héroïquement, pour empêcher Cheyrou d'inscrire le but victorieux sur un ultime coup franc bordelais. Malheureusement, tout était relatif. Sur l'ultime action de jeu bordelaise, Faubert se faufilait dans la surface et se jouait de tous les défenseurs. Il profitait de sa pointe de vitesse pour récupérer un ballon qui s'enfuyait en sortie de but. Dans un angle complètement fermé, il venait tromper Cassard qui déviait le ballon dans ses cages (2-1, 94'). Un but extraordinaire et plein d'audace qui permet aux Girondins de conforter ses intentions pour obtenir la précieuse place de dauphin.

Score final 2-1
Buts : Fernando (31') et Faubert (94') / Le Pen (10')
Expulsion : Abou (44')

Nantes enfonce les Lorrains (Metz 1-4 Nantes)

«Malheureusement pour nous, une fois de plus on est sévèrement puni. On ne doit plus vraiment rêver aujourd'hui et affronter la réalité. Rien n'est terminé, mais on vient de perdre deux fois à domicile. Une équipe qui veut progresser doit tirer profit de ses expériences. Or cela n'a pas été le cas pour cette rencontre.» Joël Müller semble résigné, à l'image de ses joueurs. Dans l'autre camp, les Canaris ne devraient pas vivre le calvaire de la saison passée. Ils achèvent la semaine, avec un nouveau résultat positif contre l'une des équipes en lutte difficile pour le maintien, après celle acquise à Ajaccio. L'affaire a mis du temps à se décanter, puisque les Lorrains tentaient de s'accrocher. Guillon ouvrait le score, profitant d'un mauvais renvoi de Béria (0-1, 23'). Proment préservait les espoirs lorrains, en égalisant dans les minutes suivantes (1-1, 27'). Toujours en première période, alors qu'Ouadah venait de trouver la barre transversale, les Canaris menaient un contre dangereux. Ils reprenaient l'avantage. Un travail rigoureux dans la circulation de balle qui trouvait sa finalité avec un service de Toulalan pour la frappe victorieuse de Diallo (1-2, 43'). Lors de la deuxième période, les Lorrains allaient complètement décrocher, malgré plusieurs occasions franches détournées par "Maître Landreau" . On retrouvait le même Diallo, pour son second doublé de la saison et son sixième but. Il profitait d'une nouvelle erreur de renvoi défensif sur un corner de Toulalan (excellent et par deux fois passeur décisif) (1-3, 64'). Cruellement, les Lorrains encaissaient une ultime réalisation en fin de rencontre, par l'intermédiaire de Payet, pour son premier but professionnel (92'). Lucide, le portier des Canaris Landreau, affichait sa satisfaction. «Pour le maintien, il nous fallait bien négocier ces deux derniers matches. Avec six points, on ne peut qu'être très satisfaits. Le match était débridé. On a su profiter de bonnes contres-attaques pour aller s'imposer. Ce n'était pas évident contre une formation portée sur l'offensive.» Une impression confirmée par Serge Le Dizet. «Il y a eu beaucoup de rythme, avec de bonnes situations devant le but. Tout n'a pas été aussi évident que ne le laisse à penser le résultat. On écarte un prétendant un maintien. On a su être solide en défense, contre une formation qui jouait son va-tout, même si je regrette ce premier but.»

Score final 1-4
Buts : Guillon (23'), Diallo (43' et 64'), Payet (92') / Proment (27')

Réalisme manceau (Troyes 1-3 Le Mans)

«On a su marquer rapidement, contrairement à nos sorties précédentes. Nous achevons une belle semaine, avec trois victoires consécutives. C'est bien aussi d'avoir pu gagner avec nos trois nouveaux jeunes. Lorsqu'on a ajouté le troisième but, on a pu terminer sereinement la rencontre.» Frédéric Hantz a de quoi afficher sa large satisfaction. A contrario, avec un manque de rythme et trop de maladresses en défense, les Troyens se sont perdus eux-mêmes. Les Manceaux n'en demandaient pas temps. Sur un corner de Douillard que venait prolonger Thomas, Matsui profitait du mauvais renvoi défensif troyen pour ouvrir la marque (0-1, 31'). Cinq minutes plus tard, Matsui remettait cela. Une nouvelle erreur défensive lui permettait d'ajuster une puissante frappe des seize mètres (0-2, 36'). Les Troyens essayaient de réagir par la suite. Suite à un centre de la gauche de Dujeux, Nivet venait placer une tête plongeante, porteuse d'espoir (1-2, 60'). L'action collective qui menait à cette réduction du score se voulait d'une intéressante limpidité. Mais le coup de grâce intervenait à un quart d'heure de la fin, avec le premier but de Fauré sous ses nouvelles couleurs. Il exploitait un bon décalage de Chiumento pour fusiller Le Crom (1-3, 79'). La messe était incontestablement dite.

