OM : l'offre de Swansea, la concurrence, l'exigence de Bielsa, les Bleus... Payet se confie
Auteur d'un bon début de saison, Dimitri Payet est parti pour briller avec l'Olympique de Marseille au poste de meneur de jeu. L'occasion pour le Réunionnais de revenir sur son été agité et d'aborder ses nouvelles responsabilités au sein du club phocéen.
Après une première saison décevante sous ses nouvelles couleurs, lui qui avait été recruté à Lille en 2013 pour 8,8 millions d'euros, Dimitri Payet avait la possibilité de quitter l'Olympique de Marseille. Le club phocéen était prêt à l'envoyer du côté de Swansea, qui proposait 8,5 millions d'euros pour s'attacher les services de l'international tricolore. Mais ce dernier n'avait aucune envie de quitter la Canebière.
"Ça a été un choix de ma part, au début de saison, dès mon retour. Il n'y a jamais eu d'idée de départ dans ma tête. C'est moi-même qui ai pris cette décision. Ça ne fait qu'un an que je suis là. Je ne suis pas le genre de joueur à changer de club tous les ans, a fait savoir en conférence de presse le milieu de terrain offensif, qui, à 27 ans, a tout de même déjà connu quatre clubs (Nantes, Saint-Etienne, Lille, Marseille). Je reste sur une saison plutôt moyenne, je pense que je peux faire beaucoup mieux. Je suis bien à Marseille, je sais que je peux apporter beaucoup à cette équipe. C'est pour ça que je suis resté.
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Meneur de jeu, la clé du renouveau ?
Bien lui en a pris. Car son début de saison est prometteur avec deux buts et une passe décisive en quatre rencontres de championnat jusqu'ici. Un bon départ qui peut s'expliquer par son nouveau poste de meneur de jeu, propriété de Mathieu Valbuena auparavant. «C'est vrai que mon nouveau poste me plaît, j'ai pas mal de libertés, souligne Payet. Ensuite, il y a le projet de jeu. En tant que joueurs offensifs, ça ne peut que nous séduire. On a beaucoup le ballon, on a beaucoup d'occasions. J'ai fait une bonne préparation, ce qui m'a permis d'être en confiance pour ce début de saison.»
Recruté cet été, Abdelaziz Barrada pourrait se contenter de jouer les seconds rôles si l'ancien Lillois parvient à maintenir la cadence. Le Marocain ne manque pourtant pas de qualités aux yeux de son concurrent. «De ce que j'ai vu, je pense que c'est un vrai numéro dix. Techniquement, il a de grosses qualités. C'est un joueur qui aime faire joueur les autres. Je dirais que c'est un pur numéro dix», indique Payet, pour lequel l'exigence légendaire de Marcelo Bielsa a fait le plus grand bien à l'effectif olympien.
Les Bleus ? On verra plus tard...
«Il veut qu'on ait quasiment tout le temps le ballon. Et ça demande beaucoup d'efforts à la perte du ballon. Ensuite, ce sont beaucoup de combinaisons devant, du mouvement, des buts et du spectacle. Il aime qu'on joue bien, qu'il y ait du beau jeu. C'est important pour nous, et pour les supporters aussi, fait savoir le meneur de jeu olympien. Il est très, très exigeant. Je pense que c'est important, si on veut avoir le ballon, de le récupérer le plus vite possible.» Avec tout ça, Payet s'est-il mis en tête de retrouver rapidement l'équipe de France ?
«Je repars de zéro. L'objectif, c'est l'Olympique de Marseille, faire ce que je sais faire, affirme le Réunionnais. La sélection reste dans un coin de ma tête, mais aujourd'hui, je regarde vers mon club.» Un club 4e de Ligue 1 après 4 journées et qui se déplace chez la lanterne rouge du classement, Evian Thonon Gaillard, demain dimanche (21h).
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