Lyon : Lacazette, Bielsa, le CNOSF... Les vérités d'Aulas
En cette fin de saison, Jean-Michel Aulas est très bavard. Comme à son habitude, le président de l'Olympique Lyonnais n'a pas hésité à se positionner sur certains dossiers chauds de la Ligue 1.
Quand Jean-Michel Aulas réalise une intervention dans les médias, c'est l'assurance d'assister à un véritable spectacle. Invité de l'émission J+1 de Canal+ Sport, le président de l'Olympique Lyonnais a accepté d'évoquer tous les sujets. D'Alexandre Lacazette à Marcelo Bielsa, Aulas a dévoilé ses vérités.
50 millions pour Lacazette ? C'est non !
Depuis plusieurs semaines, le patron de l'OL martèle lors de ses interventions que ses jeunes prodiges, Alexandre Lacazette et Nabil Fekir, ne partiront pas cet été. Et malgré les doutes de son buteur (voir ici), JMA a annoncé que le meilleur buteur de la Ligue 1 (27 buts) n'était pas à vendre, même pas pour 50 millions d'euros…
«On n'est jamais sûr de rien dans le football mais tout est fait pour qu'Alexandre reste avec nous. On va faire ce qu'il faut. 50 millions d'euros, ce ne sera pas suffisant. Ça n'a pas de prix. Le PSG ? Je n'ai jamais parlé avec Nasser Al-Khelaïfi d'Alexandre Lacazette. Et je n'ai pas non plus le sentiment, lorsque j'écoute Laurent Blanc, qu'il veuille le recruter», a annoncé Aulas.
Bien évidemment, c'est avant tout une stratégie de communication. Si une offre de 50 millions d'euros arrive sur la table de l'OL pour Lacazette, les dirigeants lyonnais vont sérieusement réfléchir à vendre l'international français dès maintenant.
Impossible de travailler avec Bielsa
En observateur de la Ligue 1, Jean-Michel Aulas est également intervenu sur l'actualité des autres équipes du championnat de France. Interrogé sur le cas Marcelo Bielsa à l'Olympique de Marseille, le président de l'OL a reconnu les qualités du technicien argentin avant d'expliquer qu'il était un danger pour une institution.
«Il a fait un bien fou au championnat. Sur le plan football, c'est quelqu'un de terriblement constructif et avec des prises de risques intéressantes. Mais quand on est président de club, on ne peut pas accepter ce comportement. Est-ce que je pourrais travailler avec lui ? Clairement pas, a lâché JMA. C'est un danger pour l'institution car le pouvoir est transféré à l'entraîneur et aux supporters. Alors quand ça gagne c'est extraordinaire, mais quand ça perd...» Pour résumer la pensée d'Aulas, Bielsa c'est sympa mais surtout quand il sème la pagaille chez l'un des concurrents.
Le recours refusé
Comme annoncé il y a quelques jours, Jean-Michel Aulas avait déposé un recours auprès du CNOSF pour contester la réduction des suspensions du Parisien Zlatan Ibrahimovic et du Marseillais Dimitri Payet. Mais lundi soir, le président de l'Olympique Lyonnais a annoncé que l'instance avait refusé de traiter son dossier.
«J'ai appris ce lundi soir que le CNOSF n'avait pas reçu notre réclamation, je précise bien reçu au sens juridique, ce qui veut dire que nous ne faisions pas partie des gens qui pouvaient contester la décision du CNOSF», a confié le vice-président de la LFP.
Malgré cet échec, Jean-Michel Aulas ne lâchera visiblement pas le morceau puisqu'il a laissé sous-entendre que d'autres actions étaient à venir afin de mettre le président de la LFP, Frédéric Thiriez, devant ses responsabilités. Comme toujours avec le patron de l'OL, sa sortie médiatique a été riche en enseignements...
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