Score final : 1-3
Buts : Matsui (31' et 36') et Fauré (79') / Nivet (60')

Les Aiglons sur le fil (Nice 1-0 PSG)

«C'est une grande injustice à la vue de ce que les joueurs ont pratiqué. Il y a un coup de sifflet qui fait que les joueurs s'arrêtent sur l'action qui mène au but. Ce n'était pas l'arbitre. C'est un fait de jeu. Maintenant, sur le contenu et l'état d'esprit, je ne peux que dire bravo à mes joueurs. Il y a du progrès.» Guy Lacombe tente comme il peut de relativiser ce résultat négatif qui vient s'ajouter à la récente défaite à Toulouse. Le PSG ne parvient pas à décoller à l'extérieur. En revanche, Nice aligne une sixième rencontre sans défaite à domicile, toutes compétitions confondues. L'entraîneur des Aiglons, reconnaît toutefois que la victoire du soir n'a rien de méritée. «Le partage des points aurait été plus équitable.» Une observation que l'on peut aisément comprendre lorsque l'on reprend le fil de la rencontre. Sur un centre de Pauleta, Pancrate trouvait le poteau, pour la seule véritable occasion franche et dangereuse parisienne de la première période. Par la suite, Balmont décalait Bakayoko mais il ne cadrait pas. Vahirua des vingt-cinq mètres ne trouvait pas non plus le cadre. Fatigué des efforts de la semaine, il terminait la rencontre sur le banc. Du côté parisien, il n'y avait pas grand chose à signaler.

Les deux formations se contrôlaient et la défense parisienne n'avait pas entrevu de quoi réellement s'inquiéter. Et pourtant, celle-ci lâchait prise dans les ultimes minutes. Plus exactement, elle se figeait, croyant à un coup de sifflet de l'arbitre et laissait Traoré filer vers les cages parisiennes. Il trouvait quasiment sans mal l'ouverture et venait offrir trois points inattendus aux Aiglons, à la vue de la physionomie de la rencontre. Le PSG doit encore s'incliner en déplacement. La mauvaise série se poursuit. Les jokers s'épuisent pour le club de la Capitale. Guy Lacombe peut grimacer. Il reste énormément de travail à accomplir pour permettre à son groupe de ne plus lâcher autant de points en route. Il va aussi pouvoir aviser plus sereinement sur le cas du russe Semak. Titulaire, puis, remplacé par Cissé, il n'a toujours pas provoqué d'étincelles. Paris manque ses voyages de début d'année, avec deux défaites de rang à l'extérieur. «Il faut féliciter les gars. Le score vierge aurait satisfait les deux équipes. Ce soir, je suis content par cette réussite. On a jamais été inquiété et vis-verça» , venait conclure l'entraîneur satisfait et soulagé des Aiglons.

Score final 1-0
But : Traoré (89')

Les Verts voient rouge (Sochaux 4-0 Saint-Étienne)

«Le résultat est la conséquence d'une bonne animation. Les attaquants ont conclu des actions bien préparées, avec beaucoup d'enthousiasme. Je retiens surtout la première période. La deuxième nous a permis de profiter de certains événements. Notre supériorité numérique a entraîné des difficultés pour nos adversaires. Ensuite, on a continué à jouer de manière simple. On peut savourer» . Si Dominique Bijotat a de quoi manifester sa satisfaction, l'affaire semblait loin d'être entendue. Durant toute la première période, Sochaux a vainement cherché à pousser pour prendre à défaut une défense à cinq, affichée par des Stéphanois diminués. Un choix stratégique qui a engendré une sérieuse absence de spectacle. L'incident de la rencontre intervenait juste avant la pause, avec l'expulsion de Yahia (47') et une confuse bousculade qui pouvait dégénérer. Richert se mêlait à la bagarre générale et écopait, pour sa part, d'un carton jaune. Finalement, Menez pouvait ajuster le penalty consécutif à la faute préalable de Camara sur Ilan. Il ouvrait le score pour les Lionceaux (1-0, 47').

