PSG : le gouvernement prêt à donner un coup de pouce contre le fair-play financier, à une condition...
Muselé par le fair-play financier, le Paris Saint-Germain s'est engagé depuis plusieurs mois dans une lutte acharnée contre son instigateur, l'UEFA. Le club de la capitale pourrait recevoir l'aide du gouvernement dans ce dossier, mais une contrepartie est attendue…
Amende, encadrement des dépenses liées aux transferts, limitation du nombre de joueurs inscrits en Ligue des Champions… Le Paris Saint-Germain a été violemment sanctionné par le fair-play financier l'été dernier. En guerre ouverte contre la mesure prônée par l'UEFA et Michel Platini, qu'ils jugent déloyale et injuste, les Qataris semblent avoir trouvé un nouvel allié…
L'effet pervers du fair-play financier
Le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard a insisté sur le dérapage du fair-play. «Ce système a été fait pour mettre fin à l'inflation des salaires, pour éviter que les nouveaux investisseurs cassent le marché» , a-t-il résumé sur RMC jeudi. «Mais il y a un effet pervers, il fige une situation. Il faut prendre en compte les différences fiscales, je l'ai dit à Michel Platini» , a assuré l'ancien bras droit de Jean-Michel Aulas à l'Olympique Lyonnais.
La fiscalité française, souvent décriée par les présidents de Ligue 1 comme étant l'une des plus importantes d'Europe, pénalise la France au regard de ses concurrents continentaux. D'autant plus face aux cadors installés sur les cimes européennes depuis des décennies, tels le Real Madrid ou le FC Barcelone. Mais cette faveur du gouvernement, concernant le PSG, ne se fera pas sans contrepartie.
Priorité au centre de formation ?
«Je suis gêné de voir des matchs où l'équipe ne compte pas un seul Français!» , s'est insurgé Thierry Braillard. À quoi servent les centres de formation si nos jeunes ont l'horizon bouché et partent à l'étranger ?». L'exemple Kingsley Coman étaye ses propos… La messe est dite, les Parisiens ont tout intérêt à développer, comme l'avait promis Nasser Al-Khelaifi à son arrivée, leur centre de formation.
«Je pense qu'il faut aussi que le PSG investisse dans la formation pour s'inscrire dans la durée, la formation c'est important. Surtout en Ile-de-France, il y a du potentiel. Nasser Al-Khelaïfi m'a confirmé que c'était prévu dans le projet» . S'ils souhaitent bâtir un centre de formation capable de concurrencer à terme la Masia du FC Barcelone, les Qataris doivent passer la vitesse supérieure. Même si tous ces changements, et voir éclore des jeunes au talent international ne peuvent se faire en un jour…
Selon vous, le PSG accorde-t-il assez d'importance à son centre de formation ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
