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Les maîtres du jeu ?
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 23/10/2005 à 04h54
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Leur mission accomplie brillamment en Ligue des Champions, les Lyonnais devaient ouvrir le bal de la douzième journée de Ligue 1. Une victoire attendue et logique à Metz (0-4) qui relègue tous les outsiders. Ces derniers ont-ils réagi efficacement ? Toutes les infos avec le «Tour des Stades» de Maxifoot !

Chiffres clés du jour !

Et de trente ! Douze rencontres de Championnat et la troupe de Jean-Michel Aulas affiche une sérénité écrasante, ainsi qu'une santé éclatante. Leaders, les Gones comptent sept point d'avance sur leurs dauphins que demeurent les Parisiens. Ces derniers s'accrochent du mieux qu'ils peuvent avec les moyens du bord, alors que Bordeaux (3e avec 21 Pts) ramène péniblement un point de Toulouse. Auxerre trébuche dans le silence niçois qui n'est pas d'or pour les hommes de Santini (5e avec 19 Pts). Belle opération en revanche pour les Lillois qui se rapprochent des Girondins (4e avec 19 Pts). Paris s'échappe en tant que meilleure équipe à domicile avec 18 Pts et six victoires en sept rencontres. Lille, second, ne compte que 13 Pts, tout comme Lyon. A l'inverse, les Gones sont les meilleurs à l'extérieur avec 17 Pts. Par comparaison, Paris n'en a ramené que cinq, pour une petite seizième place. Pour en terminer avec ce chapitre des statistiques, dix neuf cartons jaunes ont déjà été attribués, donc sept au Parc des Princes.

Lille s'y prend en costaud (Lille 2-0 Nantes)

Les Lillois récupèrent visiblement bien de leur épopée européenne. Contre une formation nantaise courageuse et pleine d'intentions positives, les Nordistes empochent le bénéfice des trois points à l'arrivée. La défense a effectué un match très sérieux et solide. Sylva a étalé son talent de gardien, notamment sur des tentatives de Fae ou encore suite à un coup franc de Capoue. Défenseur de choc du soir, Tafforeau a usité d'un très bon réflexe de la tête pour empêcher les Nantais d'ouvrir le score au quart d'heure de jeu. Inefficacité d'un côté, application de l'autre ! Conséquence de cet à propos défensif, Nantes perdait de son souffle et laissait Makoun ouvrir le score de la tête, suite à un corner rentrant (1-0, 23'). En dernière minute, Lille doublait la mise. Moussilou prenait Landreau au dépourvu, ajustant un lob idéal (2-0, 90'). De quoi en perdre la tête pour les Canaris, qui avaient su prendre la mesure du jeu mais manquaient de réussite, tel que Dimitrijevic sur coup franc. Résultat des courses, Puel se sent rassuré. Son groupe se hisse à une quatrième place alléchante avec 19 Pts, profitant du revers d'Auxerre pour espérer mieux encore. Nantes a bel et bien du souci à se faire avec 12 Pts.

Nice use du silencieux (Nice 1-0 Auxerre)

Confrontés à l'absence de supporteurs, les Aiglons ont cherché l'inspiration ailleurs pour s'imposer contre Auxerre sur la plus petite marge (1-0). «J'ai l'impression d'avoir joué dans un cimetière et cela donne une impression bizarre» , reconnaissait Frédéric Antonetti. Un huis clos qui ne se voulait pas aussi passionnant que l'oeuvre littéraire à succès, malgré quelques tentatives restées infructueuses. Les Bourguignons cherchaient à développer un jeu en triangle et les Niçois contraient. Koné (homme du match) se montrait le plus malin à ce petit jeu. Tant et si bien que sur l'une de ses tentatives, il obligeait Berson à commettre la faute. Un coup franc que le tahitien le plus connu de notre planète football inscrivait, son deuxième but de la saison. Vahirua se rappelait au bon souvenir de "personne" , même si certains supporteurs tentaient de donner de la voix depuis l'extérieur du stade (1-0, 35'). «Le seul plaisir ce soir vient de notre victoire qui va nous donner de la confiance. Auxerre se voulait supérieur techniquement mais nous n'avons rien lâché.» Les Auxerrois ont en effet manqué de tranchant dans la finition, analysait Jacques Santini. «On a montré un visage mièvre et ce n'est pas la première fois de la saison à l'extérieur. Il nous fallait plus de conviction pour prendre les trois points, dans un contexte qui nous était favorable» . Nice signe sa seconde victoire de la saison à domicile.