Dagano manquait rapidement le break à la reprise. Idéalement servi par Isabey, il manquait son duel avec Jannot. Libérés et nettement plus maîtres de la situation, les Sochaliens concrétisaient logiquement cette domination. Sur un corner de la gauche d'Isabey, Ilan se portait à la récupération et trompait la vigilance de Richert (2-0, 52'). Il s'agit de son sixième but cette saison. Les Stéphanois manquaient visiblement de sérénité. Menez se retrouvait accroché dans la surface, alors qu'il se présentait pour frapper. L'arbitre désignait pour la deuxième fois de la soirée le point de penalty. Dagano prenait sa revanche sur Jannot (3-0, 60'). On retrouvait à nouveau le Burkinabé dans ses oeuvres, en toute fin de rencontre. Il récupérait un centre de Brunel sur la droite. De la tête, il concluait le spectacle et inscrit son premier doublé en Ligue 1 (4-0, 92'). Les Verts encaissent leur plus large défaite de la saison. Elie Baup ne baisse pas pour autant les bras. «Il y a d'abord ce penalty, puis l'expulsion. La seconde mi-temps a été très dure pour nous. Il n'y a pas de place pour la faiblesse dans le football professionnel. On a beaucoup d'absents. On a aussi pas mal de blessés. Donc c'est sûr que les difficultés s'enchaînent et que nous atteignons les limites de notre effectif. Mais il faut continuer à se battre et faire avec.»

Score final : 4-0
Buts : Menez (47'), Ilan (52'), Dagano (60' et 92')
Expulsion : Yahia (44')

Solidité lilloise (Toulouse 0-0 Lille)

Les Lillois n'en finissent pas de poser des difficultés à leurs adversaires. A tel point que Claude Puel nourrit presque des regrets de ne revenir de Toulouse qu'avec un petit point. «En deuxième période, on a su mieux provoquer le décalage. On aurait pu créer la différence. Mais en première période, on a connu des difficultés. Les Toulousains nous ont imposé un gros défi physique. On a eu du mal à poser le jeu. Il y avait ensuite peut-être matière à rapporter un peu plus.» Opposés à une formation liloise, dont l'objectif était visiblement d'endormir les Pitchouns, les Toulousains n'ont donc pas réussi à vaincre la stratégie mise en place par leurs visiteurs. Les occasions se révélaient bien rares. Cette rencontre, assez terne dans son ensemble, s'achevait sans surprise sur ce score vierge. Les Lillois se montraient très efficaces dans la circulation du ballon et sa conservation en milieu de terrain. Revault intervenait à deux fois pour sauver son camp, notamment au-devant de Moussilou. Visiblement du côté toulousain, on accusait le coup physiquement. Ils n'arrivaient pas à afficher une efficace fluidité dans le jeu. La Coupe de la Ligue a sans doute pesé lourdement dans les jambes, ainsi que dans les têtes. «Difficile de faire mieux contre une très grosse cylindrée, dont on parle moins. C'est un match qu'on aurait pu perdre.» La réaction de Revault ne manque pas de dénoter un certain soulagement.
Score final : 0-0

La sensation nancéienne (Rennes 0-2 Nancy)

Les Nancéiens se sentent pousser des ailes en déplacements. A Rennes, ils arrachent au courage une troisième victoire de rang à l'extérieur. La décision se dessinait en cours de seconde période. Suite à un coup franc à l'entrée de la surface de réparation, Gourcuff repoussait provisoirement le danger. Mais dans l'enchaînement, la Frappe superbe de Brison en embuscade, venait faire mouche (0-1, 58'). Il inscrit son deuxième but de la saison, à chaque fois à l'extérieur et en seconde période. Ce même Brison ne terminait pas la rencontre, puisqu'il écopait d'un second carton jaune quelques minutes plus tard (70'). L'entraîneur nancéien Pablo Correa l'accompagnait, puisqu'il perdait les pédales sur le coup. En toute fin de rencontre, alors que le pressing rennais se voulait de plus en plus intense, Duchemin créait l'exploit pour tuer le match. De l'intérieur du pied gauche, il venait prendre à défaut le portier breton (0-2, 90'). L'entraîneur des Rennais, Laszlo Bölöni, cherche à relativiser la défaite. «On a senti une grande confiance dans notre jeu, mais on n'a pas su inscrire de but. C'est ce que je préfère retenir ce soir, au-delà de la déception.»

Score final : 0-2
Buts : Brison (58') et Duchemin (89')
Expulsion : Brison (70') et l'entraîneur Pablo Correa (70').

Lyon contre Auxerre et Lens qui recevra Monaco, viendront achever la 23eme journée de Ligue 1. Pour les plus démunis en points, il reste encore quinze matches et 45 points de disponible, ce qui préserve l'espoir mathématique, histoire de se rassurer comme ils peuvent.



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