PSG : Blanc a cédé mais Verratti n'a pas intérêt à se louper...
Connu pour sa finesse technique mais aussi pour ses prises de risque près de sa surface, Marco Verratti n'est pas près de changer son style de jeu. Même Laurent Blanc a abdiqué ! Mais l'entraîneur parisien ne lui pardonnera pas une erreur fatale…
Lorsque Marco Verratti commence à dribbler un, deux voire trois adversaires juste devant la surface du Paris Saint-Germain, plus personne n'est étonné. Pas même Laurent Blanc à qui le milieu de terrain provoque certainement quelques frayeurs. C'est pourquoi l'entraîneur parisien a bien tenté de calmer les ardeurs de son joueur. Mais si le Cévenol a réussi à changer un peu le comportement de l'Italien, ce dernier a pourtant eu le dernier mot concernant ses prises de risque.
L. Blanc - «si tu te loupes, je te tue»
«C'est vrai qu'il me disait ça à chaque fois et qu'à chaque fois, je recommençais, a raconté l'ancien joueur de Pescara à So Foot. Au bout d'un moment, il a compris et il m'a dit : "fais ce que tu veux mais si tu te loupes, je te tue". Je sais que ce jour arrivera. Tôt ou tard, je perdrai un ballon qui nous coûtera un but, et ce jour-là, Blanc me tuera et il aura raison de le faire.»
Mais ce jour n'est pas encore arrivé et Blanc donne carte blanche à son petit phénomène, sans doute parce que le technicien sait à quel point l'insouciance de Verratti est essentielle dans son jeu. C'est aussi ce qui fait de lui l'un des meilleurs joueurs de notre championnat. D'ailleurs, l'Italien de 22 ans n'est pas près de changer, lui qui ne voit pas le football autrement : «L'une de mes qualités, c'est la confiance en moi. Si je n'en ai pas, je ne peux pas dribbler pour l'équipe» , a expliqué Verratti.
L'autre vision du foot
«Parfois, je pourrais dégager à 40 mètres. C'est trop facile. Si chacun de nous dégageait le ballon chaque fois qu'il est pressé, on ne jouerait jamais, s'est-il défendu. Quand trois joueurs te pressent dans ta propre surface, ils ne sont plus que sept à défendre. Quand tu arrives à sortir d'une telle phase de jeu, tu sais que l'étape d'après, c'est toi qui mets en difficulté l'équipe adverse.» Une vision du jeu suffisamment rare pour être soulignée.
Pour notre plus grand bonheur, Verratti continuera donc à régaler à 20 mètres de ses buts. Mais l'international italien le sait, la moindre erreur pourrait lui coûter cher, surtout face au FC Barcelone en quart de finale de la Ligue des Champions, ou contre l'OM dimanche (21h)…
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