Lyon : le penalty à retirer, la main de Matuidi, la charge sur Gourcuff... Aulas toujours en colère et maintenant suspicieux
24 heures après le match nul entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain (1-1), Jean-Michel Aulas n'avait toujours pas digéré l'arbitrage de Clément Turpin. Celui-ci, «à 99,9% favorable au PSG» sur ce match, a fait naître quelques doutes dans l'esprit du président du club rhodanien...
Il paraît déjà loin le temps où Jean-Michel Aulas avait décidé de ne plus parler des arbitres... Son Olympique Lyonnais de nouveau en tête de la Ligue 1, le président du club rhodanien a retrouvé toute sa superbe. Et les hommes au sifflet sont redevenus une de ses cibles préférées lorsque ceux-ci prennent des décisions qui ne sont pas à l'avantage de son club. Et tant pis si elles sont justes malgré tout comme le furent dans l'ensemble celles de Clément Turpin dimanche.
24 heures après le coup de sifflet final du choc de la 24e journée de Ligue 1 (1-1), Aulas n'avait toujours pas digéré l'arbitrage de celui qu'il considère malgré tout encore comme le meilleur arbitre de notre championnat. "D'abord, il est selon moi le meilleur arbitre actuel en France. Je le respecte beaucoup, a rappelé le dirigeant lyonnais sur RMC lundi soir. Après, il s'est trompé plusieurs fois. La loi 14 est interprétée par des arbitres qui décident de l'attribution de trois points, ou non. J'ai regardé dans combien de cas un penalty avait été retiré. Ça doit arriver qu'un certain nombre de joueurs entrent dans la surface… Cette année, je n'en ai pas trouvé. Il y a eu 80 penalties de sifflés. Ça veut dire que dans aucun cas, les joueurs ne sont entrés dans la surface de réparation. Vous y croyez, vous ?" Ceux-ci ont depuis été largement rediffusés et disséqués lors des émissions télévisées, et pour les penalties sifflés par M. Turpin cette saison, seul celui de dimanche donnait vraiment matière à être retiré.
«Pour Gourcuff, c'est le vent du nord ?»
Si le penalty donné à retirer lui reste en travers de la gorge, malgré l'application logique des lois du jeu, Henri Bedimo n'ayant pas pénétré de quelques centimètres dans la surface comme cela arrive régulièrement mais de 3 mètres au moment du botté, d'autres faits de jeu sont toujours mis en avant par le président lyonnais, pour qui, deux penalties auraient dû être sifflés en faveur de l'OL pour une main, involontaire, de Blaise Matuidi et un autre pour une charge, litigieuse celle-là il est vrai, de David Luiz sur Yoann Gourcuff.
«On peut me raconter tout ce qu'on veut sur la main de Matuidi, on voit bien que la trajectoire a été modifiée, souligne JMA. Je n'en dis pas plus mais il me semble que dans 99% de cas identiques, un autre arbitre, ou même Clément Turpin, siffle le penalty. Il ne le siffle pas ! Ça fait déjà un deuxième cas qu'on étudie. Et puis on va prendre Gourcuff. Il n'y a rien là aussi ? Il y a eu un coup de vent ? C'est le vent du nord ?»
«Tout cela crée quelques suspicions»
Tout ça fait naître aujourd'hui quelques doutes dans l'esprit du président lyonnais quant à l'impartialité des arbitres de notre championnat. "Bien sûr (que l'OL a aussi bénéficié de décisions favorables sur d'autres rencontres par le passé). Je ne pleure pas. Vous me demandez si l'arbitrage de M. Turpin a été plutôt favorable à Lyon ou à Paris. A 99,9% vous ne pouvez pas répondre qu'il a été favorable à Lyon. Sur ce coup-là, il a été favorable au PSG, affirme Aulas. D'une manière générale, les stars du PSG, qui remplissent nos stades, prennent des libertés avec l'arbitre. Tout cela crée quelques suspicions."
Le président lyonnais, toujours remonté vous l'aurez compris, n'ira pas plus loin. Dommage.
Que pensez-vous des déclarations d'Aulas ? A-t-il parfaitement raison ou au contraire va-t-il trop loin ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