Un derby sans champagne (Toulouse 1-1 Bordeaux)

Vingt-neuf confrontations entre Toulouse et Bordeaux qui donnent lieu à neuf victoires de chaque côté pour onze matches nul. Les deux formations n'ont pu se départager lors de ce nouveau derby de la Garonne au Stadium. Comme la semaine précédente à domicile contre Sochaux, les Girondins ont su rejoindre au score leurs adversaires du soir, très enthousiastes en première période. Déterminant et bien en place, Santos a étalé ses qualités d'attaquant. Il manquait l'ouverture d'une belle reprise de volée, trop écrasée, en début de rencontre (13'). Ramé se devait de rester très vigilant. Décidémment à son aise, il manquait encore de peu le but de la victoire en fin de match, ne cadrant pas une tête au second poteau sur un centre d'Ebondo (80'). Volontaires et séduisants dans le jeu, les Toulousains ouvraient logiquement la marque avant la pause. Moreira (tonitruant lui aussi) profitait de l'excellent passeur Ebondo (précieux) qui le lançait côté droit. Très vraisemblablement hors-jeu, l'attaquant de la ville Rose venait tromper Ramé d'une frappe croisée (1-0, 42'). Il avait déjà signé deux buts toulousains l'an dernier contre la formation bordelaise qui lui réussit particulièrement.

A domicile, Toulouse aurait dû conserver ce résultat positif, selon les propos de l'entraîneur Mombaerts. «Honnêtement, on méritait mieux, ne concédant que très peu d'occasions aux Bordelais. C'est frustrant de prendre un but sur un coup de pied arrêté. En réalité, on s'est laissé surprendre par les changements bordelais. Cela nous a obligé à un temps d'adaptation et commettre la faute qu'il ne fallait pas.» «Sur le coup franc, je demande un mur à quatre. Deux Girondins viennent s'y joindre. Je ne vois plus le ballon et il n'y avait plus qu'à ajuster la lucarne pour que je sois battu» , explique Revault après la rencontre. Malins les Girondins ! Superbe transformation de Francia qui égalise de la plus belle des manières et méritera sans doute sa place au top de la semaine. Avec plus d'initiative dans le jeu, les Girondins cherchaient à provoquer des espaces. Darcheville apportait de la profondeur, en jouant sur ses qualités athlétiques. Il n'a cessé de demander des ballons. Afanou se montrait toujours très solide à son poste et Jurietti ne manquait pas d'inspiration. Ricardo peut se satisfaire de la deuxième période de ses troupes et du résultat final. Troisième du général, ils laissent tout de même filer Lyon et le PSG.

Les Gones en fanfare

Le petit poucet lorrain ne récolte que les miettes lors de ce Championnat, malgré une certaine volonté louable. Dévorés par le loup lyonnais qui ne cesse de rugir partout sur son passage, les Messins ne peuvent plus que rêver de sortir d'un cauchemar hallucinant. A côté de cela, «les Noces Funèbres» de Tim Burton paraissent bien paradisiaques. Sans tomber dans l'excès d'exubérance ou de louanges trop enthousiastes, force est de constater que les Gones empilent les points sans sourciller. La maîtrise affichée contre une pâle équipe de Metz atténue les résultats favorables obtenus à l'arrachées lors de certaines rencontres (Bordeaux, Ajaccio, le Mans...) Cette fois la messe était clairement dite. Lyon gère et semble filer vers le titre, tandis que Metz ne peut que constater les dégâts. Comment ne pas songer à l'ascenseur pour l'échafaud vers la Ligue 2. L'heure de la sentence intervenait après seulement une vingtaine de minutes de jeu, pour virer au dantesque à la pause. Carew (remarquable dans ses inspirations de génie), Juninho (fidèle à lui-même), Wiltord (de mieux en mieux) puis enfin Malouda (solide et appliqué) signaient les quatre buts en or. Une telle facilité en déconcerte Gérard Houiller lui-même qui se montre solidaire vis-à-vis de son adversaire. «Le décalage entre les deux formations est intervenu après le but fantastique de Carew. Metz a perdu sa confiance. Nous avons su rester maîtres de nous-mêmes et on s'améliore à chaque rencontre.» Des propos qui promettent sur l'avenir des Gones qui ne déjouent aucun pronostic. Muller semble logiquement dépité. «On fait avec les moyens du bord qui restent très limités.» Attention au naufrage. Qu'il semble loin le temps où Metz disputait le titre à Lens.

La douzième journée se poursuit ce dimanche, avec l'entrée en liste de tous les rescapés de la Coupe de l'UEFA. Trop tôt pour tirer un bilan définitif, si ce n'est que Lyon et le PSG conserveront leurs places de premier et second.



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